20h35 : Vivez, prospérez, consommez...!
Dans la société de consommation moderne, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder (parfois en plusieurs exemplaires) les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater. Conséquence : le bonheur que procure l’acquisition d’un nouvel objet est toujours plus éphémère ; nous sommes en proie à un sentiment d’insatisfaction permanente. De plus, la durée de vie des produits ne cesse de diminuer, conduisant à l’épuisement des ressources et à l’accumulation des déchets. Derrière l’attitude de ces acheteurs boulimiques se profile un véritable scénario catastrophe. Est-il trop tard pour arrêter la machine que nous avons lancée ? Sociologues, psychologues, philosophes, spécialistes du marketing et de la publicité reviennent dans ce documentaire de Gene Brockhoff sur les limites du consumérisme et notre recherche effrénée du bonheur.
21h30 : un an d’abstinence
Avec son épouse et leurs deux enfants, le documentariste finlandais John Webster fait un jour le pari de renoncer à toute consommation de pétrole sans pour autant changer de style de vie. Une année d’abstinence qui oblige la famille à renoncer à nombre d’éléments du quotidien... Fini la voiture au diesel qui produit 2 800 kg de dioxyde de carbone par an : elle tourne désormais avec du carburant d’origine végétale (dommage que le documentaire occulte les effets pervers de l’utilisation des biocarburants) ; oubliés les aliments vendus dans des emballages en plastique ; quant au groupe électrogène, un panneau solaire lui a volé la vedette. Les Webster ont dû trouver des alternatives pour les produits de consommation courante comme la margarine, le fromage, les aliments surgelés, les brosses à dents, les produits cosmétiques... ou les fabriquer eux-mêmes !
L’avis de Télérama : "Surtout, l’expérience de la famille Webster nous permet de comprendre que nos modes "immédiats" de consommation influent négativement sur notre façon de vivre ensemble." Anu, la femme du réalisateur, confirme : "la grande réussite du projet, c’est que, avec notre nouveau rapport au temps, on parle désormais beaucoup plus avec les enfants."