Supprimer les engrais chimiques au profit des engrais naturels à base de fumier, corne, sang séché, guano, algues, vinasse de betterave… à utiliser parcimonieusement.
Pour améliorer le sol, faire soi-même son compost en recyclant les déchets du jardin.
Utiliser des terreaux et substrats sans tourbe.
Agir sur les maladies et ravageurs à titre préventif en fortifiant les plantes, notamment par des pulvérisations de purin d’ortie, de consoude, de prêle, de feuilles de tomate, etc.
Ne pas recourir aux pesticides, notamment aux produits classés nocifs (Xn), ni aux traitements totaux.
Favoriser la présence des insectes auxiliaires en plantant des végétaux appropriés, notamment des plantes mellifères pour les abeilles et les papillons.
Acheter au besoin des insectes auxiliaires comme les larves de coccinelle indigène contre les pucerons.
Installer une ruche pour favoriser la pollinisation et augmenter les récoltes.
Créer des écosystèmes : petits plans d’eau, mares, haies, pour favoriser la vie animale.
Installer des nichoirs pour les oiseaux et planter des végétaux qui les abritent et leur servent de garde-manger.
Limiter le gaspillage de l’eau en faisant appel à des systèmes d’arrosage économes : tuyaux microporeux, goutte-à-goutte, arrosages programmés, arroseurs multisurfaces.
Récupérer l’eau de pluie et recourir aux paillages à base de fibres végétales, paillettes de lin, écorce de cacao et de pin, déchets de tonte, pour maintenir l’humidité au pied des plantes.
Installer des plantes sobres, adaptées aux milieux secs. Renoncer au gazon, grand consommateur d’eau.
Renoncer aussi aux herbicides et pratiquer le désherbage manuel ou thermique, les sarclages et binages.
Favoriser la biodiversité végétale en continuant à cultiver des variétés anciennes, de préférence locales, de fleurs, de fruits et de légumes.
Renoncer au mobilier de jardin en PVC non recyclable. Lui préférer le mobilier en bois indigène (chêne, robinier) au mobilier en bois tropicaux (teck et autres).