Voici le documentaire sur l’industrie alimentaire qui a secoué les Etats-unis. Food, Inc. décortique les rouages d’une industrie qui altère chaque jour notre environnement et notre santé. Des immenses champs de maïs aux rayons colorés des supermarchés, en passant par des abattoirs insalubres, un journaliste mène l’enquête pour savoir comment est fabriqué ce que nous mettons dans nos assiettes. Derrière les étiquettes pastorales de » produits fermiers « , il découvre avec beaucoup de difficulté le tableau bien peu bucolique que les lobbys agro-alimentaires tentent de cacher : conditions d’élevage et d’abattage du bétail désastreuses, collusion entre les industriels et les institutions de régulation, absence de scrupules environnementaux, scandales sanitaires… Éleveurs désespérés, experts indépendants, entrepreneurs intègres et défenseurs du droit des consommateurs esquissent, chacun à leur manière, le portrait d’une industrie qui sacrifie la qualité des produits et la santé de ses clients sur l’autel du rendement.
– « Une nécessaire piqure de rappel » PREMIERE – « Aussi captivant qu’effrayant » STUDIO CINELIVE – « Portrait édifiant d’une agriculture qui ignore le simple bon sens et les erreurs du passées… » SCIENCES HUMAINES – « Un documentaire remarquable qui démonte point par point l’horreur du système agro-industriel. » AVOIR-ALIRE.COM – « Un documentaire qui nous éclaire crûment sur le contenu de notre assiette…. » SCIENCES & VIE JUNIOR – « Le documentaire choque et interpelle » LES FICHES DU CINEMA – « Un film coup de poing » AGRODISTRIBUTION – « FOOD, INC. est au supermarché ce que LES DENTS DE LA MER sont à la plage » VARIETY Extrait : première partie : Après ce film vous ne regarderez plus votre assiette de la même manière Colette Roos, journaliste à Rue89 et France Inter, a écrit au sujet du film : « Un monde où élever des vaches au pré serait un acte de résistance. Où l’on tuerait, dans un abattoir gargantuesque, 30.000 porcs par jour. Où il serait plus difficile d’obtenir le droit de visiter une usine de steaks qu’une centrale atomique. Où se faire servir un hamburger coûterait moins cher qu’acheter une pomme. Où les poulets, élevés dans le noir et engraissés trop vite, ne pourraient plus tenir sur leurs pattes. Un monde où la nourriture rendrait malade et où il serait impossible de savoir de quoi elle est faite. Ce monde, c’est celui que les chaînes de fast-food et, derrière elles, les industriels de l’agroalimentaire ont façonné. C’est celui que le documentariste Robert Kenner a choisi de montrer dans son film à charge, Food, inc. Les acteurs principaux ? Mc Donald’s ou Monsanto, mais aussi Tyson, IBP ou Smithfield, transformateurs de viande qui contrôlent des millions de bêtes et décident du sort de fermiers désespérés et surendettés. Face à ces entreprises qui ruinent l’environnement autant que la santé de leurs clients, nul salut à attendre des instances de régulation américaines, infiltrées par d’ex-cadres de l’agroalimentaire. Le seul mode d’action possible ? S’informer pour comprendre pourquoi les calories les moins chères à l’achat sont aussi les plus coûteuses pour la planète, les humains et les animaux qu’ils exploitent. Un avertissement adressé à ses compatriotes, mais aussi valable ici, où des lobbies travaillent à affaiblir la règlementation européenne et des entreprises, à s’approprier le vivant. Consommateurs, vous êtes ce que vous mangez. Et vous forgez le monde de demain par ce que vous achetez ».Ce que vous allez apprendre avec Food, Inc.
Dans les années 70, le top 5 des emballeurs de viande bovine contrôlait environ 25% du marché. Aujourd’hui, les 4 plus grosses entreprises détiennent plus de 80% du dit marché. A la même époque, les Etats- Unis comptaient des milliers d’abattoirs produisant la majorité du boeuf vendu. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13. Un supermarché moderne a, en moyenne, 47 000 produits ; la majorité de ceux-ci a été produit par seulement une poignée d’entreprises de l’agroalimentaire. En 1998, le Département de l’Agriculture des USA (USDA) a décidé de faire des tests bactériologiques contre la salmonelle et certains E. coli (bactérie intestinale). Ainsi, si une usine échouait plusieurs fois à ces tests, l’USDA pouvait la faire fermer. Après avoir été traîné au tribunal par les associations de producteurs de viandes et de volailles, le Département de l’Agriculture n’a désormais plus ce pouvoir. En 2007, 73 000 personnes ont été atteintes du virus E. coli. En 1972, l’Administration de l’Alimentation et des Drogues (FDA) a conduit 50 000 inspections sanitaires. En 2006, ce nombre est tombé à 9164 contrôles. Sous l’administration Bush, la FDA avait à sa tête l’ancien vice-président de l’Association Nationale des Robots de Cuisine. Toujours, sous Bush, le chef d’équipe de l’UDSA était un ancien chef du lobby de l’industrie bovine à Washington. Avant de se reconvertir dans l’agro-business, Monsanto était une industrie chimique qui a produit, entre autres choses, des pesticides (DDT) et l’Agent Orange (un défoliant utilisé pendant la guerre du Vietnam). Le juge de la Cour Suprême, Clarence Thomas était un avocat de Monsanto à la fin des années 70. Alors qu’il était en poste à la Cour Suprême, Mr Thomas a écrit, dans une affaire, une opinion majoritaire qui a aidé Monsanto à faire respecter ses brevets de semences. Avec 32 000 cochons tués par jour, l’entreprise Smithfield de Tar Heel en Caroline du Nord est le plus gros abattoir du monde. En moyenne, un américain mange plus de 90 kg de viandes pas an. 30% des terres américaines servent aux plantations de maïs. 1 américains sur 3, né après 2000 va contracter un diabète précoce.¨Pour les minorités, ce ratio peut monter à 1 sur 2.
FOOD,inc : le site français
Bonjour à tous,
Juste pour vous informer du fait que le site Français du film est visible à cette adresse : http://www.foodinc-lefilm.com/
Le site est très complet et explique bien la démarche du réalisateur.
Pleins d’ infos en plus sont au rendez vous et les dates de projection au Festival International du Film d’Environnement et au Salon Marjolaine.
J’ai vu le film en avant première et personnellement je suis révolté.
Il faut que tout le monde réagisse ça ne peut pas durer!
FOOD,inc : le site français
vous avez raison , ça ne peut plus durer mais attention aux informations qu’on diffuse: e.coli n’est pas un virus mais une bactérie,présente dans les intestins et responsable d’infections urinaires, bien connues et difficile à détruire.