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2 février 2008 : Journée mondiale des zones humides

Notre santé dépend de celle des zones humides

Depuis 1997, le 2 février a été proclamé Journée mondiale des zones humides par l’Organisation des Nations-Unies. Cette journée célèbre la date anniversaire de la signature en 1971, dans la ville de Ramsar (Iran), de la convention sur les zones humides d’importance internationale. Ainsi, chaque 2 février, des manifestations sont organisées dans le monde entier afin de sensibiliser les utilisateurs des zones humides, ainsi que le grand public, à la nécessité de les protéger et, plus largement, à les amener à réfléchir sur la gestion des écosystèmes aquatiques. En France, la protection des zones humides a été l’un des sujets de biodiversité abordés dans le cadre du Grenelle environnement. Un programme d’actions a été adopté en faveur de ces milieux fragilisés. En 2008, le thème retenu pour la journée mondiale des zones humides est : « Notre santé dépend de celle des zones humides ». Plus de 200 manifestations sont prévues sur le territoire national.

Le secrétariat de la convention de Ramsar [[Signée dans la ville de Ramsar (Iran) le 2 février 1971, la convention sur les zones humides d’importance internationale est entrée en vigueur en 1975. Au 15 janvier 2008, elle compte 154 Parties contractantes. La convention de Ramsar est le seul traité sur l’environnement de portée mondiale qui soit consacré à un écosystème particulier. Elle a pour mission « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ». Au 15 janvier 2008, les Parties avaient inscrit 1 650 zones humides (soit 149.6 millions d’hectares) sur la liste. Il n’est pas indispensable qu’un site Ramsar bénéficie d’un statut national d’aire protégée, à condition que ses caractéristiques écologiques soient maintenues, dans le cadre d’une gestion axée sur l’utilisation rationnelle. La convention de Ramsar collabore étroitement avec d’autres conventions et institutions du domaine de l’environnement. Ainsi, elle a un plan de travail conjoint avec la convention sur la diversité biologique et des protocoles de coopération ont été signés avec la convention de lutte contre la désertification, la convention sur les espèces migratrices et avec la convention du patrimoine mondial. La 9ème conférence des Parties de la convention de Ramsar s’est tenue en novembre 2005, à Kampala (Ouganda). Elle s’est conclue par l’adoption de 25 résolutions, dont une sur le lien entre zones humides et pêcheries dans les sites Ramsar, et d’un programme de travail pour 2006-2008. L’ensemble conforte l’ouverture de la convention à des thématiques plus larges que sa préoccupation initiale de conservation des habitats d’oiseaux d’eau. L’intérêt des zones humides en tant qu’écosystèmes favorables à la biodiversité, à la préservation des ressources en eaux et au bien-être des populations humaines, est ainsi de mieux en mieux reconnu. L’importance de la formation, des échanges de savoir faire et de l’évaluation des projets dans la préservation et la gestion durable des milieux humides est réaffirmée ainsi que la participation aux travaux d’autres grandes conventions, et notamment la Convention sur la Diversité Biologique. La conférence des Parties contractantes se réunit tous les trois ans. La prochaine session aura lieu du 28 octobre au 4 novembre 2008 à Changwon en Corée du Sud. Le thème de la COP 10 est le même que celui de la journée mondiale des zones humides 2008 : « Notre santé dépend de de celle des zones humides ».]] a décidé cette année de célébrer les apports des zones humides en termes de santé des populations. Ces bénéfices sont nombreux :

Les zones humides  » magasins d’alimentation « 

Une population en bonne santé a besoin d’une bonne alimentation, en quantité suffisante. Les zones humides sont des pourvoyeurs essentiels qui nous apportent, par exemple, du poisson (y compris des coquillages), et des plantes (notamment des fruits, des graines et d’autres parties des végétaux). Pour un milliard d’êtres humains, le poisson est une source principale ou unique de protéines. En ce qui concerne les plantes des zones humides cultivées, le riz est la plante la plus importante au niveau mondial, fournissant 20% des besoins énergétiques de l’alimentation mondiale. Plusieurs autres plantes des zones humides, telles les algues, bien qu’elles ne soient pas exploitées à la même échelle que le poisson, restent une importante source alimentaire, au niveau local ou pour les marchés internationaux. Elles jouent aussi souvent, indirectement, un rôle vital pour l’alimentation du bétail dont dépend la santé de milliards de personnes. Bien gérées, nos zones humides continueront de fournir des produits alimentaires pour notre santé – malheureusement, beaucoup d’activités humaines ont un effet négatif sur la capacité des zones humides de conserver ce rôle. La pollution, l’exploitation excessive de l’eau, le mauvais assainissement, la surexploitation et, naturellement, la destruction des zones humides, réduisent ou éliminent leur capacité à fournir des aliments pour la consommation humaine.

Une eau propre

Les zones humides continentales (rivières, lacs, étangs, marais, etc.) ont une fonction vitale : elles filtrent et épurent l’eau douce, la rendant « propre » à la consommation humaine. Ce service n’a jamais été plus précieux pour l’homme qu’aujourd’hui alors que plus d’un milliard de personnes n’ont toujours pas accès à de l’eau propre. Mais les zones humides ne peuvent fournir de l’eau propre que si nous les maintenons en bonne santé par une gestion efficace.

La pollution de l’eau

Certes, les zones humides d’eau douce ont la capacité d’épurer l’eau mais cette capacité est limitée. Les zones humides ne peuvent assimiler qu’un certain volume d’eaux de ruissellement agricole et de flux provenant des déchets domestiques et industriels. Naturellement, l’espèce humaine est capable d’en déverser beaucoup plus – substances chimiques toxiques (comme les PCB, le DDT et la dioxine), antibiotiques utilisés dans l’élevage, eaux usées domestiques non traitées, pesticides, qui sont de potentiels « perturbateurs endocriniens « . Nous outrepassons de plus en plus le pouvoir purificateur des zones humides et rendons ces sources d’eau douce, et les biens alimentaires qu’elles fournissent, impropres à la consommation et dangereux pour la santé. 2,6 milliards de personnes n’ont pas accès, aujourd’hui, à un assainissement suffisant. Or, un mauvais assainissement aggrave la contamination bactérienne de l’eau de consommation fournie par les zones humides. C’est un facteur de maladie et, parfois, de mortalité. Les zones humides agissent comme des filtres ou des pièges pour de nombreux agents pathogènes. Lorsque le passage de l’eau à travers les zones humides est suffisamment long, les agents pathogènes perdent leur viabilité ou sont consommés par d’autres organismes. On construit des zones humides artificielles en milieu urbain et rural pour qu’elles jouent ce rôle et empêchent les eaux usées non traitées d’atteindre des zones humides naturelles qui sont des sources immédiates d’eau de consommation.

Les maladies liées à l’eau

Dans de nombreuses régions, la santé est menacée par les maladies liées à l’eau. Le paludisme – parce que les moustiques se reproduisent dans les zones humides – et les affections diarrhéiques (y compris le choléra) – parce que la contamination des eaux usées a les plus graves impacts à l’échelle mondiale – ont causé 1,3 et 1,8 millions de décès, respectivement, en 2002 et ont affecté la santé de beaucoup d’autres personnes. Presque tous les décès concernent les enfants de moins de cinq ans. Les maladies diarrhéiques touchent à la fois les pays d’Afrique et d’Asie du Sud tandis que les impacts du paludisme frappent essentiellement l’Afrique mais aussi de nombreuses régions d’Asie et des Amériques. Le paludisme et les maladies diarrhéiques se distinguent par leurs incidences graves pour l’homme mais on peut leur ajouter les effets débilitants d’autres maladies liées à l’eau comme la bilharziose, l’encéphalite japonaise, la filariose, l’onchocercose… et bien d’autres. Il est possible de maîtriser les maladies diarrhéiques par un approvisionnement en eau propre, de bonnes pratiques d’assainissement et l’apprentissage de l’hygiène. Les eaux usées domestiques insuffisamment traitées contiennent des agents pathogènes qui sont une des sources essentielles des affections diarrhéiques – et lorsque l’hygiène est déficiente, les zones humides (continentales et côtières) peuvent être un important véhicule de ces agents pathogènes. Avec le réchauffement climatique, ces menaces pesant sur la santé humaine commencent à toucher les pays développés : le moustique ‘tigre’ vecteur du virus Chikungunya est aujourd’hui présent dans les Alpes Maritimes, et des cas de maladies ‘west nile’ dont un autre moustique est le vecteur sont apparus dans le sud de la France ces dernières années (7 cas humain en 2003 dans le Var). Autrefois, en Europe surtout, un des principaux moteurs de la destruction des zones humides était l’éradication du paludisme. Cette pratique a provoqué la perte de services écosystémiques vitaux tels que la fourniture d’eau et de biens alimentaires, à tel point qu’aujourd’hui, l’assèchement n’est plus considéré comme une option. Les solutions, du moins dans certaines régions, vont du recours aux poissons qui consomment les larves de moustiques et aux larvicides bactériens qui les tuent sans porter préjudice à d’autres organismes, jusqu’à la conception, la gestion et la régulation améliorées des barrages et des programmes d’irrigation ainsi que des systèmes de drainage de l’eau pour éliminer les sites de reproduction.

Les inondations

Depuis toujours, les inondations et les tempêtes menacent des vies humaines mais depuis quelques décennies, tous les types d’inondation – inondations et tempêtes riveraines et côtières, inondations après des précipitations intenses – se sont fait plus destructeurs parce que l’on construit de plus en plus dans des zones propices aux inondations. Il est probable que cette tendance s’aggravera à l’avenir. Ainsi par exemple, la densité de la population française des zones littorales est 2,5 fois plus forte que la moyenne nationale. On compte 6 millions de résidents permanents sur les côtes alors que les communes littorales ne représentent que 4% du territoire national. Les impacts directs et immédiats pour la santé comprennent la perte de vies humaines, la pénurie d’eau salubre et la destruction des réseaux d’égouts qui, à leur tour, entraînent d’autres menaces pour la santé – diarrhée et autres maladies liées à l’eau et menaçant la vie humaine. Dans certains pays, les eaux de décrue offrent aussi le milieu parfait pour la reproduction des moustiques vecteurs du paludisme. Enfin, il ne faut pas oublier les effets à long terme sur la santé mentale – angoisse et dépression, par exemple, qui suivent souvent les phénomènes d’inondations graves. Il n’est pas facile d’empêcher les grandes inondations mais nous pouvons veiller à profiter des services de protection contre les inondations que fournissent, gratuitement, les zones humides. Les rivières, les lacs et les marais ralentissent et retiennent les eaux de crues mais cela, uniquement, si nous ne construisons pas nos centres urbains sur les plaines d’inondation naturelles et si nous réfléchissons davantage aux conséquences généralisées de la canalisation des rivières et du drainage des marais.

Les incendies de tourbières

Dans de nombreuses régions, on utilise le feu efficacement, de manière contrôlée pour la gestion des tourbières mais, ces dernières années, les événements qui se sont produits en Asie du Sud-Est ont mis en évidence le fait qu’un brûlage intensif et non contrôlé puissent avoir des effets directs et graves sur la santé. Par exemple, les feux essentiellement délibérés, à des fins de défrichage qui, en 1997-1998, ont ravagé les tourbières d’Asie du Sud-Est, ont touché environ 70 millions de personnes et quelque 12 millions ont été soignés pour des problèmes respiratoires. Depuis, des incendies importants ont continué d’affecter la santé d’un grand nombre de personnes. À long terme, les incendies de tourbières et les activités de drainage ont entraîné des augmentations massives des émissions de gaz à effet de serre, contribuant aux changements climatiques, et ces activités ont souvent, en même temps, détruit les moyens d’existence des populations locales.

L’eau disponible

Si l’on exploite l’eau plus rapidement qu’elle ne se reconstitue naturellement, les écosystèmes des zones humides s’effondreront, dans des cas extrêmes, ce qui entraînera la perte totale des services écosystémiques. Les effets de ces cas extrêmes sont coûteux pour la santé. Qui ne connaît l’exemple de la mer d’Aral où l’extraction d’eau pour les cultures irriguées a transformé une zone humide luxuriante en cuvette de poussière – causant, à court terme, la perte des moyens d’existence et mettant, à long terme, gravement en péril la santé des communautés qui vivent autour de la mer, compte tenu des effets sur la santé des tempêtes de poussière, de l’érosion et de la mauvaise qualité de l’eau destinée à la consommation et à d’autres usages. Il s’agit sans doute là d’un exemple extrême mais il existe de nombreux cas où une réduction spectaculaire de l’eau disponible a des effets négatifs majeurs sur la santé. Les changements climatiques, la demande d’eau d’irrigation en amont et les mauvaises décisions de gestion dans le bassin ont réduit la taille du lac Tchad que se partagent le Cameroun, le Nigeria, le Niger et le Tchad, de 90 % en 40 ans. L’effet net sur les 20 millions de personnes, essentiellement des pêcheurs et des agriculteurs, qui dépendent directement du lac, est une augmentation de la malnutrition qui, à son tour, accroît la vulnérabilité aux maladies. Un grand projet est en cours pour renverser cette situation.

Les produits médicinaux des zones humides

Beaucoup de plantes des zones humides et un certain nombre d’espèces animales sont utilisées dans la médecine traditionnelle depuis des millénaires. Elles sont aussi utilisées en médecine homéopathique, secteur en pleine expansion dans les pays industrialisés, et jouent un rôle dans la mise au point et la production de médicaments modernes. La surexploitation, les techniques de prélèvement destructrices, la modification et la perte des habitats menacent la capacité des espèces des zones humides de continuer de remplir leur rôle.

Le bien-être psychologique

La population mondiale se concentre de plus en plus dans les zones urbaines, en particulier le long des littoraux, et les populations urbaines deviennent de plus en plus physiquement inactives. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la dépression et les maladies dues à la dépression deviendront la principale source de mauvaise santé d’ici à 2020 ; par ailleurs, les effets de l’inactivité physique sur la santé des citadins coûtent de plus en plus cher en traitements médicaux. Les espaces verts urbains – y compris les rivières, lacs et retenues – sont propices aux loisirs, à l’éducation et à la relaxation et leur importance, pour la santé physique et psychologique des populations urbaines n’est plus à prouver. Des études récentes mettent en évidence les effets bénéfiques et mesurables, physiques et psychologiques, d’un contact régulier avec la nature, dans les espaces verts urbains : à cet égard, les zones humides urbaines ont un rôle essentiel à jouer.

Cette année en France, plus de 200 manifestations sont prévues sur le territoire national

En France, cette année encore, de nombreux organisateurs (parcs naturels régionaux, agences de l’eau, directions régionales de l’environnement, autres établissements publics, ONG, associations, scolaires, etc.) profiteront de l’occasion de la journée mondiale des zones humides pour mettre en place, notamment autour de la thématique choisie : – de nouveaux outils de préservation des zones humides ; – des opérations de nettoyage de zones humides, des visites de terrain, des courses d’orientation ; – des conférences, des tables-rondes, des expositions, des concours de dessin pour les enfants, etc. La liste des manifestations organisées en France dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides 2008 est téléchargeable sur le site Internet des parcs naturels régionaux.

Pour en savoir plus sur les zones humides

CARTE DES ZONES HUMIDES D'IMPORTANCE MAJEURE
CARTE DES ZONES HUMIDES D’IMPORTANCE MAJEURE
Site portail « Les zones humides en France » de l’IFEN (Institut français de l’environnement). Ce site a pour objet de faciliter l’accès aux données disponibles sur internet dans le domaine des zones humides. Il est essentiellement centré sur les zones humides françaises (métropolitaines uniquement) et le contexte institutionnel et juridique français. Il propose également des liens vers des références internationales (acteurs, textes…). – Le site du Pôle Relais zones humides intérieures des Parcs Naturels Régionaux. Ce site vous présente les activités et le contenu du réseau des acteurs intervenant sur les zones humides intérieures. Il est axé sur les régions d’étangs, les lacs et réservoirs, les plans d’eau ponctuels, les marais et les zones humides de création récente et sur leurs problématiques actuelles, notamment dans le contexte institutionnel et juridique français. Il vous facilite l’accès aux données disponibles sur Internet dans le domaine des zones humides (liens et références internationaux, nationaux, locaux, thématiques, …). – L’évolution des zones humides d’importance majeure entre 1990 et 2000. Une synthèse de la lettre de l’IFEN 4 Pages (n° 122) – Décembre 2007. Entre 1990 et 2000, la superficie des milieux naturels dans les zones humides d’importance majeure s’est majoritairement stabilisée après une diminution au cours des décennies précédentes. Pendant la même période, les dégradations subies sont globalement moindres que dans le passé, mais elles demeurent élevées et des actions de conservation et de restauration d’habitats se développent. Les prairies humides, les tourbières et les landes humides régressent et sont davantage perturbées que les milieux salés et les vasières qui apparaissent en meilleur état. L’expansion d’espèces envahissantes touche la quasitotalité des zones étudiées.

 

Sources : Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables (dossier de presse de la Journée mondiale des zones humides du 1er février 2008) – IFEN

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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