Après l’annonce du distributeur Tesco de publier les “émissions de CO2″ de ses 70.000 produits, voici que Casino emboîte le pas. Déjà “engagé pour préserver les ressources issues de la pêche“, Casino va plus loin en décidant d’évaluer l’impact environnemental de ses produits.
Emballage, déchets, transport : tels sont les trois thèmes retenus par le groupe Casino et l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie (Ademe) pour mettre au point un étiquetage environnemental sur les produits d’alimentation, d’hygiène, de parfumerie et de droguerie issus de la marque Casino dès l’année prochaine. Inspirées de celles apposées sur les appareils électroménagers, ces étiquettes indiqueront le poids des emballages, leur capacité à être recyclés et enfin le nombre de kilomètres parcourus depuis la fabrication du produit.
Depuis janvier 2007, la société BIO Intelligence Service collecte auprès des fournisseurs du distributeur Casino les données nécessaires. Une cinquantaine de produits ont été analysés à ce jour, l’objectif étant de parvenir à 500 d’ici à la fin de l’année et à 3 000 à terme. Les premiers étiquetages devraient commencer courant 2008. Leur forme définitive n’est pas encore décidée. L’objectif est qu’ils soient le plus compréhensible possible pour les consommateurs. En plus des trois informations de base, un code couleur devrait permettre d’établir une sorte de hiérarchie entre les produits selon leur niveau de respect de l’environnement.
L’enseigne estime que ces données pourront avoir un impact sur le choix des consommateurs, qui souhaitent de plus en plus faire des efforts pour protéger l’environnement. Elles en ont en tout cas déjà sur les distributeurs, puisque le groupe Casino a décidé d’abandonner la fabrication du fameux cabillaud qui parcourt 27.000 km avant d’arriver en magasin. D’autres décisions de ce type pourraient suivre et l’initiative pourrait s’étendre à d’autres marques de la grande distribution sous peu.