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Chaque samedi à 15 heures, à partir du 17 janvier 2009 sur France 5

J’ai vu changer la Terre : rencontre avec les témoins du changement climatique

Une collection de dix films documentaires

Le changement climatique n’est pas une abstraction amenée à prendre corps à l’horizon 2020, 2050 ou encore 2100. Aux quatre coins du monde, nombre de nos semblables subissent déjà les conséquences de la dégradation de leur environnement. Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, chasseurs… Ces femmes et ces hommes, dont le mode de vie est intimement lié à la nature, témoignent de l’urgence à faire évoluer nos comportements pour préserver notre bien le plus précieux : la planète Terre. Ce sont des témoins d’un nouveau genre. Ils ont « vu changer la Terre » et nous le disent. Ils sont notre miroir – car nous nous reconnaissons en chacun d’eux – et nous projettent l’image d’un avenir incertain si nous restons indifférents. A partir du 17 janvier 2009, France 5 diffuse chaque samedi à 15 heures « J’AI VU CHANGER LA TERRE ». Cette collection de 10 films documentaires de 52 minutes nous emmène à la rencontre de la réalité vécue par ces personnages : élévation du niveau de la mer, érosion des côtes, désertification des sols, disparition de la faune et de la flore, dégradation des récoltes …

Le producteur Norbert Balit revient sur l’idée de cette série documentaire : « Nous sommes partis d’un constat : le réchauffement climatique est aujourd’hui une réalité pour des millions de personnes. Les évolutions qu’il implique dans notre vie quotidienne sont désormais perceptibles, parfois même de manière très concrète pour certains. Jusqu’à présent, les documentaires abordant cette question la traitaient sous un angle scientifique, en proposant des projections dans dix, vingt ou trente ans. Nous avons aussi souhaité apporter notre contribution au débat. Mais la série que nous proposons aux téléspectateurs de France 5 a une approche plus directe du sujet. Nous l’envisageons en effet dans sa dimension humaine. Chacun des dix épisodes met en lumière les femmes et les hommes qui, parce qu’ils vivent en relation directe avec la nature, constatent jour après jour les changements qu’elle subit. Ils sont en première ligne, ils sont des témoins privilégiés. Ils voient changer la Terre depuis des années… »

La bande-annonce de la collection

A travers dix pays traversés – Australie, Bolivie, Canada, Égypte, Espagne, États-Unis, Japon, Mali, Pays-Bas et Vietnam -, chaque documentaire offre une exceptionnelle évasion vers des lieux d’une émouvante beauté, et relaie surtout les témoignages, les inquiétudes mais aussi les espoirs de ces premières « victimes ». Loin des débats d’experts, c’est l’être humain qui est mis en valeur, avec sa formidable volonté de comprendre, lutter et s’adapter. Nous avons choisi la rencontre, explique Norbert Balit. Chaque documentaire raconte donc une histoire. Celle de personnes qui sont confrontées à des changements climatiques qui bouleversent leur vie. En 2006, Clem et Cheryle Hodges, tous deux fermiers en Australie, ont vu le rendement de leurs terres chuter de 90 % en raison d’une sécheresse exceptionnelle. En Bolivie, l’Indienne aymara Gerarda Morales se bat pour que les autorités prennent en compte les problèmes d’eau qui, en raison de la fonte des glaciers, pénalisent la population de La Paz. Au Canada, Ulaayu Pilurtuut aide les jeunes Inuits à s’inventer un nouvel avenir : la chasse, que leurs aînés pratiquaient de génération en génération, est désormais menacée. Tous, chacun à leur manière, refusent la fatalité et s’emploient à trouver des solutions. Ils ne se considèrent pas comme des victimes. Ils préfèrent au contraire s’adapter pour continuer à avancer. Si le combat qu’ils mènent semble inégal, nos témoins prennent des initiatives étonnantes et imaginent des solutions parfois inattendues… S’ils trouvent matière à espoir pour eux-mêmes, c’est qu’il en reste également pour nous… Retrouver les trois premiers documentaires diffusés en janvier 2009 Chaque samedi à 15 heures, à partir du 17 janvier 2009 sur France 5.

1/ VIETNAM : la colère de la mousson

Lien Tran Thi Kim est agronome-sylvicultrice au Vietnam. Très concernée par l’accroissement des catastrophes naturelles, elle s’est investie dans une mission de reforestation pour en limiter les effets.
Lien Tran Thi Kim est agronome-sylvicultrice au Vietnam
Lien Tran Thi Kim est agronome-sylvicultrice au Vietnam
À Quang Binh, province du centre du pays, les typhons et les inondations sont chaque année plus fréquents, plus violents et provoquent des dommages et des pertes considérables. Les populations pauvres, dont les moyens de subsistance dépendent de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture, sont frappées de plein fouet par la violence de la mousson et par la sécheresse de l’été. Champs inondés, maisons dévastées, manque d’eau potable, maladies… Autant d’épreuves que doivent affronter les Vietnamiens chaque année. Facteur aggravant : le pays, à l’origine riche d’une biodiversité exemplaire, a peu à peu entamé son couvert végétal pour permettre à une population grandissante de survivre. Pour produire davantage et entrer sur la scène économique internationale, il s’est ainsi privé d’un de ses principaux moyens de protection contre les ravages dus aux fortes pluies. Les forêts ont été sacrifiées. Alors ici, le constat est sans appel : chaque année, il pleut de plus en plus et paradoxalement les périodes des sécheresses sont aussi plus nombreuses et plus fortes. Lien Tran Thi Kim a décidé de s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique. Peut-être garde-t-elle une nostalgie des tigres et des forêts de son enfance, mais il n’y pas de place pour la mélancolie ou l’abattement dans la vie de cette jeune femme agronome et sylvicultrice, mère d’une fillette de 5 ans. Elle travaille avec une ONG pour une bataille digne de David contre Goliath mais chaque arbre planté enracine un fragment d’espoir. – Diffusion sur France 5 Samedi 17 janvier 2009 à 15h00

2/ USA : un printemps suspendu

Colleen Gregory est agricultrice à San Juan, archipel américain situé au large de Seattle, dans l’Etat de Washington. Elle a choisi ce site d’une beauté exceptionnelle il y a 35 ans, pour fuir le tumulte de la ville et retrouver la nature. Mais son paradis s’abîme…
Colleen Gregory est agricultrice à San Juan, archipel américain situé au large de Seattle, dans l'Etat de Washington.
Colleen Gregory est agricultrice à San Juan, archipel américain situé au large de Seattle, dans l’Etat de Washington.
Sécheresse, humidité, gel, tempête de neige… Sous l’effet d’un climat devenu imprévisible, la production « bio-organique » de Colleen Gregory -maraîchère, apicultrice, éleveuse de moutons- est de plus en plus maigre. Ses clients plus rares aussi, car les orques tueuses qui faisaient la réputation touristique de San Juan désertent le site. La faute… au réchauffement climatique, qui provoque la fonte des glaciers, la baisse de l’enneigement dans le nord de l’Etat de Washington et la raréfaction de l’eau douce, Celle-ci est indispensable aux saumons des rivières, dont les orques se nourrissent. L’eau vient également à manquer pour tous les agriculteurs de la région et les forêts sont menacées d’extinction. Scénario de série B : avec la hausse du niveau de la mer, les experts estiment qu’en 2050 la capitale de l’Etat, Olympia, sera les pieds dans l’eau ! Le pays le plus pollueur de la planète met en danger un lieu paradisiaque qu’il faut à tout prix préserver. Bruce, le mari de Colleen, sensibilise les habitants de San Juan à la préservation de l’environnement et à l’agriculture durable. Dans ce domaine, l’archipel est réellement en pointe, que ce soit en matière de législation ou d’implication et de discipline personnelle des habitants. Le couple Gregory a délibérément choisi d’adopter un mode de vie alternatif et veut faire école auprès de ses concitoyens, habitués à la société de surconsommation. Ils prônent un mode de vie où chacun s’engage à laisser le moins d’empreinte possible de son passage sur Terre. – Diffusion sur France 5 Samedi 24 janvier 2009 à 15h00

3/ ESPAGNE : un désert annoncé

Au coeur de la huerta d’Alicante, Antonio Niguez regarde avec inquiétude ses citronniers se dessécher sur pied. Cette région semi-aride, véritable jardin du Sud-Est de l’Espagne, souffre d’un manque d’eau chronique, accentué par le phénomène du réchauffement climatique. En dépit d’un système d’irrigation réglementé depuis des siècles par le « Tribunal de l’Eau » de Valencia, la désertification menace.
Au coeur de la huerta d'Alicante, Antonio Niguez regarde avec inquiétude ses citronniers se dessécher sur pied.
Au coeur de la huerta d’Alicante, Antonio Niguez regarde avec inquiétude ses citronniers se dessécher sur pied.
Âgé de 50 ans, Antonio Niguez travaille la terre sans relâche depuis ses jeunes années. Sa famille y cultive depuis plusieurs générations des orangeraies et des primeurs (tomates, melons, artichauts). Dans la huerta, les distractions sont rares, les nuits courtes et la fatigue croissante. Les pénuries d’eau ne datent pas d’hier, mais personne ne peut nier qu’elles se soient aggravées ces dernières années. Antonio lutte avec acharnement pour sauvegarder son exploitation, car les récoltes sont moins abondantes et joindre les deux bouts est devenu une gageure. La désertification en marche est-t-elle réversible ? Les experts confirment que les épisodes de sécheresse devraient être de plus en plus fréquents et vont jusqu’à parler d’« africanisation » de l’Espagne. Près de 15% du territoire espagnol et 30% de la région de Valence seraient concernés. La gestion de l’eau devient un casse-tête dans la huerta et un défi pour le Tribunal de l’Eau de Valence, institution chargée depuis le Moyen-âge de régler les conflits entre paysans portant sur l’irrigation. Antonio Niguez et les siens s’organisent… Mais captations, dérivations et prélèvements dans les nappes phréatiques excèdent notoirement les possibilités de recharge des fleuves et des réserves souterraines naturelles… Dans cette région de plus en plus bétonnée par le tourisme de masse, Antonio espère encore que son fils prendra un jour la relève. Pourtant, rien n’est moins sûr… – Diffusion sur France 5 Samedi 31 janvier 2009 à 15h00

 

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David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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