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Les grands dossiers des Sciences Humaines N°19 - Juillet/Août 2010

Les pensées vertes : l’écologie decryptée

De la naissance de l’écologie aux premières mesures de protection de l’environnement au XIXe siècle, l’idée que la nature devait être prise en compte et pas seulement exploitée n’a eu de cesse de s’imposer. Devenues une idéologie majeure de ce début de XXIe siècle, les pensées vertes se sont diffusées dans les moindres recoins des sociétés occidentales : de la politique à l’éthique, de l’économie à la psychologie. Comment se sont constituées les pensées écologistes ? Quelles en sont les diverses composantes ? Comment ont-elles pénétré le monde politique et la vie quotidienne ? Voilà quelques-unes des questions qui ont guidé la réalisation de ce numéro de Sciences Humaines, disponible cet été chez votre marchand de journaux.

Au sommaire de ce numéroLa longue marche de l’écologie. Comment une idée confinée à quelques cercles très restreints est-elle devenue la grande préoccupation du XXIe siècle ? «  L’homme par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot par son insouciance pour l’avenir et pour ses semblables, semble travailler à l’anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce. » écrivait déjà en 1820 Jean-Baptiste Lamarck. Mais comme vous pourrez le découvrir dans cet article, c’est dès le XVIIe siècle que sont notées les premières conséquences de l’exploitation incontrôlée des ressources des territoires annexés par les puissances européennes… – Hans Jonas et le Principe Responsabilité. Spécialiste des courants gnostiques, peu connu du grand public, Hans Jonas (1903-1993) a 76 ans et déjà une longue carrière derrière lui quand il fait paraître Le Principe Responsabilité en 1979. L’ouvrage connaît un immense succès en Allemagne où il devient un best-seller philosophique. Face à un texte long, sinueux, souvent aride, un tel écho peut surprendre. Il témoigne des attentes vis-à-vis d’une question encore peu pensée alors par la philosophie : celle des menaces qui pèsent sur la survie de l’homme et de la nature. Le Principe Responsabilité devient en quelques années le livre de chevet de nombreux écologistes. – Entretien avec Dominique Bourg : Démocratie, le défi écologique. Selon Dominique Bourg, démocratie participative et démocratie délibérative sont les deux pistes à explorer pour enrichir la démocratie représentative et se donner les moyens de répondre aux enjeux environnementaux qui se présentent à nous. – Grandeur et misère de la coopération internationale. Absence d’autorité centrale et de valeurs communes, évolution rapide des connaissances, interdépendance croissante des économies et des sociétés…, autant de facteurs qui rendent difficile la coopération entre États. – L’écologie dans le jeu politique. Attaquée par la droite comme par la gauche, l’écologie politique a dû lutter pour faire reconnaître sa légitimité. – Écologie : de l’âge économique à l’âge social. Parce que les problèmes environnementaux affectent avant tout les plus démunis, la « nouvelle écologie politique » cherche à rendre explicite le lien entre écologie et inégalités, entre question sociale et impératif écologique. – Les habits verts de la croissance. La période de transition économique que nous traversons aboutira-t-elle à l’émergence d’un capitalisme vert ? À la condition que des incitations fiscales et réglementaires promeuvent l’environnement, le respect des ressources et le long terme. – La décroissance, ou la critique radicale. Citée dans le débat sans toujours être comprise, la décroissance est moins la défense de la croissance négative qu’un ensemble de débats se retrouvant sur une critique radicale d’un salut du monde par la croissance, l’économie ou le développement durable. – Entretien avec Jean-Pierre Dupuy : Du bon usage du catastrophisme. Parce qu’il ne suffit pas de penser les risques qui pèsent sur l’environnement, Jean-Pierre Dupuy défend un catastrophisme éclairé et rationnel. C’est là tout le paradoxe : il faut croire en l’apocalypse pour éviter qu’elle se réalise. – Questions d’éthique environnementale. Que veut dire « respecter l’environnement » ? Comment penser le rapport de l’homme à la nature ? Quels sont ses devoirs vis-à-vis des générations futures ? Autant d’interrogations que tente de poser avec rigueur l’éthique de l’environnement. – Comment fabriquer des cerveaux verts ? Nous connaissons les menaces climatiques mais ne modifions pas assez nos comportements pour les conjurer. Aux États-Unis, certains préconisent donc une politique du « coup de pouce » pour nous faciliter l’adoption de nouveaux réflexes. – Gaïa et la nouvelle version du vivant. Il est peu d’ouvrages qui portent en eux une nouvelle vision de la nature. Gaïa de James Lovelock est de ceux-là. Longtemps marginalisé dans la communauté scientifique, il a connu un succès tardif lié à une nouvelle approche de l’évolution et met la solidarité au cœur du vivant. – L’apocalypse est pour demain. Les catastrophes sont à la mode. Et elles nous prédisent le pire pour demain. Bien que fondé sur des hypothèses scientifiques crédibles, le catastrophisme correspond aussi à un schéma mythologique très ancien. Que faut-il donc en penser ? – La science sauvera-t-elle la Terre ? Face au réchauffement inéluctable qui s’annonce, la science et la technologie nous permettraient aujourd’hui de faire face. C’est une thèse partagée par de nombreux scientifiques mais aussi par quelques utopistes qui en appellent au dépassement de l’humain.

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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