Dans l'actualité :

Cécile Galoselva, fondatrice d’ETIC, réinvente l’immobilier pour servir le bien commun

Cécile Galoselva a fondé ETIC Foncièrement Responsable, il y...

Avec ACT, la stratégie climat devient moteur de résilience et de compétitivité

Tour d’horizon de la méthodologie publique ACT (Accelerate Climate...

Cyril Dion : « Montrer des solutions, c’est plus efficace que simplement d’alerter »

Dix ans après Demain, Cyril Dion poursuit son œuvre de poète et...
L’ADEME considère que l’argument plantes dépolluantes n’est pas validé scientifiquement

Plantes et épuration de l’air intérieur : l’avis de l’ADEME

Dans un avis publié aujourd’hui, l’ADEME considère que l’argument « plantes dépolluantes » n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine.

Le Grenelle de l’Environnement a confirmé la qualité de l’air intérieur comme un enjeu de santé publique. Le mode de vie urbain nous amène à passer près de 90% du temps dans des espaces clos où nous sommes exposés à des polluants d’origines diverses (chauffage, mobilier, produits d’entretien et de décoration, etc.). Il est aujourd’hui nécessaire d’améliorer la connaissance des polluants afin de mettre en œuvre des mesures appropriées de gestion de la qualité de l’air intérieur. L’épuration de l’air intérieur par les plantes connaît un intérêt croissant auprès du grand public et des médias. Les plantes dites « dépolluantes » sont présentées comme un moyen d’amélioration de la qualité de l’air intérieur. L’ADEME et les conseils régionaux Nord-Pas de Calais et des Pays de la Loire ont lancé le programme de recherche PHYTAIR [[PHYTAIR, label co-déposé à l’INPI par la région Nord-Pas de Calais, l’ADEME et le CSTB]] qui est financé également par des fonds européens (FEDER). Ce programme permet d’établir un protocole standardisé complet pour évaluer les capacités épuratrices des plantes dans des conditions réalistes c’est-à-dire dans les logements, les bureaux, les lieux clos ouverts au public. L’avis de l’ADEME se base sur les conclusions de ce programme qui tient compte des niveaux de concentration en polluant, de la durée d’exposition, des configurations de plantes et des conditions de ventilation intérieure. En résumé voici les conclusions du programme de recherche : « En laboratoire, en enceintes contrôlées, des plantes peuvent présenter une capacité à absorber certains polluants gazeux. Cette capacité peut être influencée par différents paramètres physiques et/ou biologiques. Dans les bâtiments, en conditions réelles d’exposition, l’efficacité d’épuration de l’air par les plantes seules est inférieure à l’effet du taux de renouvellement de l’air sur les concentrations de polluants. Autrement dit, l’aération et la ventilation restent bien plus efficaces que l’épuration par les plantes. Par conséquent, l’ADEME considère que l’argument « plantes dépolluantes » n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine. En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la priorité reste la prévention et la limitation des sources de pollution (entretenir les chauffe eaux et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers,…) accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux (entretien du système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération, ouvrir les fenêtres tous les jours quelques minutes,…) ».

 

A lire

Cyril Dion : « Montrer des solutions, c’est plus efficace que simplement d’alerter »

Dix ans après Demain, Cyril Dion poursuit son œuvre de poète et...

Économie Régénérative : comment passer du rêve à l’action ?

GenAct & le Collège des Directeurs du Développement Durable...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Inventaire des 230 labels, certifications, scores RSE et d’impact

Le réseau InterScores et le Mouvement Impact France ont...

Pierre-Henry Dodart, Administrateur de l’État engagé pour la transition écologique

Comment (ré)concilier éducation et durabilité, fonction publique et transition...

Comment réussir la transition écologique de son territoire ?

Ce nouveau Grand cours Sator, intitulé « Réussir la transition...

Agro-écologie : dépasser les idées reçues

Fruit du travail collectif d'une vingtaine de scientifiques et...
David Naulin
David Naulinhttps://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

Cécile Galoselva, fondatrice d’ETIC, réinvente l’immobilier pour servir le bien commun

Cécile Galoselva a fondé ETIC Foncièrement Responsable, il y a 15 ans pour Agir en faveur de tiers-lieux ESS plus responsables, d'un immobilier plus durable et...

Avec ACT, la stratégie climat devient moteur de résilience et de compétitivité

Tour d’horizon de la méthodologie publique ACT (Accelerate Climate Transition), méthodologie de référence pour accompagner les entreprises dans leur stratégie climatique, avec un focus...

Cyril Dion : « Montrer des solutions, c’est plus efficace que simplement d’alerter »

Dix ans après Demain, Cyril Dion poursuit son œuvre de poète et de militant en quête d’un monde reconnecté au vivant. Alors que le film ressort en...