Nous ne connaissons pas encore, avec certitude, l’ensemble des conséquences liées au réchauffement climatique de notre planète. Le Journal of Applied Ecology prévient : réchauffé, comme le reste de la planète, par les émissions de gaz à effet de serre, le Royaume-Uni va devenir un paradis à mouches. D’ici à 2080, les Britanniques doivent s’attendre à une «augmentation de 250 %» des populations de mouches, selon une équipe de scientifiques de l’université de Southampton.
Conclusion tirée d’un modèle informatique fondé sur une particularité biologique de l’insecte : son cycle de reproduction s’accélère avec la montée des températures. Une hausse de 2 à 3 °C suffirait pour doper la reproduction d’insectes, porteurs de bactéries qui provoquent des maladies chez l’homme. Une corrélation entre la densité en mouches et l’infection intestinale à Campylobacter a ainsi été démontrée.