Parmi les adhérents du Comité 21 : 21 solutions pour demain avec l’exemple de l’ONG GERES et d’Unis-Cité pour SOLIDARITE (ODD1, ODD5, ODD10, ODD16), de la Ville d’Orvault et de l’association Ecolo crèche pour SANTE ET BIEN ETRE (ODD2, ODD3, ODDD6), d’APESA, HSEN, l’ADEME et le Conseil départemental de la Gironde, de Bordeaux Métropole, Climate-KIC et CliMatespour l’EDUCATION (ODD4), de la Ferme du Rail pour la BIODIVERSITE (ODD14, ODD15), de TK’Blue Agency, Egis et l’association des Entreprises de la Chapelle-sur-Erdre pour CLIMAT-ENERGIE (ODD7, ODD13), du réseau des CCI, Compta Durable, CELAA, Solar Hôtel de Paris, Les Hauts-de-France et La Chantrerie pour ECONOMIE RESPONSABLE (ODD8, ODD9, ODD12), de MEEGOT, le Village d’Ayen et 1001 événements pour la VILLE DURABLE (ODD11) et de Good-4you pour le PRIX DU PUBLIC (ODD14, ODD15). A suivre : le Comité 21 fête ses 21 ans et participe à la concertation pour la mise en oeuvre des ODD en France. Et pour finir : la synthèse de la Rencontre-débat du 8 juin « Nouvelles régions et développement durable, quelle alliance ? » Des exemples à retrouver juste après l’édito de Gilles Berhault, président du Comité 21 : « S’associer ! Être et rester membre actif d’une association«
Edito
S’associer ! Être et rester membre actif d’une association La loi 1901 de Waldeck Rousseau sur les associations annonce deux principes : « être au moins deux », « avoir d’autres buts que de partager des bénéfices ». Si cette loi élaborée au 19e siècle semble être d’un autre monde, elle garde tout son sens, et je la revendique pour le Comité 21. Est-ce paradoxal au 21e siècle, à l’heure des civilisations numériques? Nous pouvons nous interroger. Jamais le besoin de partage et de mise en commun n’a été aussi fort alors que l’individuation puissante de l’époque mène très souvent à l’individualisme voir à l’égoïsme, la peur de perdre et, bien sûr, de réelles difficultés à se transformer. Il nous faut donc aujourd’hui impliquer toute la société pour agir efficacement sur les difficultés sociales et environnementales. C’est bien évidemment un sujet comportemental, technologique et d’engagement généreux. Le million de spectateurs enthousiastes du film Demain ou le succès du livre de Matthieu Ricard sur l’altruisme envoient des signaux complexes mais que l’on peut interpréter comme ceux d’une vraie évolution vers la co-responsabilité, et l’envie de se prendre en charge, d’agir face à la mise en cause de ce qui fait les conditions mêmes de notre développement humain. Et c’est même l’unique méthode pour réussir la mise en oeuvre de l’Accord de Paris sur le climat du 12 décembre 2015. Nous devons accélérer la transformation de l’économie et des territoires. D’autant que nous sommes de plus en plus nombreux, probablement trop, au vu des aspirations de beaucoup… et des rêves de ces deux milliards de jeunes nés au 21e siècle qui se voient dans cette société de consommation compulsive de la propriété si destructrice sur le plan environnemental mais aussi dans son système de dépendance et de perte de valeurs humanistes. Pourtant, ma plus profonde conviction est que nous progressons, y compris en France. Malheureusement, les médias traditionnels, avec un point de vue très centralisé, ne s’intéressent pas suffisamment à tout ce qui se passe dans les territoires, les entreprises, les associations… oui tout bouge, même dans la finance, secteur décrié. Et bien sûr c’est principalement chez les 450 membres du Comité 21. La situation n’est globalement pas bonne mais nous avons les cartes entre les mains. Nous devons les jouer collectivement et surtout y croire. Un journaliste pendant la COP21 associa mon nom à « optimisme triomphant ». Je crois qu’il faut le revendiquer… et bien au contraire en faire une force. Nous devons – je crois que c’est la raison d’être du Comité 21 – nous associer dans nos différences. C’est la seule perspective pour protéger notre capital culturel et naturel. Et je pense même que nous pouvons être plus ambitieux. Il ne s’agit pas de préserver mais bien de se développer. L’humain n’est pas une espèce comme les autres, elle est expansive. Nous ne sommes pas tous d’accord. Le problème est le manque de respect de l’autre dans ses différences et le manque de mobilité dans les responsabilités, ce qu’a remarquablement exprimé Cynthia Fleury dans son récent livre « Les irremplaçables ». Dans ces quelques mots, je voulais confirmer l’importance du Comité 21 et le fait qu’il a besoin de ses membres qui s’engagent avec d’autres et en tirent immédiatement des bénéfices très opérationnels, qu’ils soient des territoires, de l’entreprise ou représentants des citoyens. C’est aussi une forme de bilan de six ans de présidence. Je souhaite à celle ou celui qui prendra ma suite autant de plaisir et de succès que j’ai pu avoir. De nombreuses réussites ne sont pas forcément visibles ; on les doit bien sûr à l’équipe, aux administrateurs, à nos membres et à nos partenaires, qu’ils en soient remerciés. Certaines ont été plus visibles comme la création du Club France Développement durable avec un fort engagement personnel de ma part. Nous avons pu créer et animer le pavillon de la France à Rio en 2012, imaginer et réaliser Solutions COP21 au Grand Palais en décembre 2015. Par trois fois la présence du Président de la République et de nombreuses personnalités ou journalistes (800 au Grand Palais) ont démontré la pertinence de nos actions. Certaines publications ont marqué cette période comme le référentiel sur le dialogue avec les parties prenantes, le guide du Marketing durable, les ouvrages sur la Ville durable, le rapport sur les solutions climat avec le CNRS, le lancement de la revue Vraiment Durable, etc. Je garderai de la présidence du Comité 21 l’image d’un collectif, une envie de progrès sociétal, une soif partagée d’innovation, une envie de plus de solidarité… J’ai choisi de ne pas me représenter considérant que deux mandats doivent être la limite dans ce type de fonction. J’espère vous retrouver à notre anniversaire du 30 juin au Jardin d’Acclimatation, et je voudrais conclure en un mot ce dernier édito pour le Comité 21 : « adhérez ! ». Gilles Berhault, Président21 solutions pour demain
SOLIDARITE (ODD1, ODD5, ODD10, ODD16)
l’ONG GERES
ZAE de Konséguela au Mali : une réponse durable au développement économique des territoires ruraux du Mali La nouvelle Zone d’Activités Électrifiée (ZAE) de Konséguéla au Mali est un concept innovant d’accès aux énergies propres en milieu rural, alimentée 24h/24 à 100% par des énergies renouvelables (photovoltaïque et biocarburant paysan). Elle est installée dans des bâtiments bioclimatiques selon la technique de la Voute Nubienne, et 11 très petites entreprises locales sont accompagnées dans leur développement (formations, accès au crédit). Elles dispensent à la population de nouveaux produits et services jusqu’ici difficilement accessibles de par la faible électrification des territoires ruraux : boulangerie (auparavant à 50 km), télécommunication, froid (jus de fruits frais et pains de glace), bio-carburant local, réparation de pneus… La nouvelle attractivité du territoire offre des perspectives à sa population, notamment les jeunes. D’ici fin 2016, 35 emplois seront créés, 28 meuniers consolidés dans leur activité ainsi que des revenus complémentaires pour 400 paysans producteurs de Jatropha. L’objectif du partenariat entre l’ONG GERES, concepteur et porteur du projet, la commune de Konséguéla et l’Intercollectivité Miniankala Kafo, est d’inscrire durablement cet investissement sur le territoire, de veiller à son devenir, au bénéfice des populations et d’en tirer les leçons pour accompagner d’autres communes. – Renaud David – r.david@geres.euUnis-Cité
Les Mediaterre, porteurs de solutions pour les foyers les plus modestes Lutter contre la précarité énergétique dans les quartiers populaires, c’est le défi social majeur qu’ont accepté de relever Les Médiaterre : plus de 400 jeunes, âgés de 16 à 25 ans, engagés en service civique à Unis-Cité qui, au quotidien, interviennent au coeur des quartiers pour aider les foyers les plus modestes à réduire leurs factures énergétiques. Présents dans 70 quartiers prioritaires de France, les volontaires d’Unis-Cité vont au-devant des habitants pour leur proposer un accompagnement à domicile et dans la durée visant à les aider à adopter des gestes simples pour réduire leurs factures tout en protégeant l’environnement. Chaque année leur intervention permet de sensibiliser 10 000 personnes et d’accompagner 1 500 familles de manière personnalisée. Déployé depuis 2008 grâce au soutien de nombreux partenaires publics et privés, le programme Les Médiaterre a inspiré le lancement en 2015, par le Ministère de l’Ecologie, d’un grand programme de service civique pour développer l’offre de missions de service civique à confier aux jeunes désireux de s’engager en faveur de la transition énergétique, du climat et de la biodiversité. – Pour en savoir plus – Thomas Lesperrier – tlesperrier@uniscite.frSANTE ET BIEN ETRE (ODD2, ODD3, ODDD6)
Ville d’Orvault
Pour les Orvaltais, plus belles nos vies avec la Pom ! Au printemps 2016, la ville d’Orvault a lancé une plateforme d’appel à projets citoyens pour favoriser le bien vivre ensemble : la-pom.fr. L’idée de départ est simple : chacun d’entre nous peut avoir des pistes pour améliorer le quotidien, sans pour autant passer à l’acte. Avec la POM (Plateforme Orvaltaise de Mobilisation), on peut voir ses idées se réaliser grâce à un accompagnement de la Ville et à l’aide d’autres Orvaltais », note Catherine Heuzey, élue au développement durable et à l’environnement. Le site la-pom.fr a en effet la double vocation de référencer des projets citoyens potentiels et de « recruter » des contributeurs. Ce dispositif est un levier pour faire évoluer l’Agenda 21 local, plutôt prescriptif, vers une démarche mobilisatrice pour l’ensemble du territoire et créatrice de réseaux. Il pourra être reconduit régulièrement et sera prochainement décliné en interne auprès des agents municipaux. Une plateforme ressource est envisagée pour élaborer des projets partenariaux et agglomérer les compétences volontaires. – Pour en savoir plus – Florence de Vasson – florence.devasson@mairie-orvault.frL’association Ecolo crèche
Ecolo-crèche, une démarche de développement durable dès la petite enfance Malgré la vulnérabilité du jeune enfant et la bienveillance des professionnels, les valeurs du développement durable ne sont pas prises en compte de façon systématique dans l’écosystème petite enfance. L’association Ecolo crèche a développé une démarche d’amélioration continue spécifique à cette problématique et le 1er label développement durable dédié aux crèches. Personnels, parents et enfants, se voient engagés dans une approche collective unique. L’objectif : améliorer la qualité de vie des membres de la crèche et réduire les impacts environnementaux. Les résultats mesurés sont forts : baisse des consommations d’énergie, d’eau, des maladies des enfants, de l’absentéisme des professionnels. 200 crèches ont déjà rejoint le réseau dans 52 départements en France. Le monde de la Petite enfance est un levier pour les changements de notre société. Ecolo crèche désire étendre ses actions vers les assistantes maternelles, mais aussi dupliquer son modèle à l’international. – Pour en savoir plus – Claire Grolleau Escriva – contact@ecolo-creche.orgEDUCATION (ODD4)
APESA, HSEN, ADEME, Conseil départemental de la Gironde
Le cartable sain et durable, outil de sensibilisation pour l’achat de fournitures Le cartable sain est un outil de sensibilisation et de conseil pour l’achat de fournitures pour les familles, les enseignants et les acheteurs publics. Il attire l’attention sur l’impact de l’acte d’achat sur l’environnement (consommation de ressources, substances indésirables, déchets…), sur la santé (qualité de l’air intérieur, substances indésirables / toxiques au toucher ou à l’ingestion…) et donne des solutions pragmatiques et accessibles à chacun. En 2016, de nouvelles rubriques sur ce site sont créées pour aborder toutes les dimensions d’un établissement scolaire : entretien, maintenance, alimentation, mobilier, jeux, jouet, mobilité : quels critères d’achat, quels besoins, quelle démarche collective pour accepter le changement ? Outre les pilotes du projet (APESA, HSEN, ADEME, Conseil départemental de la Gironde), les partenaires et institutions locaux sont consultés sur le contenu du site et pour la diffusion auprès de leur public et réseau. – Pour en savoir plus – Gwenaelle Tudal –g.tudal@gironde.frBordeaux Métropole
Les Juniors développement durable au service des projets des enseignants Les Juniors développement durable est un dispositif unique en France développé depuis 2001 par Bordeaux Métropole. L’objectif est de donner aux enseignants et aux élèves du 1er degré, des écoles maternelles, primaires, et des établissements spécialisés, les moyens d’agir localement, concrètement et durablement pour la planète. Ainsi, Bordeaux Métropole associe tous les acteurs du territoire concernés par cette problématique – Direction départementale des services de l’Éducation Nationale de Gironde, associations spécialisées dans le développement durable, communes, structures de l’économie sociale et solidaire, entreprises… – et co-construit avec eux des outils pédagogiques, des actions de sensibilisation sur mesure adaptés à la demande de chaque enseignant. Autour d’un socle de thèmes (changement climatique, biodiversité, solidarité, santé et bien-être, production et consommation responsables) émerge une multitude de projets : création de jardins, incitation à l’éco-mobilité, lutte contre le gaspillage alimentaire… – Pour en savoir plus – Stéphanie Baltardive – sbaltardive@bordeaux-metropole.frClimate-KIC
Ecole d’été Climate-KIC « The Journey » : Former la nouvelle génération d’entrepreneurs du climat Le programme Climate-KIC The Journey forme de jeunes entrepreneurs et des étudiants à l’innovation pour le climat. Depuis 2010, cette école d’été attire chaque année plus de 300 candidats internationaux. Issus de disciplines très variées, ces candidats bénéficient durant cinq semaines de coaching, de cours et d’ateliers intensifs pour créer, puis finalement transformer des idées en start-ups avec un business plan soutenable. Au-delà du savoir-faire et des outils, The Journey met l’accent sur l’esprit entrepreneurial et le développement de la prise de conscience des opportunités économiques liées au changement climatique. The Journey allie connaissances théoriques et expériences pratiques, avec des intervenants de l’industrie, de la science et des politiques publiques, mais aussi d’entrepreneurs. Déjà quelques succès notoires pour ce programme, dont les start-ups Cophenol ou FSE Network. – Pour en savoir plus – Catherine Ouvrard – catherine.ouvrard@climate-kic.orgCliMates
Favoriser la mobilisation des jeunes avec Cop in Mycity COP in MyCity est un projet créé en 2013 par CliMates. Il vise à combler le fossé existant entre les jeunes et les négociations climatiques. Comment ? Par la formation, l’organisation de simulations de sommets internationaux sur le climat (COP) et la mobilisation. Pendant une journée, les participants se glissent dans la peau d’un négociateur et travaillent à l’élaboration d’un accord pour le climat. Cette expérience forte permet de saisir intuitivement les défis mais aussi les leviers d’action pour opérer la transition écologique nécessaire. En trois ans, le programme s’est développé dans le monde entier grâce à la constitution d’un réseau de bénévoles – les COP’Leaders – formés et accompagnés dans l’organisation de leur propre COP In MyCity. Ainsi en 2015, plus de 8000 jeunes ont pris part à un évènement. Les outils de COP in MyCity sont disponibles en ligne, et les formations des COP’Leaders se font à distance. Ce format léger et adaptable fait de COP In MyCity un outil capable de sensibiliser et donner des clefs d’action aux futurs acteurs du changement. – Pour en savoir plus – Marion Quemener – marion.quemener@climates.frBIODIVERSITE (ODD14, ODD15)
la Ferme du Rail
Emploi, solidarité, agro-écologie et parisiens ont rendez-vous à la Ferme du Rail Parce que la ville de demain sera solidaire et respectueuse de la nature, la Ferme du Rail crée à Paris un lieu de vie, de rencontre, de production et de recherche autour de l’agriculture urbaine. Lauréate de l’Appel à projets « Réinventer Paris », la Ferme du Rail est née de la volonté d’habitants et d’associations du 19ème arrondissement d’équiper leur quartier d’un espace hybride au service de tous. Ce projet offrira une vingtaine de logements, pour des étudiants en agro-écologie et des personnes en insertion, auxquelles elle proposera des formations et des emplois autour des métiers de la ville durable : collecte et valorisation des bio-déchets, compostage, production maraîchère en permaculture, entretien d’espaces verts, distribution de produits agricoles en circuit court et restauration. La Ferme du Rail ouvrira ses portes au printemps 2018, au terme d’un chantier qui mettra en oeuvre des procédés constructifs low-tech minimisant les impacts sur l’environnement et les riverains. – Pour en savoir plus – Frédéric Lauprêtre – frederic.laupretre@impactlogement.comCLIMAT-ENERGIE (ODD7, ODD13)
TK’Blue Agency
Référentiel TK’BLUE, l’alliance entre performance économique et réduction des GES Consommateurs et entreprises sont de plus en plus concernés par la dimension sociale, sanitaire, sociétale et environnementale du transport. TK’Blue Agency est une plateforme collaborative entre tous les acteurs du transport permettant de mesurer le coût sociétal des flux logistiques. Le référentiel TK’Blue est le fruit de 5 années de recherche d’une équipe scientifique européenne réunissant les plus grands laboratoires et universités. L’analyse porte sur la qualité des matériels, équipements et niveau de formation des personnels des entreprises de transport, qui sont aussi trois critères d’amélioration simultanée de la ponctualité, fiabilité, coût et empreinte environnementale des opérations. Cet indicateur encourage toutes les parties à rechercher ce triple bénéfice de qualité, de coût et sociétal, et permet d’engager des programmes efficaces de réduction des émissions de gaz à effet de serre. – Pour savoir plus – Philippe Mangeard – philippe.mangeard@tkblueagency.euEgis
Variways, un outil pour calculer les émissions de gaz à effet de serre des infrastructures routières Basé sur deux indicateurs, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et la consommation d’énergie, Variways®, une solution développée par Egis, aide les maîtres d’ouvrage à choisir le tracé de leur projet routier sous l’angle de la problématique environnementale, dans le cadre de projets routiers neufs, d’élargissements ou d’aménagements, en France comme à l’international. Disponible en français et en anglais, il est utilisé partout dans le monde dans le cadre de missions de maîtrise d’oeuvre ou d’études (utilisé notamment en France, en Pologne, au Kosovo, au Qatar). Il a pour vocation de faire évoluer la réflexion des clients dans les analyses multicritères de leur choix de variantes de tracé. L’éco comparateur routiers Variways® calcule ces deux indicateurs pour la phase de construction de la route (émissions de GES résultant des terrassements, des chaussées, pont, viaduc, tunnel, glissières de sécurité, assainissement) ainsi que pour sa phase exploitation (émissions de GES et consommation énergétique résultant des véhicules qui circulent sur celle-ci une fois mise en service). – Pour en savoir plus – Eric Locquet – eric.locquet@egis.frL’association des Entreprises de la Chapelle-sur-Erdre
ECOZA : un projet collectif pour des économies d’énergie ! L’association des Entreprises de la Chapelle-sur-Erdre, en partenariat avec la ville de La Chapelle-sur-Erdre, a développé un projet Économie d’Énergie sur les Zones d’Activités visant à réduire les émissions de CO2 : le projet ECOZA. Ce projet expérimental et innovant consiste en la mise en place d’une technologie de mesure en continu des consommations d’énergie à distance. Des capteurs de débits d’électricité et de gaz sont installés et transmettent sur un serveur les données de la consommation énergétique des infrastructures. Le traitement de ces données permet d’en déterminer l’origine et l’heure. Le but ultime est de déceler et d’exploiter des gisements d’économie d’énergie. Le projet développe également un volet comportemental appelé « Défi Énergie » et piloté par l’association Alisée. ECOZA associe également Nantes Métropole, l’ADEME, la région des Pays-de-la-Loire et la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes-Saint-Nazaire. – Pour savoir plus – Sofia Belhamiti – sofia.belhamiti@lachapellesurerdre.frECONOMIE RESPONSABLE (ODD8, ODD9, ODD12)
Le réseau des CCI
ACT’IF: L’économie circulaire au profit des entreprises et des territoires La recherche d’une compétitivité nouvelle et les tensions croissantes sur les approvisionnements appellent à la construction d’un nouveau modèle économique collaboratif basé sur une utilisation efficace des ressources, dans un modèle favorisant les circuits courts. Afin d’accompagner efficacement le tissu économique local dans cette transition, le réseau des CCI (Chambre de commerce et d’industrie) s’est engagé dans le développement d’un logiciel innovant : Act’IF. Agissant comme un véritable outil de pilotage stratégique, cette plate-forme connectée permet de construire une cartographie du territoire, de mettre en correspondance les offres et les besoins des acteurs économiques et ainsi de relier les chainons manquants dans les chaines de valeurs, favorisant le développement de filières innovantes. Initialement conçu par la CCI 82, c’est la CCI Midi-Pyrénées qui assure son déploiement sur le réseau CCI national, avec le soutien de CCI France et de l’ADEME. Act’IF est actuellement utilisé dans une dizaine de régions menant des démarches d’Ecologie Industrielle et Territoriale et ayant déjà abouties à des actions concrètes. Citons par exemple la valorisation d’écarts fruitiers (méthanisation), le développement d’emplois partagés ou encore la récupération de chaleur fatale sur des fours industriels. – Pour en savoir plus – Julien Munoz – julien.munoz@midi-pyrenees.cci.frCompta Durable
La Méthode CARE : un outil comptable au service d’une soutenabilité forte dans les entreprises La méthode CARE de Compta Durable s’adresse aux organisations désireuses de piloter le développement durable à un niveau stratégique. Il s’agit d’une méthode comptable socio-environnementale qui propose un changement de paradigme fondamental : élargir la vision de l’entreprise à trois capitaux – financier, naturel et humain – et les prendre en compte dans le bilan et compte de résultat. La ressource naturelle/humaine devient un emprunt à restituer en quantités suffisantes pour assurer son maintien, au même titre qu’un emprunt bancaire. De fait, l’entreprise préserve les capitaux qu’elle a identifiés à un niveau de soutenabilité déterminé en collaboration avec des experts extérieurs. Comment ? Par l’élaboration de scénarios de réduction des impacts, l’évaluation de leurs coûts et leur inscription au bilan et compte de résultat. Cette méthodologie a la capacité de conduire la transition écologique des entreprises, car elle propose une véritable philosophie de l’action ainsi qu’une vision holistique de sa performance. – Pour en savoir plus – Hervé Gbego – contact@compta-durable.comLe CELAA
Le Projet METAL, trions plus pour recycler mieux Le CELAA (Club de l’Emballage Leger en Aluminium et en Acier) a été créé en 2009 sous l’impulsion d’entreprises convaincues de la nécessité d’améliorer le recyclage des petits emballages en aluminium et en acier. Le Club entend donc contribuer à la redynamisation de la filière métal en améliorant le recyclage des petits emballages métalliques. C’est dans cet objectif qu’a été lancé le Projet Métal en 2014. Ce projet est le fruit d’un accord quadripartite entre le CELAA, Eco-Emballages, l’Association des Maires de France et le Fonds de dotation pour le recyclage des petits aluminiums créé par Nespresso. Il vise à aider les centres de tri à s’équiper pour trier les petits emballages en aluminium et en acier et aider les collectivités à réussir leur engagement dans le Projet. Aujourd’hui 8 centres de tri sont équipés et couvrent 3,9 millions d’habitants. Fin 2016, ce seront 20 centres de tri qui seront équipés, ce qui couvrira environ 8 millions de la population. L’objectif est de pouvoir offrir à l’ensemble de la population française la possibilité de trier tous les emballages métalliques d’ici quelques années. – Pour en savoir plus – Angeline Charbonnier – contact@celaa.frSolar Hôtel de Paris
Solar Hôtel : le premier hôtel écologique, économique et militant de Paris ! Depuis 2009, le Solar Hôtel de Paris, s’est engagé dans un processus d’écologisation maximale : bilan carbone, puis labellisation Clef Verte et Ecolabel européen. Vitrine d’un développement durable pour l’hôtellerie économique, le Solar Hôtel tend à prouver qu’écologie ne rime pas avec dépense mais avec investissement et cherche à convaincre les hôteliers indépendants de s’engager dans cette démarche. Adopter le plus possible de pratiques qui ne nuisent ni à l’environnement, ni à la santé humaine n’est plus le privilège de quelques hôtels de luxe. Pour toutes ces raisons, Solar Hôtel a choisi d’être le premier hôtel écologique, économique et militant. Véritable lieu de vie et d’échange, apprécié pour ses nombreuses initiatives culturelles, le Solar Hotel est également réputé pour son rapport qualité prix. Lieu d’expérimentation, l’hôtel souhaite s’ancrer toujours plus dans l’économie sociale et solidaire en réceptionnant de façon hebdomadaire des paniers bio et locaux. – Pour en savoir plus – Marie-Charlotte Julia – mariec.julia@gmail.comLes Hauts-de-France
REV3 / La troisième révolution industrielle en Hauts-de-France La Troisième révolution industrielle (nom de code Rev3) devient une réalité dans les Hauts-de-France. L’enjeu ? Le développement d’une société post-carbone, connectée et durable, qui favorise la création d’activités et d’emplois. Rev3 propose une voie à suivre pour atteindre cet objectif, combinant énergies renouvelables distribuées, efficacité énergétique, stockage de l’énergie, réseaux intelligents, nouvelles mobilités, dans une logique d’économie circulaire et d’économie de la fonctionnalité. Des outils financiers innovants sont créés : un livret d’épargne dédié Rev3 (1 200 épargnants et plus de 11 millions d’euros collectés), un fonds CAP TRI de 37,5 millions d’euros à destination des entreprises (apports en fonds propres), le recours aux plateformes de financement participatif, etc. À ce jour, plus de 300 projets et initiatives sont en cours dans notre région. Entreprises, collectivités territoriales, universités, lycées, hôpitaux, associations… se mobilisent pour produire, construire, se déplacer, consommer autrement. Rev3, tous concernés ! – Pour en savoir plus – Bertrand Zuindeau – bertrand.zuindeau@nordpasdecalaispicardie.frLa Chantrerie
La Chantrerie : un territoire du faire ensemble ! Depuis 2008, les établissements publics et privés de la Chantrerie, territoire de 2 500 salariés et 4 000 étudiants au nord de Nantes, mènent ensemble des projets de transition face aux enjeux énergétiques et climatiques, agricoles et alimentaires, de déchets, de biodiversité, de mobilité, de gouvernance… C’est ainsi qu’en s’appuyant sur une Charte de territoire adoptée par le collectif, une chaufferie bois et un réseau de chaleur, du photovoltaïque, des transports en commun, de l’agriculture urbaine, des arbres fruitiers, des ruches d’abeilles, une gestion partagée des déchets organiques, une rencontre des salariés du site… ont émergé de cette dynamique collective. Cette culture du faire ensemble, par les acteurs du territoire eux-mêmes, s’est construite progressivement, avec la Collectivité qui facilite mais ne pilote pas les projets. D’environ 5 à 6 personnes à l’origine de cette dynamique, une trentaine d’acteurs sont aujourd’hui impliqués directement dans les projets. Consolidation de la gouvernance partagée et implication du plus grand nombre constituent aujourd’hui les deux enjeux majeurs … de ce faire ensemble. – Pour en savoir plus – Bernard Lemoult – AFUL-Chantrerie@mines-nantes.frVILLE DURABLE (ODD11)
MEEGOT
MEEGOT, la solution qui va créer des villes « Zéro mégot » « MEEGOT » est un concept de collecte et de recyclage de mégots de cigarette. L’idée est d’installer des box à mégots dans tous les lieux de proximité d’espaces fumeurs et d’effectuer la collecte, le tri et revaloriser le tonnage via la filière de recyclage (transformation en plastique). Il est au croisement sur les sujets de propreté urbaine, de désenfouissement, de désincinération, d’élargissement des consignes de tri, de dépollution des eaux des réseaux d’assainissement et de rendre l’usager acteur dans les filières de collecte des déchets. Les objectifs et résultats attendus sont de limiter la pollution visuelle, organique et chimique en ville et dans le milieu naturel, la réduction du tonnage de déchets à incinérer ou à enfouir, la réduction du nombre de mégots dans les réseaux d’eaux pluviales, des économies financières réalisées dues à ces 2 points précédents, des économies sur le nettoyage de la voie publique, la création d’ici 3 ans de 10 emplois notamment pour des personnes éloignées du marché du travail. Ce dispositif permettra de rendre la Métropole de Bordeaux plus attractive, d’augmenter la fréquentation touristique, de fédérer les habitants des villes et métropoles sur un sujet porteur de sens et d’augmenter la citoyenneté des habitants. – Pour en savoir plus – Erwin Faure – erwinfaure@gmail.comVillage d’Ayen
ECOSYST’M : un système de mobilité écodurable, citoyen et solidaire ! L’éloignement des services publics, la rareté des transports collectifs et l’évolution des couts d’énergie liées aux déplacements en zones rurales ont conduit le village d’Ayen (740 habitants) et la fédération Ecosyst’M associée à la SNCF mobilités Limousin, à créer un système de covoiturage de proximité adossé à une monnaie locale. Ecosyst’M est un service de covoiturage de courte distance qui associe les activités locales, véritables acteurs de la mobilité de proximité qui acceptent la monnaie issue du covoiturage et offrent des services pratiques pour favoriser les déplacements. Le collectif « le durable a son village » appuyé par la Maison de Services Au Public assure depuis avril 2014 le développement et la promotion d’Ecosyst’M auprès des habitants et des acteurs du bassin de Brive la gaillarde. La collaboration active de l’ensemble des partenaires a conduit au déploiement du dispositif sur 7 autres collectivités limitrophes permettant un accroissement important du nombre de covoitureurs inscrits. – Pour en savoir plus – Marylène Vales –ayendurable21@gmail.com1001 événements
Eco-responsabilité : les événements nantais jouent collectif ! Bonne nouvelle, un objectif ambitieux est fixé sur le territoire nantais : que 1001 événements s’engagent pour leur territoire et le climat d’ici 2020. Et tous les événements peuvent s’investir, du grand festival au petit vide grenier, de la compétition sportive au salon professionnel ! La prise en compte de la responsabilité sociétale dans la filière événementielle existe depuis plusieurs années à Nantes. Depuis trois ans, cette dynamique s’est accélérée avec la création du Réseau Eco-Evénement impulsé par la Métropole. Celui-ci a pour objectif principal de mutualiser les bonnes pratiques entre l’ensemble des acteurs de la filière : organisateurs, prestataires, collectivités et même publics. Pour y parvenir, le Réseau propose une panoplie d’outils et de méthodes permettant à tous de progresser en maitrisant ses coûts : accompagnements, rencontre annuelle, challenge, bonnes pratiques innovantes, formations, groupes de travail, expérimentations sur les événements, etc. Le Réseau continue de se développer en 2016. Il capitalise ses retours d’expériences et s’installe dans le paysage nantais. Les perceptions changent. Organiser un éco-événement n’est plus synonyme de contraintes supplémentaires, mais plutôt de supplément d’âme, de lien entre les bénévoles et de meilleurs relations avec le public… Les pouvoirs publics comprennent mieux que les événements sont des caisses de résonance, des lieux propices à l’ouverture des habitants vers de nouveaux modes de vie. Un tel dispositif est facilement transposable sur d’autres territoires, car il s’agit avant tout d’animer une filière avec des valeurs simples telles que celle décrite par ce proverbe « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». – Pour en savoir plus – Dominique Béhar – bonjour@reseau-eco-evenement.netPRIX DU PUBLIC (ODD14, ODD15)
Good-4you
2000 projets pour un monde meilleur Good-4you est une société de communication positive et de marketing solidaire. Afin d’aider à construire un monde meilleur, Good-4you organise un concours international qui récompensera 2 000 porteurs de projets-solidaires qui ont besoin de visibilité et de moyens financiers. L’objectif du concours est de récompenser un nombre important de lauréats afin d’avoir un véritable impact global. Les 2 000 porteurs de projets lauréats recevront un site web conçu pour doper leur visibilité et lever des fonds d’une façon inédite ; les réseaux professionnels impliqueront leurs affiliés dans une démarche sociétale ambitieuse qui sera profitable à l’image de leur secteur et à celle de leurs affiliés ; des milliers d’indépendants et PME s’associeront à des projets humains qui leur ressemblent. Ils disposeront d’un outil inédit pour mettre en valeur leur implication sur le plan professionnel (auprès des employés, clients, etc.). Le tout sans perte de temps, avec des budgets accessibles et via tous leurs supports: cartes de visites, site web officiel, courriels, etc. – Pour en savoir plus – Lionel Duplicy – lionel@good-4you.netle Comité 21 fête ses 21 ans !
Depuis 21 ans, le Comité 21 a incité, mobilisé, accompagné… éclairé cette période particulière qui s’est ouverte avec le premier Sommet de la terre de Rio en 1992. En poursuivant sa vocation de réseau multiacteurs, le Comité 21 ouvre cette nouvelle décennie vers la généralisation des actions et de process vertueux. Pour ses 21 ans, le Comité 21 a lancé « 21 solutions pour demain » et organise le 30 juin, son anniversaire au Jardin d’acclimatation. Trois temps rythmeront l’après midi : le temps des échanges « Ensemble, quelle vision pour notre société ? », avec la contribution de Catherine Berthillier, fondatrice de Shamengo ; Henri Landes, cofondateur de Climates ; Roland Cayrol, directeur du Collège d’études et d’analyses (Cetan) ; Arnaud Poissonnier, président et fondateur de Babyloan ; Marc-Olivier Padis, directeur des études du think tank Terra Nova ; Roger Sue, sociologue, professeur à l’Université Paris Sorbonne, etc., et avec la participation de toutes celles et ceux qui contribuent au changement, le temps des solutions pour découvrir 21 solutions pour demain et le temps de la fête en soirée. A cette occasion, le Comité 21 sort une publication qui retrace le chemin parcouru du Comité 21 et de ses adhérents depuis 21 ans à travers les travaux précurseurs développés. Elle dévoile également la contribution que le Comité 21 entend apporter à l’atteinte des Objectifs du développement durable. – Programme 30 juin – Dossier de presse 21 solutions pour demain – Publication Le Comité 21, acteur de nouveaux modèlesLe Comité 21 participe à la concertation pour la mise en oeuvre des ODD en France
La France s’est portée volontaire en décembre 2015 pour présenter un rapport sur sa démarche nationale ODD lors du forum politique de haut niveau des Nations unies qui se tiendra à New York du 11 au 20 juillet 2016. Pour élaborer ce premier rapport et réfléchir à la déclinaison concrète des ODD en France, Ségolène Royal et André Vallini ont décidé de consulter une grande diversité de parties prenantes lors d’ateliers de concertation qui ont eu lieu au ministère de l’Environnement les 6 et 7 juin. Le Comité 21 y a été associé. Il s’agissait de dégager, pour chaque ODD, les défis particuliers et les points forts de la France face aux 169 cibles correspondant aux 17 ODD. Une consultation sur internet permettra aux citoyens de s’exprimer jusqu’au 6 juillet sur les actions que la France doit mettre en oeuvre et des ateliers de concertation seront organisés à l’automne dans les régions. – Pour en savoir plus – Répondre à la consultationSynthèse de la Rencontre-débat du 8 juin « Nouvelles régions et développement durable, quelle alliance ? »
Le Comité 21 et l’Association des Régions de France ont organisé le 8 juin dernier une rencontre-débat, sur le thème « Nouvelles régions et développement durable : quelle alliance ? ». L’événement a permis de s’interroger sur les conséquences des récentes réformes territoriales sur les politiques de développement durable des régions. Bettina Laville, fondatrice du Comité 21, animait la table ronde à laquelle ont pris part Georges Ribière, auteur de la note, puis Benoît Faucheux, vice-président de la région Centre Val de Loire et président de la commission développement durable et environnement de l’ARF, ainsi que Madame Estelle Grelier, Secrétaire d’Etat en charge des collectivités territoriales. S’il est communément acquis que cette réforme territoriale prendra du temps, la note du Comité 21 insiste sur trois points : coopération, cohésion et ouverture. Pour s’assurer de la cohérence des politiques publiques de développement durable, la coopération entre les échelons territoriaux est absolument nécessaire. La réforme ne concerne pas seulement les nouveaux périmètres régionaux mais tend à promouvoir de nouvelles dynamiques territoriales, et le développement durable constitue un levier particulièrement pertinent pour ce faire. Nouvel élu régional de la région Centre-Val-de-Loire, Benoît Faucheux a confirmé que la réforme prendrait du temps afin de permettre aux élus de s’approprier leur nouveau territoire et surtout de l’énergie. Parmi les priorités des régions : l’élaboration du Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII). Il devra notamment servir à promouvoir une vision forte de développement durable, au prisme notamment de la « transition écologique de l’économie ». Devront également y figurer les enjeux d’économie circulaire, ce qui permettra sans nul doute de préfigurer le plan régional de prévention et de gestion des déchets. Les questions de biodiversité et de ruralité ont également été abordées, rappelant que la consommation du foncier, notamment agricole, constituait un enjeu de taille pour certaines régions, où la compétence aménagement devra veiller à préserver ces ressources, ce qui soulève une importante question d’ingénierie. A la question de savoir si les nouvelles régions constitueront de nouveaux « bassins de durabilité », Benoit Faucheux répond que les très grands périmètres de certaines d’entre elles ne faciliteront pas la concertation de toutes les forces vives du territoire. La création de plateformes territoriales constitue certainement un outil adéquat pour instaurer dialogue et co-construction avec les acteurs locaux, à l’instar de l’antenne Grand Ouest du Comité 21. Les approches multi acteurs permettent aux régions d’ouvrir leurs compétences vers de nouveaux enjeux tels que les ODD, vers de nouveaux partenariats. Elles permettent aux élus de mieux s’approprier les schémas directeurs et aux habitants de se sentir parties prenantes des politiques territoriales dont ils sont les premières cibles. Madame la Ministre a d’ailleurs rappelé l’importance d’être accompagné dans une démarche de développement durable, car la mise en oeuvre actuelle de la réforme pousse à imaginer les nouvelles conditions de déploiement de l’action publique. Le rôle ensemblier des régions est propice à la concrétisation d’enjeux planétaires, facilitant le lien entre son territoire et les enjeux plus globaux. Benoît Faucheux concluait en rappelant que beaucoup d’opportunités sont à saisir (schémas de biomasse, d’économie circulaire, loi sur la transition énergétique), l’enjeu étant d’arriver à mobiliser pour développer une approche globale de cohérence écologique. Une nécessité qui résonne tout particulièrement puisque l’accord de Paris réaffirmait avec vigueur le rôle des autorités locales pour piloter des projets de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. – Laurie Ayouaz – ayouaz@comite21.org