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Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF)

Sauvons nos rivières !

Une campagne de la FNPF pour mieux connaitre et protéger les milieux aquatiques

La Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF) poursuit sa campagne de sensibilisation Sauvons nos rivières dont les trois premiers actes sont : #1 « À court d’eau », #2 « Migrateurs en danger » et 3# « Connaître et agir ». La FNPF souhaite créer une prise de conscience collective sur la nécessité d’accroître et partager la connaissance des milieux aquatiques pour mieux les préserver. C’est aussi l’occasion de dévoiler les résultats de l’enquête Harris Interactive qui permet d’évaluer le rapport des Français et des pêcheurs à l’eau et aux milieux aquatiques.


Sauvons nos rivières
Sauvons nos rivières

« Parce que la FNPF et ses 1.5 millions d’adhérents représentent le plus grand réseau associatif de protection des milieux aquatiques, la fédération a fait le choix d’une communication nationale engagée à destination des institutions et du grand public.

Ces campagnes thématiques souhaitent alerter l’opinion et les décideurs sur la situation d’urgence que subissent les milieux aquatiques. Manque d’eau, populations piscicoles en danger, pollutions diverses… la mobilisation collective face à ces menaces grandissantes est aujourd’hui indispensable ! »

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Sauvons nos rivières – Acte 1 – À court d’eau

Sauvons nos rivières françaises !
Et si l’eau venait réellement à manquer ?

Sauvons nos rivières – Acte 1 – À court d’eau
Sauvons nos rivières – Acte 1 – À court d’eau

Le premier acte de la campagne « Sauvons Nos Rivières », intitulé « À court d’eau » a pour objectif de tirer la sonnette d’alarme sur les situations hydrologiques des rivières de notre pays.

Début d’été 2021… déjà une trentaine de départements en vigilance sécheresse ou concernés par au moins un arrêté préfectoral limitant certains usages de l’eau. Au 1er septembre 2020, ils étaient 83… Et le scénario se répète tristement et inlassablement. Chaque année, la sécheresse fait la une des médias, de plus en plus tôt.

En effet, sous l’effet des changements climatiques et des usages de l’eau, le constat est de plus en plus inquiétant… des sources se tarissent, des zones humides disparaissent, l’eau dans les retenues des barrages ou des réservoirs s’évapore, le niveau d’eau et le débit des rivières baissent et deviennent insuffisants au maintien de la vie piscicole.

Pourtant, sans eau, il n’y a pas de vie !

Le manifeste Sauvons nos rivières

Afin de clarifier son combat et d’alerter sur l’urgence environnementale liée à la gestion de l’eau et ses conséquences majeures pour l’humanité, la FNPF a publié un Manifeste à l’attention des instances institutionnelles pour les sommer d’agir au plus vite. Il regroupe des mesures fortes et concrètes pour lutter contre ce fléau :

  • Une gestion de l’eau économe, concertée et équilibrée
  • Un recours aux solutions de stockage de l’eau localement justifié
  • Une politique de restauration de la continuité écologique ambitieuse et stabilisée
  • Une protection forte des zones humides
  • La création d’un Ministère de l’Eau avec des moyens humains et financiers dédiés

Manifeste Sauvons nos rivières – Acte 1 – À court d’eau

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Sauvons nos rivières – Acte 2 – Migrateurs en danger

Sauvons nos poissons migrateurs !
Un jour peut-être, il faudra beaucoup d’imagination pour voir ces espèces emblématiques nager dans nos rivières françaises.

Sauvons nos rivières – Acte 2 – Migrateurs en danger
Sauvons nos rivières – Acte 2 – Migrateurs en danger

L’acte 2 de la campagne « Sauvons Nos Rivières » a pour thématique : « Les poissons migrateurs » dits « amphihalins » car ils partagent leur vie entre milieu marin et eau douce. Cette campagne a pour objectifs de faire un état des lieux de la situation et de rappeler l’urgence d’une mobilisation collective, face à un déclin massif de ces espèces depuis 50 ans

Saumon, truite de mer, anguille, esturgeon, grande alose, alose feinte, alose méditerranéenne, lamproie fluviatile, lamproie marine, 8 espèces sur 9 de poissons grands migrateurs présents dans l’hexagone ont un statut défavorable de conservation suivant la classification de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN). L’Esturgeon, l’Anguille et la grande Alose sont même en danger critique d’extinction.

Ce sont également des espèces dites « parapluies » car en protégeant et restaurant les milieux naturels qu’elles occupent, on agit positivement sur toutes les autres espèces.

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Parmi les principales causes de régression : changement climatique, altération des habitats naturels, entrave à la continuité écologique, pollution, prédation, braconnage… nombreux sont les phénomènes naturels ou activités humaines qui dégradent directement l’environnement, donc les conditions de vie de ces poissons historiques.

Des solutions existent pour la sauvegarde des poissons migrateurs :

Diagnostics, comptages et suivis, moyens financiers et humains, restauration de la continuité écologique et des milieux, les 4 000 structures associatives de la pêche de loisir et leurs partenaires (État, Agences de l’eau, OFB, collectivités locales…) se mobilisent chaque jour pour étudier et préserver les populations de poissons migrateurs autour de 3 objectifs majeurs :

  1. Connaître pour mieux protéger
  2. Restaurer les habitats, rétablir la libre-circulation et soutenir les populations piscicoles
  3. Encadrer les usages et sanctionner

Au total, la FNPF consacre 10% de son budget annuel à la connaissance, gestion, protection et restauration des poissons migrateurs. Elle interpelle directement les instances publiques pour leur demander de prendre des mesures fortes et immédiates, en réalisant un manifeste qui porte des revendications concrètes, telles que :

  • Un moratoire toutes pêches (professionnelle et de loisir) de l’anguille.
  • La mobilisation de l’État (notamment autour du Plan National des Migrateurs Amphihalins) et le rattachement de la thématique migrateurs à une haute instance environnementale.
  • L’augmentation des moyens financiers et humains pour renforcer les actions de préservation des espèces mais aussi de contrôle des réglementations existantes.
  • Une réelle ambition en matière de continuité écologique avec l’accélération des aménagements d’ouvrages existants, l’interdiction de nouvelles constructions et la suspension des appels d’offres micro-hydroélectricité.

Manifeste Sauvons nos rivières – Acte 2 – Migrateurs en danger

Sauvons nos rivières – Acte 3 – Connaître et agir

Sauvons nos milieux aquatiques grâce à l’acquisition et au partage de connaissances !

Les cours d’eau constituent un patrimoine précieux, lieux d’échanges et d’interactions.
L’acte 3 de la campagne, intitulé « Connaître et agir », a pour but de créer une prise de conscience collective sur la nécessité d’accroitre et partager la connaissance des milieux aquatiques pour mieux les préserver.

Sauvons nos rivières – Acte 3 – Connaître et agir
Sauvons nos rivières – Acte 3 – Connaître et agir

Avec 1,5 million de pêcheurs, 40 000 bénévoles et 1000 salariés, le réseau associatif de pêche de loisir constitue un incroyable maillage d’expertises et de connaissances. Il collecte au quotidien une quantité considérable d’informations permettant notamment d’éclairer les prises de décision en matière de gestion de l’eau et de biodiversité aquatique.

Études des écosystèmes et de leur bon fonctionnement, impact du changement climatique sur nos cours d’eau (thermie, débit), atteintes diverses au milieu naturel, qualité des eaux et répercussions sur les espèces piscicoles, la FNPF et les Structures Associatives de Pêche de Loisir contribuent activement à l’acquisition de données aux côtés de nombreux partenaires (Etat et collectivités territoriales, OFB, Agences de l’Eau…).

Mais pour porter ses fruits et avoir la meilleure résonance, la connaissance ne peut se cantonner à un cercle d’initiés. Les actions de sensibilisation sont essentielles et doivent être portées par tous les acteurs pour modifier durablement notre rapport à l’eau dans une vision d’avenir positive.

Un manifeste pour porter des revendications auprès des institutions

Afin d’interpeller les institutionnels sur l’absolue nécessité de bien connaître avant d’agir, la FNPF porte trois revendications fortes pour l’avenir de la ressource en Eau :

  • 1. Créer un ministère de l’Eau pour défendre ce patrimoine commun en tant que source de vie, indispensable à des usages divers en définissant une nouvelle politique avec des moyens humains et financiers dédiés.
  • 2. Instaurer un nouveau rapport à l’eau en sensibilisant et en impliquant le citoyen, en accompagnant les institutionnels dans une gestion sobre et équilibrée de la ressource, en responsabilisant les filières économiques les plus consommatrices en eau et en adaptant la réglementation.
  • 3. Poursuivre et mobiliser la connaissance, notamment grâce à la mise en place d’un observatoire des milieux aquatiques naturels par le réseau associatif de pêche de loisir, mais aussi en favorisant la mutualisation des connaissances de l’ensemble des acteurs étatiques et territoriaux avec une utilisation accrue des nouvelles technologies.

Manifeste Sauvons nos rivières – Acte 3 – Connaître et agir

Étude Cours / plans d’eau et leur biodiversité :

perception et niveau de connaissance des Français et des pêcheurs

Étude Cours / plans d’eau et leur biodiversité : perception et niveau de connaissance des Français et des pêcheurs


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« Vers une Internationale des rivières et autres éléments de la nature … »

Camille de Toledo, écrivain et chercheur associé à l’Institut d’Études avancées de Nantes, poursuit ici son travail sur les droits de la nature et la personnalisation juridique des écosystèmes, entamé avec le collectif pour un Parlement de Loire réuni à l’initiative du pôle art et urbanisme.

Vers une internationale des rivières… est un récit collectif qui sera ponctué de trois temps forts sur trois ans. Il s’agira de définir, à travers des auditions publiques de chercheurs et chercheuses, les contours d’une transition vers une « économie politique terrestre », en suivant l’hypothèse d’une extension des droits de la nature au XXIe siècle.

Avec le soutien de l’association Notre affaire à tous et du COAL.

Vers une Internationale des rivières et autres éléments de la nature

« En mobilisant des géologues, des biochimistes, des atmosphériciens, des historiens, des anthropologues, des juristes, des économistes… nous chercherons à donner forme, collectivement, à une «  économie politique terrestre  ». 

Travail des sols, travail des rivières, travail animal mobilisé aux diverses phases de l’Histoire, travail de la photosynthèse pour produire l’air que nous respirons, travail des sous-sols qui a servi de base à nos économies de la dépense fossile…
Aujourd’hui, les forces productives animales, végétales, minérales sortent petit à petit de l’invisibilité. Et il faut nous demander  : à quoi ressemblerait une économie où les travailleurs humains se battraient aux côtés des travailleurs non-humains ?  Quel monde pourrait naître d’une lutte pour redéfinir les conditions de travail des entités naturelles ? 

A l’heure où, sur tous les continents, des citoyens se battent pour reconnaitre la personnalité légale des entités de la nature, ce projet citoyen cherchera donc les voies d’une nouvelle organisation du travail et de la valeur, pour les réorienter vers la vie.  »

Institut d’études avancées de Nantes

 

Documents joints

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