Dans l'actualité :

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Le MANTA : une initiative révolutionnaire pour lutter contre la pollution plastique dans les océans

Yvan Bourgnon, célèbre skipper franco-suisse s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre la pollution plastique des océans avec son association « The Sea Cleaners » [Les nettoyeurs de la mer].
Le « MANTA, son fondateur Yvan Bourgnon et ses équipes ont pour objectif de nettoyer les océans du monde. Ici, plan large avec déchets
Le « MANTA, son fondateur Yvan Bourgnon et ses équipes ont pour objectif de nettoyer les océans du monde. Ici, plan large avec déchets
Depuis l’âge de 8 ans, Yvan Bourgnon sillonne les océans et a pu observer leur évolution au fil des années. Dans les années 80, il se souvient d’océans relativement propres, sans sac en plastique flottant à la surface. Cependant, au cours de ses compétitions, il a été confronté à des collisions avec des containers abandonnés en mer, « ce qui m’a profondément agacé », a-t-il indiqué dans un entretien à ONU info Genève.
Yvan Bourgnon, skipper franco-suisse s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre la pollution plastique des océans avec son association « The Sea Cleaners »
Yvan Bourgnon, skipper franco-suisse s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre la pollution plastique des océans avec son association « The Sea Cleaners »
Lors d’un tour du monde en catamaran entre 2013 et 2015, il a fait face le long des côtes indonésiennes, de Sri Lanka et des Maldives, aux plastiques « qui ont été vraiment omniprésents dans mon quotidien pendant près de deux mois », a-t-il expliqué. « Et c’est là que j’ai pris conscience de la dégradation du fait que c’est ma génération, que cela s’est passé dans les 30 dernières années. Il a donc fallu que j’attende 2015 pour constater vraiment le cœur du cyclone sur cette pollution des plastiques », a-t-il raconté.
Yvan Bourgnon et ses équipes nettoient les océans avec le navire MANTA. Ici, surplomp d'une nappe de déchets
Yvan Bourgnon et ses équipes nettoient les océans avec le navire MANTA. Ici, surplomp d’une nappe de déchets

17 tonnes de plastique déversées chaque minute dans les océans

D’où l’idée d’aller collecter les déchets « non pas au milieu des océans mais aux embouchures des fleuves, dans les mangroves, etc. et de créer des bateaux « qui vont aller dépolluer les océans et faire en sorte que ces plastiques ne partent pas au milieu des océans parce qu’après ils se désagrègent en micro-particules et là c’est une mission impossible », explique-t-il. À travers son projet MANTA, « un géant des mers contre la pollution », Yvan Bourgnon et ses équipes ont pour objectif de nettoyer les océans du monde. Ce projet se distingue par son approche holistique de la lutte contre la pollution plastique. Le MANTA est un navire de 56 mètres de long, qui permettra de collecter les déchets plastiques à grande échelle dans les océans. Il devrait être mis à l’eau en 2026. Il permettra aussi d’analyser les morceaux de plastique récupérés afin de mieux comprendre l’origine des déchets et leur impact sur l’environnement marin. En rassemblant des données précises, l’équipe de MANTA espère sensibiliser le public et les décideurs sur les causes profondes de cette crise mondiale. Yvan Bourgnon, skipper franco-suisse s’est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre la pollution plastique des océans avec son association « The Sea Cleaners » Le projet MANTA ne se limite pas à la collecte des déchets plastiques, il vise également à collaborer avec les communautés côtières et les acteurs locaux. Yvan Bourgnon souligne l’importance de travailler ensemble pour développer des pratiques plus durables. En sensibilisant les populations locales aux dangers de la pollution plastique, The Sea Cleaners encourage une prise de conscience collective et des actions concrètes. L’objectif est d’impliquer les communautés dans la préservation des océans et de les responsabiliser en tant qu’acteurs essentiels du changement.
« L’objectif est de travailler avec vous à terre pour que le problème soit résolu à la source et on va mettre autant d’énergie sur terre que sur mer pour vraiment tarir le problème à la source au bout d’un certain délai » a-t-il expliqué.
Selon lui, on peut sauver les océans, mais si on ne fait rien « dans les 30 prochaines années, 25 à 30% des océans vont être dégradés définitivement », a déploré le marin. Le « <em>MANTA, un géant des mers contre la pollution plastique</em> ». Ici tapis collecteurs de déchets plastiques » title= »Le « <em>MANTA, un géant des mers contre la pollution plastique</em> ». Ici tapis collecteurs de déchets plastiques » class= »caption » align= »center » />


<h2>Réagir à tout prix</h2>


Le navigateur met en avant l’importance de l’engagement individuel dans la lutte contre la pollution plastique des océans. Il exhorte chacun à réduire sa consommation de plastique, à recycler correctement et à soutenir les initiatives visant à protéger nos écosystèmes marins.

Des gestes simples tels que l’utilisation de sacs réutilisables, l’abandon des pailles en plastique et la participation à des opérations de nettoyage des plages peuvent avoir un impact significatif. M. Bourgnon rappelle que chaque petite action compte et que nous devons tous être impliqués pour préserver notre environnement.

L’initiative du MANTA est déjà soutenue par de nombreux partenaires et sponsors, y compris des institutions internationales telles que l’ONU. Yvan Bourgnon espère que le projet attirera davantage d’attention et de soutien, car il considère la lutte contre la pollution plastique comme une responsabilité mondiale.

En adoptant des pratiques durables et en soutenant les initiatives de préservation des océans, nous pouvons protéger nos précieux écosystèmes marins pour les générations futures, conclut le skipper.


<a href=onu_infos-29.png

 

Documents joints

A lire

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique

Au G20 2024 à Rio de Janeiro, le gouvernement...

L’avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est-il en danger ?

Dans un contexte économique incertain, où les entreprises jonglent...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse du GIEC est sans équivoque : le réchauffement de la température moyenne mondiale s’accélère et...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de forêts, retrait-gonflement des argiles…, le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans, parti découvrir l’art de faire communauté. Tous les mois, il nous partage des pépites pour...