Les énergies renouvelables ont effectué un bond spectaculaire en 2005, mais le potentiel de la France doit lui permettre de faire beaucoup mieux et de combler dans les cinq ans son retard par rapport à ses voisins européens.
Phénomène nouveau : toutes les filières décollent. Un phénomène que le Président du syndicat des énergies renouvelables (SER), André Antolini, attribue à la fois à la hausse des prix du pétrole et aux incitations fiscales.
En un an, l’éolien a effectué un bond de 90%, les chaudières à bois individuelles ont explosé avec une augmentation de 127%, de même que les chaufferies solaires individuelles (+70% vendues), selon un bilan de l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Aujourd’hui, 14% de l’élécricité en france, 19% du chauffage et 1% seulement des carburants sont de source renouvelable. Avec une puissance d’un peu moins de 1.000 MW installés, la France figure en 9ème place européenne, loin derrière l’Allemagne (18.428 MW) et l’Espagne (10.027 KW).