Le réseau "Sortir du nucléaire" a pour sa part décidé de porter plainte devant le "jury de déontologie publicitaire" et a diffusé une vidéo parodique anti-nucléaire :
Le réseau Sortir du Nucléaire estime qu’"avec ce coûteux trompe-l’œil, Areva compte avant tout redorer un blason bien terni par de multiples scandales et déconfitures, et à s’inscrire dans une Histoire faute de vision d’avenir. Déboires de l’EPR, problèmes au Niger, conflits avec les autres acteurs du nucléaire, guerres de succession... l’« expert en énergie » autoproclamé est en déroute, comme l’ensemble de la filière. Le parc nucléaire français vieillissant est confronté aux coûts faramineux de sa prolongation et du démantèlement ; de l’aveu même des travailleurs du nucléaire, la sûreté n’est plus assurée, et il n’existe toujours aucune solution pour la gestion des déchets..."
Au sein du groupe nucléaire, on se défend d’avoir voulu mettre ces énergies sur le même plan. "Je le conteste", a répondu à l’AFP le directeur de la communication et porte-parole du groupe, Jacques-Emmanuel Saulnier. "Personne n’a jamais dit que le nucléaire est une énergie renouvelable. Qui pourrait le prétendre ?", a-t-il insisté. Il "fait partie du mix énergétique, avec ses avantages et ses inconvénients, comme toutes les énergies".
Le Jury de déontologie publicitaire devrait donner sa réponse d’ici deux mois.