Les concerts de l’initiative écologiste Live Earth se déplaçaient samedi d’est en ouest du globe, avec plusieurs dizaines des grands noms de la musique, comme Madonna, The Police, ou Metallica réunis pour 24 heures de concerts sur sept continents destinés à sensibiliser l’opinion aux dangers du réchauffement climatique.
150 artistes se produisent sur neuf scènes de par le monde à Sydney, Tokyo, Kyoto, Shanghaï, puis Londres, Hambourg, Johannesburg et enfin le New Jersey, Washington et Rio de Janeiro. Il ne faut pas oublier un groupe de scientifiques qui, pour étendre le mouvement à «sept continents», se produira… en Antarctique. Les organisateurs espérent réunir une audience globale de deux milliards de personnes à la télévision et sur Internet. Les festivités ont débuté à Sydney, en Australie. Des chefs tribaux aborigènes au corps recouvert de peintures blanches ont ouvert le bal en agitant des feuilles d’eucalyptus, chantant et dansant au son d’un didgeridoo, dans un accueil traditionnel à la foule, qui a rapidement compté plusieurs milliers de personnes dans un stade de la ville. Aussitôt après leur prestation, l’ancien vice-président américain Al Gore a fait une apparition via une liaison vidéo pour exhorter les fans à participer à la lutte contre le réchauffement de la planète. Sa campagne pour placer cette question au coeur de l’agenda politique international a inspiré l’événement mondial. Al Gore a notamment invité les spectateurs à souscrire à l’engagement en sept points de Live Earth pour réduire leur impact personnel sur l’environnement et soutenir les politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. «Merci d’être les tout premiers à lancer ce mouvement pour contribuer à régler la crise du climat», a-t-il lancé depuis Washington. L’ex-vice-président américain est également apparu -sous la forme d’un hologramme-lors d’un autre concert organisé à Tokyo au Japon, un show à l’ouverture high-tech avec laser et jeux de lumière sophistiqués. «Le réchauffement climatique est le défi le plus important de la planète, et le plus grave auquel nous ayons jamais fait face», a déclaré M. Gore. «Mais c’est un problème que nous pouvons résoudre si nous nous unifions et agissons, et poussons nos voisins, nos entreprises et nos gouvernements à agir aussi. C’est la raison d’être de Live Earth». Mais certains détracteurs soutenaient malgré tout que les stars du rock ne sont pas forcément les meilleurs exemples de la retenue qui sera nécessaire pour sauver la planète, même si Live Earth assure utiliser des matériaux recyclés et acheter des crédits d’émission de CO2 pour compenser les énormes factures électriques qui accompagnent des concerts de cette taille. De nombreux artistes se rendaient sur place en avion (…) – Lire l’article en intégralité sur le site jminforme.ca