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Lettre Infos 21 du Comité 21 : Réseau des acteurs du développement durable

Spécial Alimentation Durable

Exemples de ses adhérents, associations, entreprises et collectivités

Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de Elior Group, La Poste, Nantes Métropole, la Ville de La Flèche, la Ville de Marseille et la Fondation Nicolas Hulot pour la stratégie globale sur l’alimentation durable, de Terrena, du Conseil régional des Pays de la Loire et du Lot-et-Garonne pour le soutien à l’agriculture durable, d’Elior, SNCF, Triballat Noyal, du Conseil départemental de Loire Atlantique, du Conseil départemental des Vosges, de l’ADEME et GoodPlanet pour la sensibilisation, l’éducation et la recherche, de Egis et BLEU-BLANC-COEUR pour l’amélioration nutritionnelle des populations locales Des exemples à retrouver juste après l’édito de Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21 : «  De la fourche à la fourchette : respect des Hommes et de la Nature« 

Edito 2016

De la fourche à la fourchette : respect des Hommes et de la Nature

Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21
Catherine Decaux, directrice générale du Comité 21
Tous les Objectifs de développement durable sont fondamentaux et articulés les uns aux autres. L’Objectif Faim Zéro en est la démonstration parfaite. Il couvre à la fois les activités de production, leur dimension économique et les innovations, mais aussi les impacts sur les écosystèmes, aussi bien que la consommation et ses enjeux de sécurité et de qualité alimentaire. Dans une approche de développement, il faut se rappeler que 795 millions de personnes sont chroniquement sous-alimentées dans le monde, ce qui est bien souvent une conséquence directe des dégradations environnementales, des sécheresses et de l’appauvrissement de la biodiversité. Dans d’autres régions du monde plus proches de nous, c’est davantage la question de la qualité nutritionnelle qui se pose, même si ici aussi, des personnes ne mangent pas à leur faim, ce qui est inacceptable.

Relever cet enjeu implique d’encourager des pratiques agricoles durables : améliorer les moyens d’existence et les capacités des petits paysans, permettre une égalité d’accès à la terre, aux technologies et aux marchés. Cela implique aussi une coopération internationale pour assurer les investissements dans les infrastructures et technologies qui améliorent la productivité agricole. Et tout ceci doit se faire en préservant et en restaurant, les sols, l’eau et la biodiversité.

En France, cet Objectif 2 concerne de nombreux ministères puisqu’il implique en plus de l’Agriculture, la Santé, l’Environnement mais aussi la Recherche. Les pratiques agricoles évoluent régulièrement et sont encouragées à réduire sensiblement l’usage des produits phytosanitaires, pour préserver l’environnement… mais aussi les agriculteurs. Le concept d’agro-écologie a ainsi pris une place croissante et est promu par Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, comme il l’a rappelé lors de la Conférence environnementale 2016. Il s’agit de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement et à préserver les ressources naturelles, dans une approche systémique qui considère l’exploitation agricole dans son ensemble.

Les acteurs de la société civile jouent un rôle important et de nombreuses initiatives qui concourent à l’atteinte de cet Objectif existent de longue date : soutien à une agriculture durable, recherche, amélioration nutritionnelle de populations locales, sensibilisation et éducation. Je vous laisse en découvrir des illustrations à travers ces témoignages de nos adhérents.

– Catherine Decaux, directrice générale – decaux@comite21.org

Stratégie globale sur l’alimentation durable

Elior Group

Elior Group : des approvisionnements de qualité et de proximité Dans le cadre de sa politique achats responsables qui progresse chaque année, Elior Group s’engage au quotidien à réduire son empreinte environnementale en référençant des produits responsables. Fruits et légumes, viandes et charcuterie, pain, etc., Elior travaille aux côtés des clients et des producteurs locaux dans les régions pour développer des filières durables et adaptées aux enjeux de la restauration. Dans tous les pays où le Groupe est présent, il s’approvisionne en produits bio depuis de nombreuses années. En 2015, plus de 2 600 produits bio sont référencés. En France, Elior a développé un outil exclusif qui positionne dans chaque région française l’ensemble des producteurs locaux permettant leur géolocalisation instantanée autour du site d’un client ; 11 000 ont déjà été géolocalisés. A travers ses Produits Sélection Elior, Elior met en valeur des produits de terroir dont la production est encadrée par un cahier des charges. Ils doivent répondre à trois critères : un produit de qualité, exprimant le meilleur des terroirs, cultivé dans le respect de la terre et de l’environnement. Après le succès d’une première opération portant sur plus de 160 tonnes de clémentines sous label IGP (indication géographique protégée) commandées à un groupement de 70 producteurs corses, 300 000 « Melons Sélection Elior » ont été consommés durant l’été 2014, en partenariat avec une dizaine de producteurs des trois bassins régionaux traditionnels (Sud-Ouest, Sud-Est et Centre-Ouest). En 2015, Elior a proposé à ses convives du cantal, produit à partir de lait d’animaux nourris exclusivement d’herbe et de foin de prairie naturelle. En 2016, les kiwis de l’Adour étaient à l’honneur. Cette démarche participe à la sensibilisation de nos milliers de convives à une alimentation responsable. – Pour en savoir plus. – Judith Laloupo – judith.laloupo@eliorgroup.com

La Poste

La Poste met en place une politique de restauration responsable Le Groupe La Poste, à travers sa politique RSE, souhaite à la fois assurer ses missions traditionnelles de service public et développer de nouvelles activités d’intérêt général en intégrant une dimension développement durable dans toutes ses activités et ses projets. C’est dans ce cadre que La Poste a notamment mis en oeuvre de nombreuses actions visant à promouvoir une alimentation saine pour les convives et respectueuse de l’environnement. Ainsi, les partenaires s’engagent à mieux gérer les ressources en adaptant leurs offres. Ainsi, l’approvisionnement en produits Bio et locaux variés, l’élaboration de menus par une diététicienne, la cuisine végétarienne sont mis à l’honneur au sein des restaurants du Groupe La Poste. L’objectif : garantir l’équilibre alimentaire pour les convives, mais également adapter les plats aux goûts des convives et, par ce biais, limiter le gaspillage. Enfin, la Semaine du développement durable, du 30 mai au 5 juin 2016, sera l’occasion de sensibiliser et d’accompagner les collaborateurs du Groupe La Poste aux écogestes. Chaque année, un bilan annuel sera réalisé sur les 140 points de restauration ; le premier aura lieu à la fin du premier trimestre 2017 pour l’année 2016. – Loan Chau – loan.chau@laposte.fr

Nantes Métropole

Un Calculateur de performance des événements … qui tient compte de l’alimentation Le Calculateur de Performance de l’industrie française de l’événement permet d’évaluer tant au niveau de chaque manifestation que de la filière dans son ensemble, l’empreinte environnementale – dont les déchets et l’alimentation responsable -, les retombées économiques, les retombées fiscales territoriales et nationales, les retombées sociales, scientifiques, touristiques, médiatiques et territoriales, des événements et des sites d’accueil en France. Initiateurs et leaders du projet, UNIMEV (Union Française des Métiers de l’Événement) et le Comité Régional du Tourisme Paris Ile-de-France se sont associés à Paris Region Entreprises, au Comité des Expositions de Paris et à Nantes Métropole pour financer son développement. Le groupement Green Evénements Conseil et Verteego, retenu à l’issue d’un appel d’offres, a assuré la maîtrise d’oeuvre de la conception et de la mise en exploitation du calculateur. Première mondiale dans le secteur de l’événement de par l’ampleur de ses champs d’évaluation et son processus de développement collectif, ce Calculateur on-line est disponible pour les adhérents et parties prenantes d’UNIMEV sur lecalculateur.fr. – Communication : ag.monot@unimev.fr

Ville de La Flèche

La Flèche apporte une attention particulière au contenu des assiettes ! La ville de La Flèche assure en gestion directe et en liaison froide le service de restauration dans le respect du plan de maîtrise sanitaire. Plus de 900 repas sont fabriqués chaque jour pour les restaurants scolaires, le portage et la petite enfance, ainsi que 12 000 repas par an pour le centre d’hébergement. Tous les repas sont élaborés avec les services d’une diététicienne et tiennent compte de la saisonnalité des produits. Un critère environnemental a été mis en place pour la préparation des marchés publics où sont pris en compte diverses initiatives responsables (recyclage, gestion des déchets, traitement des eaux de pluie, gestion des emballages, etc…) ainsi que les provenances des produits. De plus, certains marchés sont exclusivement dédiés au BIO (poulet, pomme, poire, nectarine, pêche, BOF, légumes). Les produits de la mer proviennent de pêche durable et les boites de conserves de l’agriculture raisonnée. Conséquences, les préparations de la cuisine centrale sont composées de 44,7 % de produits en circuits courts et 11,13 % de produits Bio. Les produits frais quant à eux représentent 70,4 %. Cerise sur le gâteau, toutes les barquettes utilisées pour la distribution des plats sont recyclables, pour un impact environnemental minimisé. – Pour en savoir plus – Mickaël Devaux – m.devaux@ville-lafleche.fr

Ville de Marseille

Marseille participe au projet « Food Smart Cities For Development » La ville de Marseille a décidé de s’impliquer dans l’alimentation durable en participant au projet « Food Smart Cities For Development », lancé par Milan avec le soutien financier de l’Europe de 108 520 euros. Le projet durera de janvier 2015 à décembre 2016 et réunit les villes de Marseille, Milan, Turin, Barcelone, Bilbao, Gand, Bruges, Utrecht et Thessalonique. Un guide de bonnes pratiques sur l’alimentation durable sera édité. L’organisation d’ateliers d’échanges et de concertation pour les services municipaux et quelques organismes externes à Marseille permettra d’engager une réflexion pour définir la communication sur l’alimentation durable à mener vis-à-vis du public ainsi que la préfiguration d’une politique d’alimentation durable en accord avec le Pacte alimentaire durable de Milan que Marseille a signé aux côtés de 116 autres grandes villes du monde, le 15 octobre 2015. – Pour en savoir plus. – Jean-Paul Magnien – jpmagnien@mairie-marseille.fr

Fondation Nicolas Hulot

La Fondation Nicolas Hulot accompagne la restauration collective avec «Mon Restau Responsable® » La Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Restau’Co ont créé Mon Restau Responsable®, un outil adressé aux restaurants collectifs, cantines scolaires, entreprises, hôpitaux qui veulent proposer à leurs convives une alimentation responsable et respectueuse de l’environnement. L’objectif ? Mettre en place une démarche complète en matière de développement durable au sein de l’établissement : bien-être des convives, approvisionnement de produits de qualité et de proximité, réduction du gaspillage, sensibilisation aux bonnes pratiques alimentaires, promotion d’un ancrage territorial fort. Un questionnaire d’auto-évaluation et la démarche Mon Restau Responsable sont deux outils complémentaires pour atteindre cet objectif. Le restaurant qui s’engage reçoit de manière participative une garantie pour valoriser son engagement. – Vidéo explicative de la démarchePour en savoir plus. – mon-restau-responsable@fnh.org

Soutien à l’agriculture durable

Terrena

La coopérative Agricole Terrena rejoint le Comité 21 Grand Ouest ! Depuis ses origines, en 1887, Terrena est au service de l’intérêt de ses adhérents agriculteurs. Aujourd’hui, plus de 22 000 exploitations agricoles et 13 998 salariés composent notre Groupe coopératif reconnu pour ses valeurs et sa crédibilité économique. Pour relever le nouveau défi de notre siècle, produire mieux avec moins, Terrena engage un projet stratégique ambitieux, ouvert, et fédérateur : La Nouvelle Agriculture®. Visionnaire avec le lancement en 2008 de l’Agriculture Ecologiquement Intensive (AEI), Terrena passe aujourd’hui à la vitesse supérieure en déployant La Nouvelle Agriculture® sur l’ensemble de ses filières et de ses productions. Les produits NA – La Nouvelle Agriculture® s’adressent à des consommateurs attentifs aux conditions de production et aux modes d’élevage, autant qu’à la qualité des aliments. La Nouvelle Agriculture® leur apporte l’assurance de produits de proximité, issus de modes de production plus naturels, accessibles en prix, bons en goût et apportant un bénéfice nutritionnel. La démarche RSE de Terrena prolonge naturellement cette initiative. – Pour en savoir plus. Joy Thorne – jthornes@terrena.fr

Conseil régional des Pays de la Loire

Un Plan d’actions prioritaires pour l’agriculture adopté en Pays de la Loire Malgré ses réussites et ses nombreux atouts, l’agriculture ligérienne n’échappe pas à la crise profonde que traverse l’agriculture française. C’est pourquoi le Conseil régional des Pays de la Loire a adopté le 26 février dernier un Plan d’actions prioritaires pour l’agriculture en Pays de la Loire. Ce Plan d’action régional s’articule autour de six priorités : débloquer rapidement l’instruction et le paiement des aides 2015 ; accompagner les agriculteurs en difficultés ; soutenir l’investissement pour favoriser la modernisation des exploitations et l’installation des jeunes ; développer l’approvisionnement local dans la restauration collective ; décréter un moratoire régional et une revue générale des normes régionales renforcer la compétitivité de l’agriculture et de l’agro-alimentaire des Pays de la Loire, en termes financiers, le plan d’action régional représente un volume de près de 4 M euros de crédits régionaux supplémentaires générant près de 7M euros de crédits totaux (avec l’effet levier du FEADER) et va conduire au déblocage dans les semaines à venir de près de 52 M euros d’arriérés de paiement ou d’avances sur les aides agricoles 2015. – Pour en savoir plus

Lot-et-Garonne

Le Lot-et-Garonne récompensé pour « Territoire Bio Engagé » Le Lot-et-Garonne est le 1er département bio de l’Aquitaine, et prochainement de la future grande Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Les efforts fournis par le Conseil départemental afin de soutenir le développement de la filière bio associés à ceux des producteurs lot-et-garonnais ont permis de dépasser les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement en 2009 en terme de surfaces agricoles utiles engagées en bio. Depuis 2008, la surface agricole en bio est ainsi passée de 8 558 à 18 159 hectares et permet au département de dépasser le seuil des 6% de surface agricole cultivée en bio. Le Département est ainsi la 14ème collectivité territoriale lot-et-garonnaise à recevoir le label, puisque 13 communes ont déjà reçu ce prix. Cette réussite tient notamment au soutien important du Département à l’agriculture bio, notamment pour les nouveaux installés et les organismes chargés de la promotion et de la formation dans le domaine. Ainsi, depuis 2009, 82 installations en bio ont reçu le soutien du Département pour un montant d’aides globales de 492 000 euros. – Pour en savoir plus. – Jacques Del Aco Aguirre – jacques.delarcoaguirre@lotetgaronne.fr

Sensibilisation – Education et Recherche

Elior

Des ruches pour préserver la biodiversité et garantir les ressources alimentaires En cohérence avec les engagements Groupe en matière de RSE et de développement durable, Elior entreprise s’est engagée en 2016 aux cotés de la société ekodev pour préserver la biodiversité et promouvoir la filiale apicole. Les abeilles sont essentielles au maintien des écosystèmes sur Terre. Elles sont indispensables à l’alimentation en assurant près de 80% de la pollinisation des espèces végétales soit un tiers des ressources mondiales. Deux ruches ont ainsi été installées en mars dernier sur la Base de Défense à Creil, dans l’Oise. Au-delà de la sensibilisation aux enjeux de la biodiversité et de l’alimentation responsable, les animations prévues sur le site (installation, récolte du miel, dégustation, etc.) permettent aussi de renforcer le lien social en fédérant les collaborateurs autour d’un projet innovant et en partageant finalement la dégustation d’un miel local ! Une opération gagnante pour tous les acteurs concernés : apiculteur, restaurateur, client et convives. – Pour en savoir plus. – Vincent Cossac – vincent.cossac@elior.com – Thomas Chauveau – tchauveau@ekodev.com

SNCF

Des produits maraîchers en gare pour avoir la pêche ! La SNCF s’associe aux maraîchers et aux producteurs pour proposer dans les gares plusieurs services de produits frais à récupérer chaque semaine et ainsi retrouver la saveur des produits cueillis à maturité et cultivés dans des exploitations locales. En Ile-de-France, les « Paniers Fraîcheur », en association avec les Chambres d’Agriculture d’Île-de-France et de Seine-et-Marne, proposent des paniers de légumes et de fruits frais de saison. Des maraîchers locaux vendent leurs produits sur les quais d’une quarantaine de gares d’Île-de-France. Les voyageurs peuvent acheter à la descente du train des fruits et légumes fraîchement récoltés, et les cuisiner grâce aux fiches distribuées par le producteur ou téléchargeables directement sur le site. Ces fiches recette sont développées en collaboration avec les apprentis cuisiniers de l’École de Paris des Métiers de la Table, du Tourisme et de l’Hôtellerie, encadrés de leurs formateurs ; ainsi que la Chambre d’Agriculture Interdépartementale d’Île-de-France. Le site permet d’obtenir un renseignement ou de suggérer une amélioration du service, et pour les producteurs de faire connaitre leur intérêt pour y participer. – Pour en savoir plus. – panier.fraicheur@sncf.fr

Triballat Noyal

Triballat Noyal lance un menu bon pour la planète ! L’entreprise Triballat Noyal, basée à Noyal-sur-Vilaine en Bretagne, allie Tradition et Innovation pour développer de nouveaux marchés dans les domaines de la Bio, des fromages, du végétal et de la nutrition. En partenariat avec O2m Conseil et la Fondation Good Planet, l’entreprise a lancé en octobre dernier l’opération « Menu Climat ». Le principe : Les participants calculent le CO2 évité lorsqu’ils commandent des produits « qui plaisent au gourmand et à l’environnement ». Un site internet permet de faire le bilan des gains CO2 liés à leurs menus plus écoresponsable. Ils reçoivent un kit pédagogique composé de 2 affiches, 20 chevalets de table et de 20 sachets de 10 graines de soja à germer. Pour les champions du challenge, de nombreux lots sont à gagner. – Pour en savoir plus. – Lucas Le Provost – lucas.leprovost@triballat.com

Conseil départemental de Loire Atlantique

Le Conseil départemental de Loire Atlantique forme ses personnels à la cuisine évolutive En Loire-Atlantique : 3,6 millions de repas sont préparés et servis dans les restaurants scolaires des collèges. Le Conseil départemental a donc choisi de favoriser l’approvisionnement des restaurants scolaires en produits issus de l’agriculture biologique et/ou de circuits courts. Cette action, dans le cadre de la politique éducation du Département, s’est appuyée sur la formation de tous les chefs et seconds de cuisine à la cuisine évolutive et alternative, l’accompagnement des collèges à la mise en place de ces dispositifs, une plateforme de commercialisation et de distribution (Mangerbio44), ainsi que la mise en place d’animations sur le temps pédagogique (visite de fermes et animation sur le temps du repas). A ce jour, l’expérimentation a été conduite auprès de 49 collèges publics, ce qui représente 20 500 repas par jour. L’écho est favorable : environ 12% des achats alimentaires se font en produits issus de l’agriculture biologique et/ou de circuits courts et 1 repas sur 2 intègre un produit bio et/ou local. – Laurence Corgnet – Laurence.CORGNET@loire-atlantique.fr

Conseil départemental des Vosges

Le Conseil départemental des Vosges sensibilise au gaspillage alimentaire Le Conseil départemental des Vosges, s’est associé en 2014 à l’année européenne et nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, dans le cadre de son opération écocitoyenne « Vosges, le plus beau est avenir… », en proposant aux acteurs Vosgiens de mettre en place une action ciblée autour de l’alimentation. Le Département a activement participé à cette opération en proposant deux journées de formation aux associations et travailleurs sociaux sur l’outil pédagogique « A table », édité par CANOPE. Il a également rédigé un livret « alimentation durable et responsable » comprenant des informations générales autour de l’alimentation, la présentation d’animations liées à l’alimentation et des recettes simples et anti-gaspi. Et enfin, un jeu pédagogique intitulé « fais ta popote », conçu par des conseillères insertion-logement, a été réalisé. Ce jeu destiné aux petits et aux grands a comme objectif principal d’informer et d’établir une discussion autour de l’alimentation de façon ludique. – Pour en savoir plus. – Florence Coste – fcoste@vosges.fr

ADEME

L’ADEME lance IPMEécocon, avec un axe sur les déchets et le gaspillage alimentaire Le Programme d’investissements d’avenir (PIA) « Démonstrateurs de la transition écologique et énergétique et l’ADEME lancent l’Initiative PME « Eco-conception, économie de la fonctionnalité, réduction des déchets et du gaspillage alimentaire ». Cette offre de financements vise à soutenir des PME dans le cadre de projets innovants présentant un potentiel économique important. Les projets ciblés portent sur 3 axes : écoconception, économie de la fonctionnalité et accompagnement au changement de comportement vis-à-vis des déchets et du gaspillage alimentaire. Ils devront contribuer à l’élaboration, au développement ou au déploiement de méthodologies, de technologies, de services et de solutions novateurs. Chaque projet sélectionné recevra une aide financière sous forme de subvention, pouvant aller jusqu’à 200 000 €. Date limite de dépôt des dossiers : lundi 12 septembre 2016. – Pour en savoir plus. – Léonard Boniface – ipme.ecocirc@ademe.fr

GoodPlanet

La Fondation GoodPlanet lance « la solution est dans l’assiette » ! À l’occasion de la Conférence Paris Climat 2015, la Fondation GoodPlanet a lancé un vaste programme de sensibilisation, ludique, loin des discours moralisateurs : « La solution est dans l’assiette ! ». Sous l’égide de son président et fondateur Yann Arthus-Bertrand, 60 solutions et 100 initiatives exemplaires sont proposées pour permettre de réduire de manière très concrète les émissions de gaz à effet de serre générées par notre alimentation. Ce programme est destiné au grand public, tout en incluant l’ensemble des parties prenantes de la filière alimentation pour avancer tous ensemble vers un but commun : une alimentation permettant de concilier plaisir, santé et climat. De nombreux outils, adaptés à différents publics, ont été développés afin de diffuser ces messages et mobiliser le plus grand nombre (ebook, webdocs, calendriers, jeux de cartes, PLV magasins, concours, etc.). Le programme « La solution est dans l’assiette ! », qui se poursuit en 2016, est le fruit d’une collaboration entre de nombreux partenaires, notamment l’ADEME, Findus, le Groupe Casino, Engie, Vrai, Solocal, l’INC, France Télévision, l’AMF, l’Agence Bio et le PNUE. En 2016, GoodPlanet met l’accent sur trois thématiques du programme « La solution est dans l’assiette » : réduction de la consommation de protéines animales, respect de la saisonnalité, et lutte contre le gaspillage alimentaire. A cet effet, la fondation sera partenaire de l’édition 2016 de la Fête des Voisins (27 mai) avec la mise en avant de la lutte contre le gaspillage alimentaire. – Pour en savoir plus. – Thierry Touchais – thierry.touchais@goodplanet.org

Amélioration nutritionnelle des populations locales

Egis

Egis au Sénégal : l’utilisation des bordures d’autoroute de Keur Moussa pour un projet de culture maraichère Le concessionnaire de l’autoroute SENAC SA et les autorités sénégalaises ont trouvé un accord pour autoriser provisoirement des cultures sur les terrains aujourd’hui inoccupés et destinés à la construction de futures bretelles d’autoroute. De nombreuses variétés y sont cultivées : du piment Goana, de l’oignon vert à l’aubergine en passant par le maïs qui est une culture hivernale servant de brise vent. Ces cultures sont réalisées exclusivement par les femmes défavorisées vivant à proximité de la nouvelle infrastructure afin qu’elles subviennent aux besoins alimentaires de leurs familles. Le concessionnaire a procédé à la formation des femmes aux techniques maraichères et à l’aménagement du site (clôture, préparation du sol, choix de semis adaptés, construction de puit et bassins) dans le centre de formation agricole de Keur Moussa. De nombreuses démarches ont été faites afin de protéger les engagements et intérêts de chacun : interdiction des constructions d’habitation sauvages, contrôle de l’utilisation des ressources financières issues du projet maraicher, etc. Afin d’améliorer les conditions de travail des femmes dans les travaux de culture, plusieurs aménagements ont été réalisés comme un accès depuis la route principale, des puits à la pelle mécanique ou encore la mise à disposition de pompes. Ce projet, a été initié en 2013 dès le début de l’opération et mis en oeuvre en 2015. Il contribue donc à la fois à l’approvisionnement de proximité et à l’amélioration nutritionnelle des populations locales. – Eric Locquet – Eric.LOCQUET@egis.fr – Celine Grall – Celine.GRALL@egis.fr

BLEU-BLANC-COEUR

Bleu-Blanc-Coeur participe à un programme de recherche sur l’alimentation et l’agriculture durable ! Portée par la croissance démographique et de nouvelles habitudes alimentaires « au sud », la consommation mondiale de viandes et produits animaux qui a doublé ces 15 dernières années, va encore doubler dans les prochaines décennies. Baisser la consommation au Nord aura un impact faible. Améliorer la qualité nutritionnelle et surtout environnementale des produits animaux est un enjeu prioritaire. Certains nutriments sont d’origine exclusivement animale. Proposer des modes d’élevage qui améliorent la densité nutritionnelle des oeufs, laits et viande tout en diminuant leur impact environnemental est la voie d’avenir explorée par le programme de recherche AGRALID conduit par l’INRA avec BLEU-BLANC-COEUR. Le programme de recherche touche à sa fin, les solutions existent, la voie est étroite, mais il faut la suivre ; BLEU-BLANC-COEUR est chargée de la dissémination de ces résultats qui démontrent que la solution est à la hauteur des enjeux ! Manger moins et mieux au Nord, manger plus et surtout plus et mieux au Sud… – Pour en savoir plus. Amélie Binard – amelie.binard@bleu-blanc-coeur.com

Edito 2014

Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de Elior, Monoprix, Pays de la Loire, Besançon, Carquefou, Le Havre, CPIE et France Nature Environnement pour la LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE, de la Franche-Comté, La Somme et La Pommeraye pour le SOUTIEN AUX FILIERES LOCALES, de la Communauté Urbaine de Bordeaux et Miramas pour le DEVELOPPEMENT D’UNE AGRICULTURE EN VILLE, de RC2C, Belfort, Bordeaux, Colombes, Marseille, la Ligue de l’enseignement, l’UDAF et l’Université de Nantes pour la SENSIBILISATION, INFORMATION, RECHERCHE, enfin le point sur L’enseignement agricole et le développement durable.

Une trajectoire bien définie pour les années à venir !

2014 et 2015 vont être pour le Comité 21 et ses 470 membres deux années importantes ; elles seront témoin de la fructification des nombreuses initiatives positives qui se développent aujourd’hui. En effet, ces actions n’ont jamais été aussi nombreuses, surtout à l’échelon local. Le Comité 21 s’engage à valoriser les actions innovantes de ses adhérents pour contribuer à essaimer les initiatives et changer d’échelle. En premier lieu, le Comité 21 se mobilisera tout particulièrement en 2015 pour l’organisation en France de la Conférence mondiale des Nations Unies pour le climat, la 21ème conférence des parties et, en 2016, pour les 20 ans, ou plutôt les « 21 ans – 1995-2016 », de ce réseau multi-acteurs au service du développement durable. Ce sont deux échéances qui porteront notre stratégie, démontrant encore et toujours que c’est en développant nos capacités de collaboration, en inventant, en partageant que nous pourrons continuer de progresser ensemble. C’est le sens également du Club France développement durable, plateforme de coopération entre réseaux français que nous animons depuis Rio+20. Tourné vers la COP 21, il mettra en lumière des solutions et initiatives concrètes en faveur du Climat.
Gilles Berhault, président du Comité 21
Gilles Berhault, président du Comité 21
Dans les prochains mois, nos trois champs d’actions prioritaires – économie, territoire et éducation – approfondiront de nombreux sujets par des rencontres, des publications, des groupes de travail, des formations… à l’écoute et en accompagnement de ses membres. Un nouvel ouvrage Du quartier au territoire durable : agir ensemble pour des mobilités durables sera publié en avril prochain. Face à l’importance des enjeux, nous avons aussi besoin de nous projeter et d’écouter les experts, ce que permettent tant les travaux de prospective, du comité d’expert que la Revue Vraiment durable. L’activité « dialogue parties prenante » s’étoffe : en complémentarité des entreprises que nous accompagnons dans la concertation, nous avons lancé la co-construction d’un référentiel national en concertation avec de nombreux acteurs et le soutien du ministère de l’Ecologie et la Fondation de France. Après le succès de l’antenne des Pays de la Loire, le Comité 21 aura le plaisir dans quelques semaines d’annoncer la création d’une nouvelle délégation régionale, avant un véritable déploiement en 2015. Pour finir, je me permets de vous rappeler que notre association a besoin de vous ; sachez que notre motivation est à la hauteur de nos ambitions collectives. Je vous souhaite une nouvelle fois à tous une année 2014 riche de dialogue et d’innovation. C’est une année électorale importante pour les territoires, et aussi pour l’Europe. Espérons que nous saurons bien choisir les élus qui pensent que le développement durable est la boussole de toute décision. Ils peuvent compter sur le Comité 21, Comité français pour le développement durable, son Conseil d’administration et son Equipe, pour être à leur côté. Gilles Berhault, président du Comité 21

LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Elior

Elior propose une offre alimentaire saine tout en limitant le gaspillage alimentaire Elior, leader de la restauration collective, souhaite transmettre de bons comportements alimentaires à ses clients avec une offre saine et équilibrée. Engagé depuis de nombreuses années dans la lutte contre le gaspillage, notamment en milieu scolaire avec l’opération « Chasse au gaspi », Elior a déjà sensibilisé plus de 400 000 élèves depuis 2010. Au quotidien, l’attention portée à la qualité des produits, l’amélioration des techniques culinaires et des outils de gestion pour réduire les pertes sont des exigences intégrées dans ses processus de préparation des repas. En 2013, Elior a officialisé cet engagement en soutenant le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire du ministère de l’Agriculture. Le 16 octobre 2013, à l’occasion de la journée nationale de la lutte contre le gaspillage alimentaire, Elior a offert 1 000 plats cuisinés à partir du don d’aliments invendus au marché de Rungis. Lors de cette même journée, Elior a également sensibilisé ses convives dans plus de 1 000 restaurants d’entreprises avec divers outils, notamment en menant une action sur le thème du pain non consommé. – Judith Laloupo – judith.laloupo@elior.com

Monoprix

Monoprix s’engage avec le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire En 2013, Monoprix a signé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire au côté du ministère en charge de l’Agroalimentaire et d’autres filières. Monoprix s’est engagé à mettre en place une démarche structurée autour de cinq piliers : limiter les volumes dans les promotions, optimiser le conditionnement des produits, améliorer la gestion des magasins, sensibiliser les clients et accroître le don alimentaire. En juin 2013, Monoprix et la Mairie de Paris ont mis en oeuvre des animations de sensibilisation en magasin pour faire connaître les enjeux du gaspillage alimentaire aux consommateurs. A cette occasion, le Groupe a édité un nouvel ABC avec des conseils et astuces pour mieux doser et mieux conserver les aliments pour moins gaspiller. Par ailleurs, Monoprix continue son engagement en soutien à une agriculture plus responsable au travers de la mise en place de partenariat agricole ; en valorisant les approvisionnements locaux, identifiables en magasin au moyen d’un macaron « Le local a du bon », et en identifiant en magasin des produits avec des apports nutritionnels bénéfiques pour la santé (produits Bleu-Blanc-Coeur, produits sans huile de palme, etc.). – Hélène Pasquet – hpasquet@monoprix.fr

Pays de la Loire

La région Pays de la Loire s’engage pour l’éco-responsabilité des établissements scolaires Depuis 2006, le Conseil régional des Pays de la Loire s’est engagé à développer l’éco-responsabilité dans les établissements scolaires. La restauration collective a été repensée pour aller vers des pratiques plus durables : produits bio, cuisson basse température, installation de salade bars, etc. La valorisation du travail des agents de cuisine et le lien avec les élèves contribuent à une prise de conscience et à la diminution des déchets. Le tri et leur récupération à la sortie du self est effective (avec parfois des gâchipain ou gâchimètre pour mesurer le gaspillage alimentaire). Ces déchets sont, le plus souvent, compostés avec ceux des espaces verts ou partent vers des centres de méthanisation. De plus, le développement des circuits courts et de proximité permet d’améliorer ces différentes actions et de réduire également les emballages. Pour compléter cette sensibilisation des jeunes, Bruno Parmentier, conférencier et écrivain bien connu, est intervenu devant 400 élèves et professeurs, en juin dernier, sur le thème de l’alimentation de demain et interviendra lors de conférences dans sept établissements au cours de l’année 2014. – Pour en savoir plus – Maryse Tricot – maryse.tricot@paysdelaloire.fr

Besançon

Besançon : du compostage dans les restaurants scolaires En 2012, une expérimentation dans les restaurants scolaires de la ville de Besançon a été menée afin d’étudier la faisabilité et l’efficience du compostage pour réduire la quantité de déchets collectés. Ce sont 3,3 tonnes de déchets fermentescibles, dont 2 tonnes compostables qui sont produites chaque semaine dans les 61 restaurants scolaires municipaux. Différents types de compostage ont été testés en partenariat avec le syndicat en charge du traitement des déchets. Le compost est valorisé au plus près du composteur, dans l’école, la rue ou le quartier. Une association locale a aidé à la mise en place des composteurs, le suivi de l’opération et la sensibilisation-formation du personnel. Fort d’un bilan positif (45 % des déchets fermentescibles pouvant être compostées), le déploiement du compostage va s’étaler jusqu’en 2016 dans la majorité des restaurants scolaires de la ville. Un jeune en contrat « emploi d’avenir » a été recruté comme guide composteur pour accompagner le dispositif. – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.fr

Carquefou

Carquefou : du pain de qualité, bon pour la santé La ville de Carquefou a inscrit dans son Agenda 21 une action spécifique sur l’alimentation. L’objectif est de faire de l’alimentation un facteur clé de la santé et du bien-être. Dans sa démarche qualité, le service restauration de la Ville de Carquefou a depuis de nombreuses années pris en considération l’importance de consommer du pain de haute qualité organoleptique. De ce fait, Carquefou contribue à la lutte contre le gaspillage alimentaire, car un bon pain garantit zéro déchet. Tous les jours, les boulangers de la commune livrent un pain croustillant, cuit le matin, exclusivement fabriqué à base de farine type 65 label rouge, c’est-à-dire un blé de qualité, cultivé dans le respect de l’environnement. – Hélène Hergault – agenda21@mairie-carquefou.fr

Le Havre

Le Havre agit contre le gaspillage alimentaire à l’école La ville du Havre s’est engagée fin 2012 dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en proposant un projet pour les cantines scolaires retenu par la DRAAF Haute Normandie dans le cadre d’un appel à projet régional. La Ville répond ainsi à plusieurs objectifs de son Agenda 21 : réduire de 7% la production de déchets municipaux ; diminuer le poids de l’alimentation dans les émissions de gaz à effet de serre de la ville, et sensibiliser les enfants et les agents municipaux à des modes de consommation durables. En partenariat avec la Communauté de l’agglomération havraise, ce projet, mené en 2013 et d’un budget d’un montant de 20 300 euros, a permis d’identifier les marges de manoeuvre pour réduire la part de déchets évitables sur 3 écoles pilotes représentatives des autres écoles havraises ainsi que de développer un programme pédagogique ambitieux. Ce programme a impliqué 150 demi-pensionnaires en 2013 sur les écoles pilotes et sera étendue à 7 écoles supplémentaires sur cette année scolaire soit environ 800 demi-pensionnaires. Cette thématique est également, depuis cette rentrée, intégrée au programme « passeport environnement » qui sensibilisera les CM1/CM2 de 19 écoles havraises sur l’ensemble des enjeux environnementaux. – Marjorie Sarrail – marjorie.sarrail@lehavre.fr

CPIE

Un guide pour réduire le gaspillage alimentaire dans la restauration collective Le réseau des CPIE (Centres Permanents d’Initiatives pour l’environnement) a publié en 2013 un guide détaillé qui permet de mettre en place des mesures pour réduire le gaspillage alimentaire. A travers des exemples de projets d’accompagnement sur l’alimentation durable auprès de structures collectives, le guide émet des recommandations. Sept CPIE témoignent de leurs actions dans leur propre espace de restauration ou auprès de structures collectives qu’ils accompagnent. A partir de ces exemples, l’Union des CPIE synthétise des étapes et des éléments de méthodes transférables, et complète cette approche par des points de repères généraux (dispositifs nationaux, points de vue d’acteurs…). – Télécharger le guide. – Caroline Joigneau-Guesnon – cjoigneau@uncpie.org

France Nature Environnement

FNE accompagne ses adhérents dans la lutte contre le gaspillage alimentaire Depuis 2009, France Nature Environnement accompagne les citoyens comme les professionnels dans la réduction de leur gaspillage alimentaire. Ainsi, FNE a accompli partout en France des interventions qui modifient les pratiques durablement. En Alsace, Alsace Nature travaille avec des restaurateurs pour proposer aux clients des assiettes petite faim/grande faim et des doggy bag ; en Aquitaine, le CREPAQ a lancé fin 2013 le REGAL « Réseau pour Eviter le Gaspillage Alimentaire » qui facilite le dialogue entre les acteurs du territoire et la construction de projets communs ; en Bretagne, Ulamir EBG apprend aux citoyens à accommoder leurs restes de repas. En Basse-Normandie, le CREPAN accompagne plusieurs établissements scolaires dans leur projet de lutte contre le gaspillage en impliquant l’ensemble des acteurs de l’école, ce qui favorise le lien social. A l’initiative d’autres associations du mouvement, de multiples interventions de sensibilisation de type café-débat, projection de films, Disco Soupe, etc. se développent à travers toute la France. – Agnès Banaszuk – agnes.banaszuk@fne.asso.fr

SOUTIEN AUX FILIERES LOCALES, ISSUES DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE, APPROVISIONNEMENT DE PROXIMITE

Franche-Comté

Des établissements de restauration collective mettent « Carte sur table ! » A l’initiative des lycées agricoles de Montmorot et Mancy (39) soutenus par la région Franche-Comté, le département du Jura, le Sydom du Jura, etc., une dizaine de restaurations collectives jurassiennes ont rédigé une charte, baptisée « Carte sur table ! » afin de s’engager dans le développement durable. Celle-ci définit des objectifs sur la qualité et l’origine des produits alimentaires, la gestion des déchets et la pédagogie autour de l’alimentation. Grâce à des indicateurs très concrets, les progrès réalisés d’année en année sont mensurés et peuvent être communiqués en toute transparence. Ces établissements achètent davantage de produits locaux et biologiques (par exemple, en trois ans, le lycée agricole de Mancy (39) est passé de 9 % à 19% de produits locaux, et le lycée Jean-Michel (Lons le saunier) propose quant à lui plus de 75% d’entrées et plats fait maison à partir de produits bruts). Les menus affichent par ailleurs les plats faits à partir de produits biologiques et locaux et ceux « fait maison ». Des pesées de déchets ont aussi permis d’évaluer précisément le gaspillage alimentaire et plusieurs équipes ont d’ores et déjà entamé avec les élèves des actions « anti-gaspillage ». Un premier bilan de l’opération « Carte sur Table » a été organisé au restaurant municipal de Lons Le Saunier le 17 juin 2013. Plusieurs établissements publics du département, acteurs de la restauration collective, participaient à cette manifestation. A cette occasion, le collège Michel Brézillon d’Orgelet, récompensé pour la dynamique de l’ensemble des personnels, a reçu la « Fourchette de l’implication d’une équipe projet ». – Pour en savoir plus. – Muriel Lesaint – muriel.lesaint@educagri.frintendance.clg.brezillon@ac-besancon.fr

La Somme

La Somme soutient les circuits courts et les filières locales d’approvisionnement alimentaire Le Conseil Général de la Somme accorde une importance particulière aux circuits courts, avec notamment sa participation au développement d’une activité agricole vivrière, à l’emploi et au maintien d’une rémunération correcte des producteurs. Ainsi des politiques de soutien de ces activités ont été mises en place, visant notamment à favoriser les circuits courts voire la vente directe entre le producteur et le consommateur (vente à la ferme, AMAP, marchés de terroir, magasins spécialisés en produits locaux, etc.). La Somme agit notamment dans le secteur de la restauration scolaire qui représente 2.5 millions de repas par an rien que pour les collèges. Une plateforme www.Somme-produitslocaux.fr visant à rapprocher les producteurs et les gestionnaires des collèges a été mise en place et l’intégralité des 50 collèges de la Somme a désormais accès à l‘outil de commande en ligne de produits locaux. L’augmentation des débouchés pour les 80 producteurs locaux déjà impliqués dans le dispositif favorise le maintien ou la création d’emplois, mais aussi et surtout favorise l’amélioration des pratiques culturales, les producteurs devant s’inscrire dans une démarche de qualité et respecter une charte au regard des caractéristiques du référentiel bio. – Annick Delannoy – a.delannoy@somme.fr

La Pommeraye

Des produits locaux et bio pour le restaurant scolaire de La Pommeraye La municipalité de La Pommeraye (49) conduit un projet d’introduction de produits locaux et de qualité (bio, labellisés) au sein de son restaurant scolaire dont les 320 repas/jour sont préparés par la Maison Familiale Rurale située sur la commune. En partenariat avec la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire, un outil de pilotage a été mis en place pour établir un diagnostic de l’approvisionnement (coût matière première du repas, origine et prix de chaque produit, pourcentage de produits bio et locaux…). L’objectif est une montée en puissance progressive de l’approvisionnement local (qui représente aujourd’hui déjà plus de 30% du coût matière première) pour accompagner la structuration des filières. Agriculteurs, agents de restauration, élèves, familles, enseignants sont mobilisés autour du projet. Le GABB Anjou a assuré différentes interventions pédagogiques ludiques auprès des élèves et du personnel de service pour accompagner ces changements dans l’assiette. Ce projet, qui bénéficie de fonds européens Leader, s’inscrit dans une réelle dynamique de développement des circuits courts sur le territoire, comme en témoigne l’ouverture en décembre dernier de l’épicerie associative « Envie de Saveurs ». Porté par les valeurs de l’économie sociale et solidaire, ce projet vise à créer un lien authentique entre les producteurs du territoire (une quarantaine de fournisseurs actuellement) et les habitants tout en offrant à ces derniers un service de proximité qui avait disparu. – Exposition Les produits locaux font l’expo ! – Adèle Vallet – chargeedemission@gmail.com

DEVELOPPEMENT D’UNE AGRICULTURE EN VILLE

Communauté Urbaine de Bordeaux

La politique alimentaire et agricole de l’agglomération bordelaise La Communauté Urbaine de Bordeaux possède moins de 1 jour d’autosuffisance alimentaire au regard de sa production locale annuelle. Aussi a-t-elle élaboré en 2010 une feuille de route pour une nouvelle dynamique sur son territoire en faveur d’une agriculture urbaine durable, respectueuse de son environnement, créatrice d’emplois et au bénéfice direct de ses habitants. En 2013, une grande consultation « 55.000 ha pour la nature » a été lancée afin de fonder les projets urbains sur la nature et promouvoir une agriculture de proximité. Cette nouvelle dynamique s’appuie sur une convention pluriannuelle avec la Chambre d’Agriculture de la Gironde (2011) et la mise en oeuvre d’un réseau conventionné de partenaires : la SAFER pour la veille foncière ; les AMAP et marchés fermiers en vente directe, ainsi qu’un système de « couveuses agricoles » pour former et installer de futurs exploitants ; l’inter profession bio ARBIO pour atteindre 20% de bio en restauration collective (19% en 2013) et 6% de SAU agricole bio (3,6% en 2013), mais aussi la Foncière Terre de Liens pour l’installation de nouveaux exploitants. – Pour en savoir plus. – Alain de Framond- adeframond@cu-bordeaux.fr

Miramas

Des jardins familiaux pour la commune de Miramas La ville de Miramas (Bouches du Rhône) a décidé de réaliser des jardins familiaux à proximité des quartiers les plus défavorisés ; ceux-ci sont divisés en parcelle de 70 m2 chacune environ (103 jardins créés). Ce projet à la fois social et environnemental a pour objectif de créer une mixité sociale, d’inciter au développement d’un jardinage écologique et de doter l’équipement d’une structure gestionnaire autonome. Chaque jardinier, tiré au sort, doit utiliser sa parcelle à des fins alimentaires et personnelles. Ce projet a été mis en place depuis septembre 2012 et a mené à la création d’une association afin de réaliser des travaux communs, les jardiniers de la commune devant en effet consacrer 10 heures par an à des travaux collectifs. Le budget du projet est de 750 000 euros financé par la Commune, l’Intercommunalité et le Conseil général. – Patrick Fournier – p.fournier@mairie-miramas.fr

SENSIBILISATION, INFORMATION, RECHERCHE

RC2C

RC2C accompagne les changements de comportement L’agence RC2C met son expertise au service des dynamiques d’évolution des comportements, à travers des campagnes de communication citoyenne, notamment sur la prévention et la collecte sélective des déchets. Fort de cette expertise, le CNFPT Pays de la Loire a confié à l’agence RC2C une « formation sur mesure » auprès de l’ensemble des animateurs préventions déchets et de certains chargé(e)s de communication des communes du département de la Mayenne afin mettre en évidence les principes de la communication de changement de comportement. L’Agence a ainsi défini avec ces communes les freins et les leviers qui permettent de modifier les comportements, de faire évoluer les habitudes, de sensibiliser le citoyen, de faciliter le passage à l’acte, à travers notamment des actions de proximité et de « coaching citoyen » à l’image de l’opération « Eco-motivés » conduite par le Conseil général de Mayenne. 140 familles « éco-motivées » ont réussi à travers leurs efforts à réduire leur quantité d’ordures ménagères de 150kg/hab et par an (dont 90 kg/hab/an par le compostage des restes de repas ou encore 28 kg/hab/an pour la lutte contre le gaspillage alimentaire). – Christophe Bultel – christophe@rc2c.fr

Territoire de Belfort

Grande opération autour du Bien manger sur le Territoire de Belfort Le Conseil général du Territoire de Belfort s’est lancé dans une grande opération pluriannuelle sur le thème de l’alimentation. L’objectif est de mettre « un coup de projecteur » sur toutes les actions en créant une sorte de label autour du Bien manger dans le Territoire. Cette initiative comporte différents volets comme, par exemple, le lancement d’un cycle de 3 ans de la Maison départementale de l’environnement avec une première programmation pour l’année 2014 consacrée au « Manger local ! » ; les animations – familiales – s’organiseront autour d’une exposition et d’une cuisine installée pour l’occasion et qui fera intervenir des cuisiniers divers, des scientifiques, des diététiciens (ouverture 2 avril). Une plateforme en ligne agrilocal.fr est mise en place afin de faciliter les relations et les achats entre restaurations collectives et producteurs locaux. Des Points Accueil Solidarité appelée « Petits plats, petits budgets » apprennent à cuisiner les aliments contenus dans les colis alimentaires. Par ailleurs, les opérations d’épluchage et de préparation des légumes sont confiées à des travailleurs handicapés. Les collégiens sont bien sûr sensibilisés à l’équilibre alimentaire et les cuisiniers ont bénéficié de formations spécifiques. – www.cg90.fr – Sophie Denis – sophie.denis@cg90.fr

Bordeaux

Bordeaux fait de l’alimentation un enjeu majeur de son Agenda 21 Le forum Agenda 21 de 2012 a fait de la gouvernance alimentaire une priorité pour la ville de Bordeaux, afin de répondre à plusieurs enjeux comme la densification du centre pour contrer l’étalement des communes voisines, la solidarité territoriale pour préserver les exploitations agricoles, la santé en permettant un accès à des produits de saison, de qualité, et de proximité, ainsi que la mise en place de lieux de productions agricoles au coeur de la ville. L’alimentation était déjà un thème clé de l’Agenda 21 mis en place en 2008 qui a donné lieu à des mesures concrètes comme la sensibilisation des bordelais au gaspillage alimentaire avec l’appui de la Maison écocitoyenne et des centres d’animation, le tri des fermentescibles organisé dans 42 écoles maternelles et primaires de la Ville, un taux de 27,33% de bio dans les 22 000 repas/jour servis par le Syndicat intercommunal de Bordeaux Mérignac, ou encore l’organisation depuis trois ans de Marchés des producteurs de Pays avec la Chambre d’agriculture de la Gironde. – Brigitte Beau Poncie – b.poncie@mairie-bordeaux.fr

Colombes

L’alimentation au coeur de l’Agenda 21 de la ville de Colombes La question de l’alimentation, tant sur sa dimension équilibre nutritionnel que sa dimension gaspillage, occupe une place importante du travail et des réflexions entrepris dans le cadre des Agendas 21 scolaires de la ville de Colombes. Démarches globales de développement durable menées à l’échelle d’un établissement scolaire, les Agendas 21 des écoles de Colombes permettent de développer des actions concrètes en matière de réduction des déchets, de réduction du gaspillage alimentaire, de sensibilisation à l’équilibre alimentaire et de nouveaux modes de consommation. Toutes ces actions sont rendues possibles par le travail partenarial impliquant l’ensemble de la communauté scolaire : les équipes enseignantes, les animateurs du centre de loisirs, les agents de services, les services de la ville, les parents d’élèves et les élèves représentés par des éco-délégués. Ainsi, le tri des restes de fruits et de pain en vue de leur compostage, la possibilité pour les élèves de choisir à la cantine une quantité d’entrée en fonction de leur appétit ou de leur goût, l’affichage de posters et consignes dans les salles de restauration, la culture de potagers, la rencontre avec des producteurs biologiques… sont autant d’actions qui conduisent à de réelles réductions du gaspillage alimentaire et des quantités de déchets. En guise d’exemple, ces actions ont permis en un an la réduction de 17% des quantités de déchets issus de la restauration scolaire sur une seule école. On compte aujourd’hui 9 écoles engagées dans la démarche en phase de mise en oeuvre ou d’élaboration du projet. – Pour en savoir plus – Elise Jimenez-Rodriguez – elise.jimenez-rodriguez@mairie-colombes.fr

Marseille

Marseille éduque des écoliers à une agriculture responsable La ville de Marseille gère trois fermes pédagogiques, véritables exploitations agricoles, et deux relais-nature. Leur mission principale consiste à sensibiliser le jeune public aux problématiques environnementales et éduquer les citoyens de demain. Chaque année, 30 à 40 classes des écoles maternelles et élémentaires sont accueillies gratuitement dans chacune des structures, dans le cadre de projets éducatifs élaborés par les animateurs avec les enseignants. La plupart de ces petits citadins n’ont jamais vu pousser une tomate ou une pomme de terre et ignorent tout du cycle de vie des végétaux. A la ferme ou au relais-nature, au fil des séances (de 2 à 7 sur l’année), ils découvrent comment cultiver la terre et en récolter les fruits… de la graine à l’assiette. Des ateliers plantation au recyclage des déchets alimentaires, en passant par la récolte et la confection d’une recette, c’est tout un travail sur l’alimentation qui est mis en oeuvre, avec une approche à la fois scientifique, ludique et expérimentale. – En savoir plus – Eliane Pastural – epastural@mairie-marseille.fr

Ligue de l’enseignement

La ligue de l’enseignement forme à une cuisine saine et végétarienne La Ligue de l’enseignement organise pour les cuisiniers des centres d’accueil labellisés « Citoyenneté – Environnement – Développement durable – CED » une formation à l’alimentation végétarienne et biologique. Cette alimentation est présentée ici non comme une théorie ou un régime particulier, mais comme une approche complémentaire aux savoir-faire de la cuisine traditionnelle. Elle s’inscrit dans un projet pédagogique pour une évolution des modèles alimentaires afin de répondre de façon plus cohérente aux grands enjeux liés à l’alimentation : santé individuelle et collective, vie sociale, production agricole, environnement et énergies, développement économique et démographique au niveau local et mondial, évolution des modèles culturels, etc. Depuis sept ans, c’est une cinquante de cuisiniers qui ont été formés et qui participent au quotidien à côté du responsable de la structure, des personnels de service et des animateurs à développer un projet alimentaire de référence. – Hélène Guinot – hguinot@laligue.org

UDAF

L’UDAF s’engage auprès des enfants pour une meilleure nutrition L’UDAF (Union départementale des associations familiales) s’engage en faveur de la nutrition et l’information sur une alimentation saine, à l’image de ce qu’elle accomplit en Haute-Loire. L’UDAF de la Haute-Loire a mis en place des actions sur la nutrition à destination plus particulièrement des enfants des centres de loisirs de Familles rurales. Des ateliers ont eu lieu tout au long du mois de juillet avec une nutritionniste du Centre Hospitalier Emile Roux afin d’éduquer des enfants de 6 à 10 ans sur le contenu d’un repas équilibré. A travers des jeux pédagogiques qui impliquaient le goût et l’odorat, les enfants ont appris à reconnaitre une alimentation équilibrée, et ont découvert des aliments sains dont ils n’avaient pas forcément l’habitude. – Dominique Allaume-Bobe – dominique.allaumebobe@gmail.com

Université de Nantes

L’Université de Nantes s’engage en faveur d’une pêche plus durable Un programme de recherche de l’Université de Nantes, intitulé COSELMAR (Compréhension des socio-écosystèmes littoraux et marins pour l’amélioration de la valorisation des ressources marines, la prévention et la gestion des risques) porte sur questions de risques et de prévention des risques en milieux littoral et marin. Partant de la problématique de l’activité économique du secteur de la pêche professionnelle en France et en Europe, les investigations de terrain de ce projet ont amené plusieurs conclusions : tout d’abord l’émergence de nouvelles pratiques de pêche et/ou l’utilisation de nouveaux engins de capture allant vers l’objectif d’une pêche durable et responsable ; la mise en oeuvre par les pêcheurs des directives européennes allant vers la réduction significative de l’effort de pêche (RMD) et sa meilleure sélectivité (zéro rejet) ; l’observation de nouveaux circuits de distribution du poisson (circuits cours, AMAP), et enfin, la pertinence de certains labels de qualité (certification MCS, Label Pavillon France, Label rouge, etc.) Une équipe de six chercheurs sociologues de l’université de Nantes sont mobilisés autour de ce programme de recherche soutenu par la région des Pays de la Loire. – Gilles Lazuech – gilles.lazuech@univ-nantes.fr

L’enseignement agricole et le développement durable

Des systèmes alimentaires durables dans l’Enseignement agricole L’Alimentation et l’Enseignement agricole, ça ne date pas d’hier. C’est l’une des thématiques les plus investies dans les démarches de développement durable des établissements. La création d’un réseau national dédié aux technologies alimentaires (2008), un appel à projet sur une offre alimentaire sûre, diversifiée et durable ayant mobilisés 104 projets (2009-2010) faisant à la fois appel à la production, à la transformation et à l’éducation, les dynamiques portées à l’échelon régional par les SRAL et SRFD, etc. ont relancé la dynamique de « systèmes alimentaires durables ». En prenant appui sur de nouveaux référentiels (le fait alimentaire depuis 2007 en Bac technologique par exemple), sur un accompagnement des pratiques professionnelles, éducatives et pédagogiques (programme de formations « manger autrement » en savoir plus), sur des projets de recherche-action et un réseau mixte technologique sur les circuits courts, les changements se manifestent dans plusieurs domaines : à la cantine (circuits de proximité, préparation de produits frais, réduction et valorisation des déchets, re-conception logistique) ; sur les exploitations des lycées (AB, agroécologie et pratiques plus durables) ; dans des projets partagés avec les acteurs des territoires (réseaux et plateformes d’approvisionnement). Quelques exemples d’actions dans les établissements : le lycée Nature (La Roche-sur-Yon, 85) avec le projet « alimentations et territoires » et la productions d’affiches par des élèves (présentation) ; l’EPLEFPA du Lauragais (Castelnaudary, 11) pour une action « NON au gaspillage à la cantine » ; l’EPLEFPA de Mancy (Montmorot, 39) pour des actions déclinant la démarche « Carte sur table » dans le Jura. Le Comité 21 collabore avec le réseau national EDD enseignement agricole afin de faciliter les démarches DD, de l’école au campus. Contacts Réseau national EDD enseignement agricole : – Christian Peltier – christian.peltier@educagri.fr – Sofie Aublin – sofie.aublin@educagri.fr

 

Plus d’infos du Comité 21 sélectionnées et diffusées sur CDURABLE.info


132 rue de Rivoli – 75001 Paris
tél.: 01 55 34 75 21 – fax : 01 55 34 75 20
Contact : Christine Delhaye

Site internet du Comité 21

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1 COMMENTAIRE

  1. Spécial Alimentation et Développement Durable
    La durabilité concerne de plus en plus les industries de l’agroalimentaire, en phase avec les demandes des consommateurs qui vont dans ce sens.
    Je vous invite à lire les articles suivants donnant des exemples optimistes de cette progression dans le bon sens :
    http://www.vitagora.com/blog/2014/01/28/alimentation-durable-la-distribution-se-met-a-la-page/
    http://www.vitagora.com/blog/2013/11/29/l%E2%80%99alimentation-durable-se-decline%E2%80%A6-dans-les-insectes/
    http://www.vitagora.com/blog/2013/10/15/une-seule-reponse-de-la-durabilite-depuis-le-champ-jusqu%E2%80%99a-l%E2%80%99assiette/
    http://www.vitagora.com/blog/2013/05/17/industrie-et-durabilite-la-compatibilite-en-marche/