Chacun d’entre nous, lorsqu’il choisit un placement, lorsqu’il épargne ou qu’il « défiscalise » peut oeuvrer pour le développement durable . Il va mobiliser simplement ses moyens financiers sur des solutions d’épargne, de placement ou de défiscalisation qui privilégient des cibles sensibles au développement sociétal de l’économie ou à l’environnement.
Ici, il ne s’agit pas de combattre le système bancaire et financier ou de se révolter contre les lourdeurs administratives et les contraintes fiscales, au contraire il suffit d’utiliser différemment ce système pour l’influencer et sans doute le faire évoluer. Il existe suffisamment d’acteurs intéressants qui proposent des solutions solidaires, responsable ou respectueuses de l’environnement pour les sélectionner, les choisir et ainsi faire augmenter la «bulle» éthique et environnementale dans ce monde sauvage ! OUI, on peut se faire plaisir, respecter sa sensibilité, faire du bien à la planète et aux hommes,… en épargnant ! L’ÉPARGNE SOLIDAIRE Tout d’abord, les solutions d’épargne caritative, humanitaire presque exclusivement proposées par les grands réseaux de la Bancassurance, sont basées sur des techniques bancaires : comptes courants, comptes sur livret, cartes bancaires,…. Ici, l’épargnant abandonne une partie de ses bénéfices au profit d’actions qu’il soutient : Associations, ONG, Fondations… D’autres organismes spécialisés comme La Nef transforme l’épargne collectée en micro-crédit finançant des projets respectueux de l’homme et la planète. Dans tous ces cas, il ne faut pas s’attendre à des rendements extraordinaires, on n’est jamais très loin de l’inflation. La fiscalité appliquée est généralement celle des donations aux associations. LA FINANCE AUTREMENT Ensuite, il est possible d’orienter son épargne long-terme, placée en assurance-vie ou sur un compte-titre, vers des supports qui concilient ce qui est apparemment inconciliable : « L’économiquement rentable » et le « Socialement Acceptable ». C’est le monde de l’Investissement Socialement Responsable ou ISR. La notion de Responsabilité Sociale des Entreprises est liée à l’application aux entreprises du concept de développement durable. Cela signifie qu’une entreprise doit non seulement se soucier de sa rentabilité et de sa croissance, mais aussi de ses impacts environnementaux et sociaux. Elle doit aussi être plus attentive aux préoccupations de toutes les parties prenantes : salariés, actionnaires, clients, fournisseurs et société civile. L’analyse extra-financière développée sur trois fondamentaux. Tout d’abord, « l’approche d’évitement » s’appuie sur l’utilisation de critères d’exclusion qui peuvent aussi bien concerner des secteurs d’activité controversés tels que le tabac, l’armement, l’alcool, la pornographie, le nucléaire etc…que des pratiques jugées non responsables telles que le travail des enfants, les tests sur les animaux, l’utilisation de pesticides, etc… Ensuite, « l’approche de performance » s’effectue à partir de la définition de critères de sélection positifs qui a pour ambition d’identifier les sources de surperformances à moyen et long terme des entreprise étudiées. Enfin, l’analyse sociétale dans une « approche risques et opportunités » a pour objectif de fournir aux gérants de fonds d’investissement une vue complète des risques et des opportunités extra-financiers que présentent les entreprises dont ils détiennent des titres. Cette analyse sociétale traduit donc les impacts des enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance sur la performance financière de l’entreprise à court, moyen et long terme. Selon une étude de Novéthic (Un des organismes spécialistes de ces placements), l’épargne ISR en France a progressé de 26 % en 2006. Mais l’encours de l’ISR ne représente que 1 % des sommes collectées sur le marché français ! De la même manière, si l’on souhaite influencer, même de façon microscopique, sur l’avenir de notre planète, il suffit d’investir son épargne dans des fonds thématiques dédiés à la protection des ressources de la planète et au développement durable. Là-aussi, on intervient via l’assurance-vie ou simplement au travers d’un compte-titre. Clairement, les rendements constatés sur les dernières années sont élevés. Par exemple le Fond PERFORMANCE ENVIRONNEMENT, géré par la financière de Champlain, affiche des résultats surprenants : 50 % (2005), 32 % (2006) et 11% (janvier-juin 2007). Évidemment, les performances du passé ne préjugent pas des résultats à venir ! Enfin, tous ceux qui souhaitent gommer une partie de leur impôt sur le revenu et investir pour cela dans l’immobilier il suffit d’utiliser les lois de défiscalisation. Là-aussi, on va se détourner des gros promoteurs-constructeurs qui proposent, malheureusement, que des bien construits selon des méthodes traditionnelles. Il existe, aujourd’hui, quelques acteurs locaux qui se lancent dans des programmes immobiliers avec des conditions environnementales d’un très haut niveau. L’investisseur averti va donc dévier une partie des ses impôts vers l’immobilier respectant des normes environnementales élevées. Là-aussi, on peut réaliser une bonne opération fiscale et encourager l’eco-habitat. Conclusion : il suffit d’utiliser des solutions connues de tous pour investir autrement et favoriser le développement durable. Aujourd’hui, il est réellement possible de combiner un bon placement et un engagement fort vers des valeurs éthiques et environnementales. Cela est assez réjouissant : on peut gagner de l’argent tout en respectant la planète et l’être humain de façon durable ! Ce qui est certain : Si nous ne faisons rien, notre argent, confié aux acteurs principaux de la banque, de l’assurance, finit, un jour ou l’autre, sur les marchés financiers et finance donc toutes sortes d’entreprises et d’activités économiques. Concrètement, nos économies placées sur un Livret, un LDD(ex Codevi), une Assurance-vie… peuvent finalement financer indirectement des activités que l’on ne souhaite ni soutenir ni encourager ! De la même manière, confier son projet de construction à un acteur majeur de l’immobilier ne nous garantit pas un démarche orientée développement durable. Évidemment, le phénomène de mode actuel autour développement durable a incité tous les commerçants à proposer une gamme « éthique et de développement durable » et a influencé le discours marketing et publicitaire de beaucoup d’intervenants. A nous d’y regarder de plus prés afin de dénicher la perle rare qui correspond le plus à nos propres sensibilités et motivations.
Epargner autrement
Bonjour j’avoue être un peu perdu. Cela faire plusieurs semaine que je recherche des placement « verts ».
J’ai souscrit évidemment à un LDD et j’aimerais continuer sur cette lancée. J’ai cherché sur un site de défiscalisation les exonérations vertes auxquelles je pouvais prétendre mais en vain.
sur ce même site il y avait un top sur les compte-titresmais il semblerait que les brokers en ligne n’aient pas ce type de prestation…
Avez-vous des conseils?
Epargner autrement
Evidemment, il n’est pas facile de trouver des solutions vertes chez les grands acteurs de la bancassurance ! Il n’y a pas chez de volonté forte de développer la commercialisation de ses formes de placement alternatives.
C’est pour cela que je suis indépendant depuis 3 ans pour, sans cesse, chercher des acteurs moins connus mais qui proposent des solutions fort intéréssantes.
Côté défiscalisation, il existe des solutions attrayantes :
http://epargne.equitable.over-blog.fr/article-32145751.html
mais aussi côté compte-tires :
http://financer.cdurable.com/Decouvrez-le-placement-Investir-Autrement,004.html
ou côté assurance-vie:
http://financer.cdurable.com/Epargner-Durablement.html