Aujourd’hui le développement durable est partout, mis à toutes les sauces. Les grands prédicateurs de cette nouvelle religion nous somment de nous comporter en « écocitoyen », sous peine de sacrifier les générations futures. Pour autant, le développement durable profite-t-il à tous ? Aux entreprises, aux ONG, sans aucun doute : le business environnemental fait recette. Les pays riches y trouvent leur compte. Mais les pauvres, au Nord comme au Sud ? Rien n’est moins sûr constate Sylvie Brunel.
Présentation par l’éditeur : Et si l’idée du développement durable n’était qu’une ruse des pays du Nord pour mieux dominer ceux du Sud ? Nouveau mot d’ordre de tous les acteurs de la mondialisation, ce slogan à la mode est aussi devenu un business profitable qui joue sur l’industrie de la peur. La notion de développement durable, qui remonte aux années 1970, s’impose sur la scène internationale en 1992 au sommet de la Terre de Rio de Janeiro : alors que le développement était dirigé vers les sociétés qui devaient en tirer des avantages, la notion de développement durable met pour la première fois en avant le respect de la planète et des équilibres naturels. Sylvie Brunel prône, quant à elle, un développement qui profiterait avant tout aux hommes. Est-ce encore possible ? Dénonçant les contrevérités, les idées reçues et les mauvais combats, enfin un livre salutaire sur une question dont on a pas fini d’entendre parler…Au sommaire
– La nouvelle Fable des trois petits cochons – Sauver la planète plutôt que l’humanité ? – Repenser nos modes de production – Un concept impérialiste ? – Durable pour qui ? – Le mythe du paradis perdu – L’Afrique laboratoire du développement durable ! – Le changement climatique, une « merveilleuse opportunité » – Des peurs infondées A qui profite le développement durable ? de Sylvie Brunel – Editeur : Larousse – Parution : 13/06/2008 – 162 pages – EAN13 : 9782035839725 – Prix public : 9,90 €
A qui profite le développement durable ?
Propos racoleurs, raccourcis logiques, citations hasardeuses des chiffres… Il y a bien des raisons de critiquer cet ouvrage. Pourtant, l’auteur pose des questions essentielles et trop rarement posée: ne risque-t-on pas de voir le concept abstrait de « Planète » supplanter la nécessité de s’intéresser d’abord à l’humain? A lire avec un œil critique, mais intéressant car bouscule certaines idées établies.