Pour reconnaître un maïs génétiquement modifié, il existe, selon le Collectif national des faucheurs volontaires, réunis ce week-end dans le Finistère, un test ressemblant à un « test de grossesse ».
Selon eux, il faut prélever des feuilles que l’on broie dans une sorte de mixeur. Le test, d’origine américaine selon José Bové, consiste à tremper dans la mixture une bandelette qui, une vingtaine de minutes après, change de couleur en cas de présence d’OGM.
Ce test a notamment été utilisé en Gironde où les Faucheurs volontaires ont affirmé avoir localisé 1.000 hectares, sur les 1.200 hectares de maïs transgénique répartis dans cinq cantons.
Une autre méthode, plus « empirique » selon les faucheurs, consiste « à s’approcher d’une parcelle et, si des véhicules 4×4 de surveillance ou des gendarmes surgissent, c’est que l’on est près du but ».