C’est par cette accroche que le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire a lancé, du 1er au 7 avril, la sixième édition de la Semaine nationale du développement durable sur le thème « Production et consommation durables ».
Une façon de saluer toute initiative industrielle respectueuse des conditions de fabrication d’un produit, de travail pour ceux qui le réalise, mais aussi d’évolution et de destruction des matières qui le composent.
Le ministre de l’écologie promeut un mode de consommation « responsable » mais qu’en est-il du comportement réel des consommateurs français ?
Une étude réalisée en février 2008 par le cabinet indépendant Ethicity, nous apprend que les ¾ des français reconnaissent la nécéssité d’agir pour le développement durable. Une prise de conscience qui se traduit encore de manière inégale selon les tranches d’âge et le pouvoir d’achat, mais qui est suffisamment réelle pour que tous les secteurs de l’économie prennent la mesure explosive de ces nouveaux réflexes de consommation. 24,5 % des Français associent la consommation responsable à l’idée de consommer mieux (des produits labellisés, certifiés éthiques, sources de moins de pollution), la plupart ne se contente plus d’un éco discours, mais attendent que les actes se joignent à la parole.
L’industrie cosmétique tend depuis longtemps l’oreille à cette attente, et beaucoup d’initiatives originales et « propres » ont déjà vu le jour en France comme à l’étranger : elles seront présentes sur Creative 2008 en octobre pour marquer une fois encore l’orientation de l’industrie des produits de la beauté vers un « emballement durable ».