70% des Européens pensent qu’il faudrait une catastrophe écologique pour que la communauté internationale prenne de sérieuses mesures en faveur de la protection de l’environnement. Ils sont même 79% des Français et des Anglais à partager cet avis, selon une étude online dans 6 pays européens (l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas) et publiée le 4 juillet 2005 par TNS Sofres.
Près de 60% des Européens réclament une législation internationale en faveur de l’environnement A la veille du sommet du G8 dont l’un des thèmes concerne les changements climatiques, 59% des Européens plébiscitent une législation internationale. Celle-ci – avec pour mission de réduire l’impact des plus grands pollueurs de la planète – résoudrait les problèmes environnementaux du monde, selon les Européens interrogés. Dans un deuxième temps, 14% des Européens jugent que la responsabilité de l’environnement incombe aux individus. 9% seulement d’entre eux considèrent que les meilleurs résultats seraient obtenus grâce à une législation nationale visant à limiter l’impact environnemental des entreprises. En Allemagne, près des trois-quarts des personnes interrogées (73%) sont tout à fait d’accord avec une législation internationale, pour la moitié seulement en France (52%) et en Italie (50%). Quant aux responsabilités individuelles et nationales, la France se situe dans la moyenne européenne (16% en faveur de la responsabilisation des individus et 6% pour la législation nationale). Les Pays-Bas sont les moins exigeants à l’égard des individus (8% des réponses). Peut-être sont-ils déjà suffisamment sensibilisés aux problématiques de l’environnement ? Les Espagnols, quant à eux, sont les plus exigeants à l’égard de leur gouvernement. Ils sont 15% à soutenir une législation nationale. Un autre phénomène est spécifique à notre pays. 17% des Français demandent aux entreprises d’être responsables en matière d’environnement envers leurs différents interlocuteurs (actionnaires, clients, salariés, etc.). La moyenne européenne est de 7% seulement. Un optimisme global sur l’avenir de notre environnement planétaire De manière surprenante, les Européens sont optimistes. Même si la moitié d’entre eux juge la qualité de leur environnement moyenne (52%), voire faible (24%), tout n’est pas perdu. 65% d’entre eux affirment que des décisions immédiates peuvent inverser les dommages et rendre le monde plus sûr pour les 50 années à venir. C’est en France et en Espagne que cet optimisme est le plus élevé. 71% des Français et 73% des Espagnols sont favorables aux décisions immédiates. Les Pays-Bas sont les moins optimistes (51%). A l’inverse, 9% des Européens pensent qu’il est trop tard pour agir. Les Européens considèrent que leur gouvernement devrait investir dans les énergies renouvelables Si le domaine d’action gouvernemental jugé prioritaire par 26% des Européens est, sans surprise, la réduction de la pollution, l’énergie renouvelable semble aujourd’hui incontournable. Près d’un tiers des Européens (31%) souhaite que leur gouvernement investisse davantage dans les énergies renouvelables. Ce chiffre est de 38% en Allemagne. Nous observons également quelques particularités nationales : – Les Français ne se sentent pas concernés par la gestion de l’énergie (5% des réponses). En revanche, la protection de la nature leur semble plus primordiale (20% des réponses). – 17% des Anglais estiment que leur gouvernement doit concentrer ses efforts sur le recyclage des déchets industriels et domestiques. – 19% des Italiens sont favorables aux programmes de tourisme vert et à l’amélioration des transports publics. Etude réalisée sur notre Access Panel Online Européen : 6th DimensionTM Cette étude a été effectuée en mars 2005 auprès de 1 000 personnes âgées de 16 ans et plus, échantillon représentatif de la population nationale de six pays européens. Ces personnes ont été interrogées sur notre Access Panel Européen online dans les six pays suivants : Angleterre, Allemagne, Espagne, France, Italie et Pays-Bas.