Saviez-vous qu’au Bangladesh, les travailleurs et travailleuses de l’industrie textile gagnent autour de 3€ par jour ?
Or, pour vivre décemment et couvrir leurs besoins fondamentaux, chaque famille devrait gagner minimum 12€ par jour. En moyenne dans le monde entier, les personnes qui fabriquent nos vêtements gagnent 2 à 5 fois moins que ce dont ils ont besoin pour vivre décemment.
Et ce n’est pas tout !
- 80% : ce n’est pas une super réduc’, mais bien le pourcentage de vêtements qui finissent dans une décharge ou sont incinérés !
Les droits humains et la planète ne sont pas en soldes !
En ce jour de Black Friday, interrogeons-nous sur ce qui se cache derrière les promos et discounts : la fast-fashion est bâtie sur un modèle de surproduction, qui exploite les personnes qui fabriquent nos vêtements et ne respecte pas les limites de la planète !
Poussons les marques et les industriels de la fast fashion à prendre leur responsabilité !
Pour le Black Friday, œuvrons ensemble pour une mode équitable : exigeons de l’Union Européenne qu’elle garantisse un salaire vital pour celles et ceux qui fabriquent nos vêtements !
Comment ?
Rejoignez la campagne Good Clothes, Fair Pay !
La campagne Good Clothes, Fair Pay (Pour une mode responsable, un salaire juste) est une initiative citoyenne européenne (ICE) : un instrument de démocratie participative qui permet aux citoyen·ne·s d’interpeler directement la Commission européenne. Si nous atteignons 1 million de signatures, celle-ci devra répondre. En 2013, la première ICE à atteindre 1 million de signatures, Right2Water, a conduit à l’inclusion du droit à l’eau potable et à l’assainissement au cœur des politiques européenne, puis quelques années plus tard à la directive eau potable. Cette campagne est menée par une coalition citoyenne, et soutenue par des ONG et des expert·e·s des salaires vitaux.
Une Initiative citoyenne européenne
Good Clothes, Fair Pay (Bons vêtements, salaire décent)
Nous invitons la Commission européenne à proposer une législation obligeant les entreprises actives dans le secteur de l’habillement et de la chaussure à exercer un devoir de vigilance en ce qui concerne les salaires minimums vitaux dans leur chaîne d’approvisionnement.
La législation doit atteindre les objectifs suivants :
- compléter et renforcer le «cadre de l’Union relatif à la gouvernance d’entreprise durable» et la «directive de l’UE relative à des salaires minimaux adéquats»;
- exiger des entreprises qu’elles recensent, préviennent et atténuent les incidences négatives sur le droit fondamental à un salaire minimum vital, le droit à la liberté d’association et le droit de négociation collective;
- réduire la pauvreté dans l’Union et dans le monde, en accordant une attention particulière à la situation des femmes, des migrants et des travailleurs sous contrat précaire ainsi qu’à la nécessité de lutter contre le travail des enfants;
- interdire les pratiques commerciales déloyales qui causent des préjudices réels et potentiels pour les travailleurs du secteur de l’habillement et de la chaussure ou y contribuent et promouvoir des pratiques d’achat équitables;
- donner aux consommateurs un droit à l’information sur les entreprises du secteur de l’habillement et de la chaussure;
- améliorer la transparence ainsi que l’obligation de rendre des comptes des entreprises du secteur de l’habillement et de la chaussure.
L’objectif et d’atteindre 1 million de signatures.