Les associations CliMates, Notre Affaire à Tous, le Refedd et le mouvement WARN! ont lancé[[À l’occasion du Jour de la Terre, dimanche 22 avril 2018]] l’Appel pour une Constitution Écologique. Cet appel est à la fois une campagne pour sensibiliser et mobiliser le grand public, et un plaidoyer auprès des parlementaires français, qui a pour but d’aboutir sur une réforme ambitieuse de la Constitution, à la hauteur des enjeux climatiques et écologiques actuels.
Les quatre associations, CliMates, Notre Affaire à Tous, le Refedd et le WARN!, avec le soutien de la Fondation Goodplanet, ont lancé l’Appel pour une Constitution Écologique au domaine de Longchamps. Cette campagne, amenée à durer tout au long de la réforme constitutionnelle, veut non seulement mobiliser la société civile mais aussi exiger des parlementaires qu’ils agissent face à l’urgence écologique, afin d’obtenir un engagement national ambitieux sur les problématiques de dégradations environnementales et de changements climatiques.
Aujourd’hui, les scientifiques sont unanimes. Il ne nous reste plus que quelques années pour radicalement changer nos moyens de productions, nos modes de vies, nos sources d’énergie si nous voulons avoir une chance de limiter la catastrophe environnementale. Pas l’empêcher. La limiter. Les parlementaires ont aujourd’hui le pouvoir d’intégrer ces changements ambitieux à la réforme constitutionnelle en cours.
La dernière génération à pouvoir agir
Cette réforme constitutionnelle est une formidable opportunité de repenser ce qui est véritablement important pour nous en tant que société et en tant qu’être humain. Cette réforme se doit d’être ambitieuse, à la fois pour la France, mais également pour montrer l’exemple en matière de transition écologique, une volonté exprimée par le Président de la République avec “Make our planet great again”. Océans, air, sols, biodiversité, écosystèmes, climat, cycle de l’eau, les activités humaines affectent l’ensemble des ressources planétaires. Parler de climat est essentiel, mais pas suffisant. L’inscrire dans la Constitution en l’état est un premier pas, mais n’est pas à la hauteur des enjeux. Il faut être plus ambitieux. Cette campagne promeut à la fois le respect de la biosphère par les institutions et juridictions françaises, et vise à ouvrir la voie vers un avenir sain et durable pour toutes et tous. Cet Appel invite à repenser le ciment de notre pacte sociétal fondamental que représente notre Constitution. Et ce, par 3 moyens : ● une réécriture de l’Article 1 de la Constitution ● inscrire les limites planétaires dans la Constitution à l’article 1er ● ainsi que le principe de non-régression en matière de préservation de l’environnement La préservation de notre environnement doit être au coeur de toutes nos actions et décisions à venir. Une plateforme en ligne a d’ores et déjà recueilli près de 70 000 soutiens et signatures : www.notreconstitutionecologique.org. Aujourd’hui, l’Appel a pris de l’ampleur grâce au soutien de nombreuses personnes qualifiées : experts et chercheurs, mais aussi personnalités engagées, comme Cyril Dion, Pablo Servigne ou Vincent Verzat (Partager C’est Sympa), et d’organisations comme la FNH, France Nature Environnement, I-Boycott, 350.org, etc. Nous avons également le soutien d’entreprises engagées (Lilo, Lamazuna…) et de médias comme Mr. Mondialisation, Sparknews ou encore Le Bonbon. Plusieurs actions de communication et des évènements autour de cet Appel sont prévus : – un évènement “S’engager pour le climat : Mission Possible” le 27 novembre de 19h30 à 22h30, organisé en collaboration avec l’association makesense, pour présenter l’Appel à un éco-système d’entrepreneurs sociaux et environnementaux ; – un Side-Event sur la Justice Climatique à la COP24 à Katowice (Pologne) le jeudi 6 décembre de 11h30 à 13h00, qui sera retransmis en live sur Facebook, durant lequel nous présenterons notre initiative à un public international ; – une action de communication sur les réseaux sociaux autour de la Marche pour le Climat qui se déroulera dans plusieurs pays du monde le 8 décembre prochain. L’objectif de cette campagne de communication, vouée à s’intensifier dans les prochaines semaines, est d’atteindre les 100 000 signatures citoyennes et d’interpeller les parlementaires avant la reprise des débats à l’Assemblée nationale, sur la réforme constitutionnelle le 14 janvier 2019.