L’Observatoire des crises du Comité 21 publie sa note cadre n°2 avec pour thème « L’écologie saisie par la croissance ? »[[Rédaction dirigée par Bettina Laville, présidente du Comité de prospective et présidente d’honneur du Comité 21, et Guillaume Cantillon, juriste, rapporteur du Comité de prospective et de l’Observatoire des crises.]]
Afin de suivre l’évolution des crises en regard des enjeux du développement durable, le Comité de prospective du Comité 21 annonçait, lors de la parution de son premier rapport en juin 2009[[- Rapport 2009 à télécharger]], la création d’un « Observatoire des crises ».
Il s’agit pour ce réseau de mesurer, au fil des crises, l’évolution sur les
court et le moyen termes de leurs manifestations et la manière dont elles sont traitées.
Dans cette note cadre n°2, l’Observatoire s’est interrogé sur le concept de croissance verte : à quelles conditions cette nouvelle croissance permettrait de sortir durablement des crises économiques et écologiques ?
Dans le sillage des analyses du Comité de prospective, l’Observatoire constate que si le « green business » est un marché mondial très prometteur, notamment en matière de création d’emplois, et si l’écologie est un nouveau levier du capitalisme, deux menaces, aujourd’hui comme avant la crise, pèsent sur la durabilité de cette évolution : la religion de l’immédiat et la possibilité de faire peser sur d’autres les conséquences de sa propre conduite.
Gouvernance planétaire et régulation des marchés restent donc, dans une optique de développement durable, consubstantielles d’une conversion verte de l’économie.
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