Pour sa 4e édition, Earth Hour a vu se mobiliser 125 pays dans le monde, soit 37 de plus que l’année passée. Ce sont plus de 4000 villes qui ont célébré ensemble Earth Hour samedi soir dernier, de 20h30 à 21h30. De Paris à Sydney, en passant par Pekin, Berlin, Londres ou encore Rome, les lumières des monuments les plus connus se sont éteintes au gré des fuseaux horaires, formant une sorte de vague d’obscurité.
« Earth Hour est un événement mondial fédérant des centaines millions de personnes et leur permettant d’exprimer leurs préoccupations face aux effets dévastateurs du changement climatique », déclarait Jim Leape, Directeur général du WWF.
Paris, la ville lumière, a éteint près de 250 de ses bâtiments et monuments dont Notre-Dame, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Louvre. Pour célébrer cet évènement, les Parisiennes et Parisiens se sont réunis au pied de la Tour Eiffel autour d’un énorme nombre « 60 » composé de 1600 bougies. Les parisiens ont été rejoints par les citoyens des 250 villes en France, dont la plupart des grandes villes dont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg, Toulouse.
« Avec Earth Hour, le WWF a démontré qu’il était possible de réveiller les consciences sur l’ensemble de la planète au sujet du péril climatique. Il y a aujourd’hui un scepticisme après l’échec de Copenhague et l’échec de Doha. Il faut montrer de l’espérance, du rêve pour dire que le WWF restera constant dans son combat pour transmettre aux générations futures une planète vivante et joyeuse. Earth Hour est la manifestation mondiale contre le réchauffement climatique » a déclaré Serge Orru, Directeur général du WWF-France.
« Il ne suffit pas de faire des lois, des décrets, il faut aussi une adhésion du grand public à cette cause, à cette nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, et je crois que cela passe par des événements symboliques comme celui de ce soir » a déclaré Jean Jouzel, Vice-président du GIEC.