Dans l'actualité :

Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont-ils compatibles avec un monde neutre en carbone ?

Les organisateurs l'ont promis. Le bilan carbone des Jeux olympiques...

Les JO Paris 2024 les plus écologiques de l’histoire ?

Alors que le Secrétaire général de l'ONU appelle à...

La fiscalité au service de l’environnement : comment et pour quoi ?

Aux côtés de l’innovation technologique et de la contrainte...

L’Assemblée nationale vote le principe du pollueur/payeur

L’Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de loi sur la « responsabilité environnementale » (LRE) qui inscrit dans le droit français le principe pollueur/payeur visant à prévenir et réparer les dommages à la nature causés par un site ou une activité industriels.

La majorité UMP a voté pour et la gauche contre le texte, déjà adopté au Sénat le 28 mai et examine selon la procédure d’urgence (une seule lecture par assemblée).

Ce texte transcrit une directive européenne datant de 2004 et qui devait être transposée le 30 avril 2007. A moins d’une semaine de la présidence française de l’UE, le 1er juillet, la France s’est ainsi mise en conformité avec la législation communautaire.

A l’unanimité, les députés ont introduit une série de dispositions qui prévoient notamment que le capitaine d’un navire responsable du rejet de produits polluants en mer sera passible d’une amende de 15 millions d’euros, contre un actuellement, ainsi que d’une peine de prison de dix ans.

Cela fait « du régime français de répression marine le plus sévère d’Europe », a declaré le rapporteur UMP de la commission des Affaires économiques, Alain Gest, estimant que « cette architecture pénale devrait être dissuasive ».

Pour le gouvernement, par la voix de la secrétaire d’Etat à l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, il s’agit de « rendre plus effectif le dispositif de répression, qui est aujourd’hui insuffisant ».

Le texte renforce également l’autorité des préfets, chargés de veiller au respect des obligations des exploitants de sites industriels susceptibles de provoquer une pollution et de leur adresser les instructions ad hoc en cas d’incident, conformément à la Charte de l’environnement qui crée une obligation de réparer les dommages causés à l’environnement.

Mais il n’aborde pas la question de l’indemnisation demandée par les défenseurs de l’environnement, qui souhaitent un dispositif d’assurance obligatoire et de garanties financières en cas de pollution.

Le gouvernement a profité de l’occasion pour transposer par amendements plus d’une dizaine d’autres directives en retard, notamment sur la pollution des navires, de l’air, l’ozone et le marché européen des émissions de carbone.

Plusieurs intervenants ont deploré qu’un texte d’une telle importance ne bénéficie que d’une seule lecture devant chaque chambre et un manque de concertation, notamment avec les associations.

Le texte doit désormais être examiné par une commission mixte paritaire (7 députes, 7 sénateurs) pour parvenir à une rédaction commune.

A lire

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Conseils pour préserver la biodiversité pendant vos aventures de plein air

Ça y est, c'est l'été ! Fini le "métro...

Éducation canine : dresser et punir ou récompenser et respecter ?

Adopter un chiot est un engagement à long terme...

Un contrat de la filière pour faire plus de vélo(s) en France

Comme prévu dans le plan vélo et marche 2023-2027...

Lidl travaille avec le WWF pour offrir des choix de produits plus durables

Lidl, un distributeur majeur en Europe, et le WWF,...

Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont-ils compatibles avec un monde neutre en carbone ?

Les organisateurs l'ont promis. Le bilan carbone des Jeux olympiques de Paris 2024 doit être divisé par deux par rapport aux éditions de Londres (2012) et Rio...

Les JO Paris 2024 les plus écologiques de l’histoire ?

Alors que le Secrétaire général de l'ONU appelle à l'action contre la chaleur extrême, après trois jours consécutifs les plus chauds jamais enregistrés, la...

La fiscalité au service de l’environnement : comment et pour quoi ?

Aux côtés de l’innovation technologique et de la contrainte règlementaire, les impôts, taxes et autres redevances peuvent être utilisés pour sanctionner des pratiques polluantes,...