Dans l'actualité :

Développer la gouvernance environnementale participative par le jeu

À travers la description d’un jeu sérieux (‘Serious Game’...

Vers un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique ?

Le cinquième Comité intergouvernemental de négociation (INC5) chargé d’élaborer...

Transition énergétique : le financement n’est pas un long fleuve tranquille

Début mai 2024, s’exprimant sur le financement de la...

Greenpeace dénonce Nestlé et sa marque Kitkat, qui contribue à la déforestation en Indonésie

Grignoter une barre chocolatée Kitkat revient à tuer un orang-outang ? Le rapprochement peut étonner mais le lien est réel. Greenpeace lance une campagne pour dénoncer l’utilisation par Nestlé d’huile de palme issue de la destruction des forêts tropicales et des tourbières indonésiennes, dans la fabrication de certains de ses produits, notamment les barres chocolatées Kitkat.

Quel est le problème ?

L’Indonésie connaît l’un des plus importants rythmes de déforestation de la planète : l’équivalent d’un terrain de foot de forêt disparaît toutes les 15 secondes. Les plantations de palmiers à huile sont l’un des principaux moteurs de cette catastrophe écologique.

De telles pratiques industrielles privent de nombreux animaux de leur cadre de vie naturel, accélèrent donc la disparition d’espèces menacées, comme les orangs-outans, mais aggravent également la crise climatique.

À cause de cette déforestation irresponsable, l’Indonésie se classe désormais au troisième rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, derrière la Chine et les États-Unis. La déforestation est la 2e cause du dérèglement climatique.

Nestlé et l’huile de palme

Au cours des trois dernières années, la consommation d’huile de palme du groupe Nestlé a pratiquement doublé, pour s’établir aujourd’hui à 320 000 tonnes par an. Cette huile de palme entre notamment dans la composition des barres chocolatées Kitkat. L’un des principaux fournisseurs auprès desquels le géant suisse de l’agroalimentaire s’approvisionne s’appelle Sinar Mas. C’est le premier producteur indonésien d’huile de palme.

Greenpeace a déjà alerté Nestlé à plusieurs reprises sur les atteintes très graves à l’environnement dont est responsable Sinar Mas. En décembre dernier, Greenpeace avait notamment fourni au géant agroalimentaire suisse des preuves des activités illégales menées par la compagnie indonésienne. Pour l’instant, Nestlé fait la sourde oreille…

Nestlé doit réagir rapidement ! D’autres grands groupes ont, eux, déjà pris leurs distances avec Sinar Mas. Ainsi, suite à une campagne lancée au printemps 2008 par Greenpeace via un clip parodiant la publicité Dove, l’une des marques du groupe, Unilever a fini par résilier ses contrats d’approvisionnement avec Sinar Mas. Kraft a fait de même, un peu plus tard.

A lire

Développer la gouvernance environnementale participative par le jeu

À travers la description d’un jeu sérieux (‘Serious Game’...

Et si la transition écologique devenait une aventure collective, au cœur de chaque métier

Comment passer de la prise de conscience des enjeux...

Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales

Le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Le système alimentaire mondial absent du débat à la COP29 sur le changement climatique ?

Heura Foods, La Vie, HappyVore et Planted co-signent une...

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Développer la gouvernance environnementale participative par le jeu

À travers la description d’un jeu sérieux (‘Serious Game’ (SG)) sur les enjeux de la gestion de l’eau dans le bassin de la rivière...

Vers un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique ?

Le cinquième Comité intergouvernemental de négociation (INC5) chargé d’élaborer un traité international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique s’est achevé tard...

Transition énergétique : le financement n’est pas un long fleuve tranquille

Début mai 2024, s’exprimant sur le financement de la transition énergétique, le président de la Banque mondiale rappelait que « nous avons besoin du secteur...