Dans l'actualité :

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Une « Arche de Noé verte » voit le jour dans l’Arctique

L’inauguration d’une «Arche de Noé verte», abritant des graines des principales vivrières du monde, a eu lieu aujourd’hui au cœur de l’Arctique. Le but de la manœuvre est de préserver la diversité végétale mondiale menacée par les catastrophes naturelles, les guerres et le changement climatique.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la militante écologiste kényane et prix Nobel de la paix Wangari Maathai, le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Sous les yeux des participants et médias, Mme Maathai et M Stoltenberg ont déposé, dans une des chambres froides, une boîte contenant des sacs de riz.

«Un jardin d’Eden glacial». C’est par des mots émerveillés que José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a donc inauguré ce «bunker» enfoui à 130 m sous terre dans les roches du Svalbard, un archipel norvégien perdu au large du Groenland [[L’endroit a été choisi pour la sécurité de ses lieux. En effet, le Svalbard est isolé mais accessible. Il y fait froid toute l’année et est politiquement stable. Ainsi, son sol gelé en permanence assure à la réserve de semences un minimum de fraîcheur. Perchée à 130 mètres au-dessus du niveau de la mer, la nouvelle Arche est à l’abri d’un déluge lié à la fonte des glaces. Dans son cocon de parois en béton et de portes blindées, on la dit aussi capable de résister à un missile nucléaire ou à une chute d’avion.]]. Une construction de béton certes armé, mais qui a un but noble et pacifique: à terme, les instigateurs du projet veulent y mettre à l’abri l’ensemble des types de semences existant dans le monde. La réserve pourra stocker jusqu’à 4,5 millions d’échantillons, soit deux fois plus que le nombre de variétés de cultures vivrières répertoriées sur la planète.

Tous les acteurs mondiaux de l’agronomie applaudissent l’initiative. «C’est l’une des actions les plus innovatrices et les plus impressionnantes au service de l’humanité, a souligné Jacques Diouf, directeur général de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les richesses stockées au Svalbard représentent une assurance mondiale afin de pouvoir affronter les défis du futur. La diversité biologique est constamment menacée par des catastrophes technologiques ou naturelles», tels les changements climatiques.

A lire

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Comment mesurer son impact vers une économie à visée régénérative ?

L’Impact Tank, premier think-tank dédié à l’économie à impact...

Paysages en transition : clés pour un futur désirable

Et si nos paysages devenaient les moteurs de la...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Le jeu de la CLE pour comprendre les enjeux de la transition dans la peau des acteurs d’une Commission Locale de l’Eau

Le jeu de la CLE1 est un nouveau jeu sérieux destiné aux collégiens et lycéens pour mieux comprendre les enjeux de la transition en...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG traverse une crise de confiance qui rebat les cartes de l’investissement durable. Pourquoi l’ESG dérange...

« L’action climatique s’affaiblit alors que les impacts du changement climatique s’aggravent »

Le Haut conseil pour le climat publie son 7ème rapport annuel sur l’action climatique de la France, l’efficacité de ses politiques et leur cohérence...