Les rapports sur la coopération se multiplient depuis avril dernier : rapport de l’OCDE ; rapport du ministre français de la coopération sur la vision française en matière de coopération au développement, pour la décennie à venir ; rapport de Deauville sur la redevabilité des pays du G8, présenté par la France également [1].
Le constat révèle certes une prise de conscience qui ne fléchit pas mais la route reste longue en termes de concrétisation et des nouvelles formes de partenariat sont à définir.
Si l’Aide publique au développement (APD) [2] totalise 129 milliards USD en 2010 [3], cela ne représente que 0,32 % du revenu national brut combiné des pays membres du CAD.
De plus, «un certain nombre de donneurs ne sont pas en bonne voie pour réaliser les objectifs qu’ils se sont fixés au Sommet de Gleneagles», note l’OCDE. Son Secrétaire général, M. Angel Gurría, encourage les donneurs à ne ménager aucun effort pour s’employer à réaliser les Objectifs du millénaire. En effet, « lorsque les pays font des promesses d’aide, il leur faut accomplir le travail politique, budgétaire et de planification nécessaire pour pouvoir les tenir », a déclaré Brian Atwood, Président du CAD. D’où le projet d’un nouveau code de bonnes pratiques pour la prise d’engagements pouvant déboucher sur des plans d’action.
Par ailleurs, le cadre de la coopération a évolué : le CAD n’a plus le monopole de l’aide car de nouveaux Etats interviennent (pays émergents, pays pétroliers), le G8 a évolué vers le G20 et les intervenants se sont diversifiés. D’une part, et ce depuis le sommet de Rio en 1992, les collectivités territoriales ont un rôle prépondérant, d’autre part, tous les acteurs des territoires sont concernés : entreprises, ONG, société civile, notamment. Des règles plus collectives et des relations plus équilibrées doivent être définies pour intégrer cette nouvelle donne, comme le note Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération.
Parmi les nouveaux modes de partenariat à redéfinir – on parle de financements innovants (cf. taxe sur les transactions financières)-, il ne faut pas oublier les fondements du partenariat, dont la réciprocité, rappelés dans la Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable élaborée par l’AFCCRE [4], Cités Unies et le Comité 21 en 2004. En effet, « la coopération décentralisée repose sur une logique de partage et va bien au-delà de la traditionnelle aide humanitaire ou mise à disposition de fonds. La valorisation des acteurs, de leurs savoirs et de leurs savoir-faire, fonde ce principe, soutenu par la conviction que le partenariat doit être mutuellement équitable et que les particularités de chaque partenaire sont une source d’enrichissement pour l’un et l’autre ». Les échanges culturels, sportifs, éducatifs illustrent parfaitement cette réciprocité. Autant d’exemples que vous trouverez dans cette lettre d’actualité des adhérents du Comité 21. – Charte de la coopération pour le développement durable de l’AFCCRE, Cités Unies et Comité 21
Dorothée Briaumont, directrice générale du Comité 21
briaumont@comite21.org
[1] Engagements du G8 pour la santé et la sécurité alimentaire : bilan et résultats
[2] soit les apports d’aide fournis par les principaux donneurs de la planète réunis au sein du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE
[3] soit le niveau le plus élevé jamais atteint en termes réels, et une progression de 6,5 % par rapport à 2009.
[4] Association française du conseil des communes et régions d’Europe
Soutien de FNH pour des projets « Solidarité Sud »
Thierry Chainbaux – thierry.chainbaux@sncf.fr
Le Conseil général des Côtes d’Armor s’engage auprès d’Haïti
Réseau de coopération transnationale dans le département du Nord
Une coopération active entre Angers et Bamako
Projet de solidarité internationale des Amis de Circée à Madagascar
Pro-natura international lutte contre la malnutrition dans les pays du Sud
La ville de Mulhouse participe à la préservation de la ressource en eau
L’ARENE Île-de-France apporte son expertise à la coopération internationale
De l’électricité pour tous par la Fondation énergies pour le monde
Projet FREEME sur l’efficacité énergétique du GERES au Maroc
Un projet franco-suisse sur la gestion et la valorisation transfrontalière des déchets
Un projet de traitement et de valorisation des déchets des villes d’Orléans et de Parakou
« Pas d’éducation, pas d’Avenir ! » de la Ligue de l’enseignement
Si l’Aide publique au développement (APD) [2] totalise 129 milliards USD en 2010 [3], cela ne représente que 0,32 % du revenu national brut combiné des pays membres du CAD.
De plus, «un certain nombre de donneurs ne sont pas en bonne voie pour réaliser les objectifs qu’ils se sont fixés au Sommet de Gleneagles», note l’OCDE. Son Secrétaire général, M. Angel Gurría, encourage les donneurs à ne ménager aucun effort pour s’employer à réaliser les Objectifs du millénaire. En effet, « lorsque les pays font des promesses d’aide, il leur faut accomplir le travail politique, budgétaire et de planification nécessaire pour pouvoir les tenir », a déclaré Brian Atwood, Président du CAD. D’où le projet d’un nouveau code de bonnes pratiques pour la prise d’engagements pouvant déboucher sur des plans d’action.
Par ailleurs, le cadre de la coopération a évolué : le CAD n’a plus le monopole de l’aide car de nouveaux Etats interviennent (pays émergents, pays pétroliers), le G8 a évolué vers le G20 et les intervenants se sont diversifiés. D’une part, et ce depuis le sommet de Rio en 1992, les collectivités territoriales ont un rôle prépondérant, d’autre part, tous les acteurs des territoires sont concernés : entreprises, ONG, société civile, notamment. Des règles plus collectives et des relations plus équilibrées doivent être définies pour intégrer cette nouvelle donne, comme le note Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération.
Parmi les nouveaux modes de partenariat à redéfinir – on parle de financements innovants (cf. taxe sur les transactions financières)-, il ne faut pas oublier les fondements du partenariat, dont la réciprocité, rappelés dans la Charte de la coopération décentralisée pour le développement durable élaborée par l’AFCCRE [4], Cités Unies et le Comité 21 en 2004. En effet, « la coopération décentralisée repose sur une logique de partage et va bien au-delà de la traditionnelle aide humanitaire ou mise à disposition de fonds. La valorisation des acteurs, de leurs savoirs et de leurs savoir-faire, fonde ce principe, soutenu par la conviction que le partenariat doit être mutuellement équitable et que les particularités de chaque partenaire sont une source d’enrichissement pour l’un et l’autre ». Les échanges culturels, sportifs, éducatifs illustrent parfaitement cette réciprocité. Autant d’exemples que vous trouverez dans cette lettre d’actualité des adhérents du Comité 21. – Charte de la coopération pour le développement durable de l’AFCCRE, Cités Unies et Comité 21
Dorothée Briaumont, directrice générale du Comité 21
briaumont@comite21.org
[1] Engagements du G8 pour la santé et la sécurité alimentaire : bilan et résultats
[2] soit les apports d’aide fournis par les principaux donneurs de la planète réunis au sein du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE
[3] soit le niveau le plus élevé jamais atteint en termes réels, et une progression de 6,5 % par rapport à 2009.
[4] Association française du conseil des communes et régions d’Europe
FINANCER LA COOPERATION INTERNATIONALE
Le Crédit Coopératif met en place le Change solidaireLors du forum Convergences 2015, forum international sur les solutions pour lutter contre la pauvreté et contribuer à un développement durable, le 4 mai 2011, le Crédit Coopératif a présenté une nouvelle forme de mécénat : Contribution volontaire sur les transactions de change (CVTC) – Change solidaire.
Il s’agit d’un versement volontaire du Crédit Coopératif fondé sur le volume des opérations de change interbancaires au comptant et à terme traité par le Crédit Coopératif.
Le taux applicable est de 0,01%.
Le comptage a commencé au 1er mars 2011 sachant que les tarifs proposés aux clients sur ces opérations ne sont pas impactés : le Crédit Coopératif supporte à lui seul le coût de cette contribution.
Cette nouvelle forme de mécénat fait référence aux travaux du groupe pilote sur les mécanismes de financements innovants pour le développement, composé d’experts internationaux chargés de réfléchir à de nouvelles sources de financements pour lutter contre la pauvreté et, en particulier, pour atteindre les Objectifs du Millénaire.
Le Crédit Coopératif déterminera en fin d’année son affectation parmi des associations reconnues de l’aide au développement.
Ce mécanisme unique vient s’ajouter aux autres formes d’intervention de la banque, que ce soit en mécénat, en prestations au service d’acteurs solidaires, ou dans l’offre solidaire proposée aux clients sociétaires.
Laure Capblancq – laure.capblancq@credit-cooperatif.coop – En savoir plus
Soutien de FNH pour des projets « Solidarité Sud »
La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) met à disposition de la société civile un dispositif de soutien nommé « Solidarité Sud ».
Il est destiné à aider dans les pays du Sud des projets capables de concilier l’épanouissement économique et social des sociétés humaines tout en préservant les ressources naturelles.
Les zones concernées sont l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et Caraïbes.
Le 29 juin 2010, le jury « Solidarité Sud » a sélectionné cinq projets de coopération : «Restauration écologique communautaire de la vallée de Sitatunga» au Bénin, par CREDI-ONG (Centre régional de recherche et d’éducation pour un développement intégré) ; «Gestion participative et durable de la rôneraie de la commune de Bouly – Karakoro – Guidimakha» en Mauritanie, par Nature Mauritanie ; «Développement de l’agriculture et restauration de l’environnement» au Burkina Faso par Loos N’Gourma ; «Un Hippo Sem pour Madagascar» à Madagascar, par Graine de Vie ; «Chacras Intégrales» dans la communauté de Fray Martin en Amazonie péruvienne, au Pérou, par Forestever.
Le jury se réunit deux fois par an (15 avril et 15 octobre) et accorde une dotation pouvant aller jusqu’à 30 000 euros répartis sur deux ans, pour de façon préférentielle la mise à disposition d’un volontaire de solidarité international (VSI).
Paula de Oliveira – p.deoliveira@fnh.org –
Pour en savoir plus
Paula de Oliveira – p.deoliveira@fnh.org –
Pour en savoir plus
AMELIORER LES CONDITIONS DE VIE
HOPE in stations (HOmeless PEople in train stations / personnes en errance dans les gares) HOPE in stations associe quatre entreprises ferroviaires (CFL – Luxembourg ; SNCB – Belgique ; FS – Italie ; SNCF – France) dans un programme européen PROGRESS sur le thème de l’innovation sociale. Ce programme a pour objectif une meilleure organisation entre les différents acteurs intervenant auprès des personnes en errance présentes dans les gares européennes. En 2010, a été mis en place un référent social pour les gares de Paris Nord, Paris Est et Magenta. Sa mission est d’organiser la coordination des acteurs internes, associatifs et institutionnels intervenant sur ces sites et d’assurer le développement de nouveaux outils (formation, messagerie sociale et accompagnement spécialisé).Thierry Chainbaux – thierry.chainbaux@sncf.fr
Le Conseil général des Côtes d’Armor s’engage auprès d’Haïti
Suite au séisme du 12 janvier 2010 en Haïti, Jean-Claude Fignolé, maire de la commune des Abricots et président de l’association des Maires de la Grande Anse, département situé au sud ouest de l’île, a lancé un appel à la reconstruction auquel ont voulu répondre des collectivités de Bretagne, des Pays de la Loire et de Guadeloupe.
Ces collectivités territoriales ont tenu à lancer une démarche coordonnée de coopération internationale afin d’éviter la dispersion et l’émiettement dont se plaignent les Haïtiens.
Les champs privilégiés d’intervention sont l’agriculture, la santé, les services sanitaires et l’éducation.
Le Conseil général des Côtes d’Armor a fait le choix, compte tenu de son territoire à forte dominante agricole, de s’investir dans le champ du développement économique à travers un appui au renforcement des capacités de production et de commercialisation agricoles.
Le Conseil général a financé la réalisation d’un diagnostic par un ingénieur haïtien et quatre techniciens agricoles en novembre-décembre 2010 destiné à élaborer un Plan stratégique de développement agricole et rural du département de la Grand’Anse (4 500 euros).
Par ailleurs un soutien de 25 000 euros a été apporté aux douze communes du département de la Grand’Anse afin de les aider à prendre en charge l’épidémie de choléra (médicaments, évacuation des malades, soins des personnels de santé, traitement des personnes décédées…).
Dominique Guilmin – GUILMINDominique@cg22.fr
La réserve du Boundou au Sénégal, soutenue par le Conseil général de l’Isère
Dominique Guilmin – GUILMINDominique@cg22.fr
Le projet de la réserve naturelle communautaire du Boundou s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de coopération décentralisée entre le Conseil général de l’Isère et le Conseil régional de Tambacounda au Sénégal.
Il vise un développement durable du territoire en articulant la préservation de l’environnement au développement local et à l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales.
Aux côtés de ces institutions, de nombreux acteurs de la société civile mettent en oeuvre des actions en lien avec l’apiculture, l’élevage, le tourisme et l’éducation.
Le service de coopération décentralisée du Conseil général travaille en synergie avec les services de l’environnement et de l’eau de Tambacounda et s’appuie sur le travail d’une volontaire internationale, chargée d’appui au Conservatoire de la réserve naturelle communautaire du Boundou (CORENA).
Ce projet est financé par les partenaires sénégalais, ainsi que par la taxe départementale des Espaces naturels sensibles.
Le Conseil général est appuyé par le ministère des Affaires étrangères, l’Agence française de développement, le Fonds français pour l’environnement mondial et le Comité français de l’Union internationale de protection de la nature. Il s’est engagé à financer ce projet à hauteur de 121 465 euros sur un budget prévisionnel de 387 851 euros pour la période 2009-2011.
Georgia Bagaoui-Meyer – georgia.bagaoui-meyer@cg38.fr
Réseau de coopération transnationale dans le département du Nord
Depuis plus de vingt ans, le département du Nord est engagé dans le champ de la coopération Nord/Sud et de l’aide au développement, à travers des partenariats en direction de trois régions d’Afrique subsaharienne : département de Dagana au Sénégal, région de Mamou en Guinée et département de la Menoua au Cameroun (2009).
Cinq domaines d’intervention sont concernés : gouvernance, santé et action sociale, éducation, culture et francophonie, environnement et développement durable.
Cette dernière thématique occupe désormais une place de premier plan et apparaît transversale à l’ensemble des actions : appui à la réalisation de plans locaux de développement, sensibilisation et formation des élus et techniciens, soutien à l’autonomisation énergétique d’infrastructures de santé, amélioration des conditions de scolarisation dans les collèges (accès à l’eau, latrines), sensibilisation des collégiens aux enjeux environnementaux et du développement durable sur la base d’échanges Nord /Sud, appui à la mise en oeuvre de diagnostics techniques (schéma directeur eau-assainissement, introduction des principes de développement durable dans les projets de construction/réhabilitation…).
Par ailleurs, à l’issue d’une première rencontre internationale organisée en novembre 2010 au Sénégal, le Département et ses partenaires sénégalais, guinéens et camerounais ont exprimé, par une déclaration commune, leur souhait de développer les échanges Sud/Sud en complément des relations Nord/Sud dans un cadre structurant.
Cette démarche se traduit actuellement par la constitution d’un réseau de coopération transnational réunissant 20 collectivités partenaires.
Laurence Carbenay – laurence.carbenay@cg59.fr
Laurence Carbenay – laurence.carbenay@cg59.fr
Une coopération active entre Angers et Bamako
Les villes d’Angers et Bamako, au Mali, coopèrent depuis 1974 dans le domaine de la santé, de l’éducation, du sport, de la culture, et de l‘aménagement urbain (eau et assainissement et déchets).
Cette initiative est relayée, depuis 1999, par la Communauté d’agglomération Angers Loire Métropole.
De nombreuses actions de coopération ont vu le jour, comme par exemple : la mise en place de centre de transit pour les déchets ménagers ; le financement d’études pour la recherche de sites d’enfouissements ; la recherche de sites de puisage et constructions de châteaux d’eau ; la construction de centres de santé communautaires (CESCOM) ; l’ouverture de la Maison du partenariat ; la réalisation de CLAEC (centres de lecture et d’animation pour les enfants des communes) ; la création de plateaux sportifs ; un partenariat culturel entre Bamako, la ville d’Angers et deux structures culturelles angevines (le Chabada et le Théâtre Le Quai).
Les 26,27 et 28 mai 2011, Angers a organisé une plate forme d’échanges réunissant les acteurs français et maliens intervenant dans les actions de coopération, un des enjeux à traiter étant la lutte contre le changement climatique.
Christelle Six-Boullais – Christelle.Six@angersloiremetropole.fr – www.facebook.com/angersbamako
Projet de solidarité internationale des Amis de Circée à Madagascar
L’une des activités des Amis de Circée, association française d’éducation à l’environnement vers un développement durable, se décline autour d’un projet global et concret de solidarité internationale, dans un village de brousse de 210 habitants Andavakoera, près de Diego Suarez, à Madagascar.
Depuis 2008, l’association s’est engagée auprès de la population locale et de l’ensemble des administrations locales concernées pour améliorer le bien-être et le niveau de santé par l’éducation et l’accès à l’eau potable, et résoudre ainsi le problème de la déforestation en convertissant les charbonniers en agriculteurs, dans le respect des traditions culturelles locales.
Le premier projet a vu la construction de l’école primaire où sont inscrits 40 enfants aujourd’hui scolarisés de la maternelle au CM2 avec deux instituteurs nommés par CISCO (Inspection académique locale).
Les salaires sont financés à la fois par Les Amis de Circée, CISCO et l’association des parents d’élèves.
Autre projet emblématique : l’accessibilité à l’eau potable pour tous avec, en 2011, la réalisation du captage d’une source pour alimenter le village en eau potable et la rénovation d’un canal d’irrigation détruit par les cyclones et laissé à l’abandon.
Il devait en 2012 déboucher sur un projet de barrage, finalisé sur le plan technique et financier, mais a été différé pour manque cruel d’eau depuis deux ans.
Il devait irriguer 50 ha de rizières.
L’autosuffisance alimentaire aurait alors été largement assurée. D’autres réponses sont maintenant envisagées dans le cadre d’un projet de développement initié par le ministère de l’environnement malgache.
Jacqueline Charron – charron.jacqueline@gmail.com
Jacqueline Charron – charron.jacqueline@gmail.com
FACILITER L’APPROVISIONNEMENT RESPONSABLE
Elior met en place une filière d’approvisionnement responsable de la perche du NilDans le cadre de sa politique de préservation des ressources halieutiques, Elior est membre co-fondateur de la Responsible fishing alliance (RFA), groupe d’actions international en faveur d’une pêche responsable.
Fin 2008, la RFA a initié un projet social d’approvisionnement « Perche du Nil responsable » dans la région du Lac Victoria. Elior et un de ses fournisseurs participent à ce projet en reversant, pour chaque kilogramme de Perche du Nil acheté, une participation financière aux associations locales de femmes Katosi women development trust en Ouganda et Emedo en Tanzanie.
Leurs projets développent des activités de substitution à la pêche de cette espèce de poisson.
Grâce aux fonds récoltés, une vingtaine de bassins de poissons d’élevage (Tilapia et Poisson Chat) ont déjà été construits, des formations à l’aquaculture ont été développées, ce qui a permis d’amorcer le développement d’une économie alternative.
Judith Laloupo – judith.laloupo@elior.com
Judith Laloupo – judith.laloupo@elior.com
Pro-natura international lutte contre la malnutrition dans les pays du Sud
Pro-natura international s’est associé à la société à but social JTS Semences pour développer le Super Potager, un jardin potager novateur, écologique et très performant, conçu initialement pour l’Afrique.
C’est une combinaison entre le Jardin tropical amélioré de JTS Semences et le Biochar de Pro-Natura.
Ce projet est le fruit de plus de quinze ans de recherches et de trente ans d’expérience de terrain, applicable à toutes les zones tropicales. Les Supers Potagers au Biochar permettent de lutter contre la malnutrition dans les pays du Sud.
Ils sont déjà présents au Brésil, en Haïti, Egypte, Algérie, Mauritanie, Sénégal, Niger et bientôt au Ghana et en Tanzanie.
Un super Potager au biochar peut produire jusqu’à une tonne et demie de légumes par an sur 60 m2, soit les éléments nutritifs nécessaires à l’alimentation d’une famille de dix personnes avec la possibilité de vendre un surplus.
Il se présente sous forme de kit : les contours de bâches, l’engrais naturel, les voiles de culture et de germination, l’arrosoir à pomme fine, le plantoir, le cordeau et les semences.
Guy Reinaud – guy.reinaud@pronatura.org – www.pronatura.org
PRESERVER LA RESSOURCE EN EAU
Coopération décentralisée entre la ville de Besançon et Aqabat Jabr en CisjordanieInitiée fin 2004 avec une première mission exploratoire suivie de plusieurs missions d’expertise technique, la coopération de la ville de Besançon avec Aqabat Jabr s’est concrétisée en janvier 2008 avec la signature d’une convention de coopération sur un programme triennal de rénovation du réseau d’eau.
Dans ce camp de réfugiés de 5 600 habitants, situé à proximité immédiate de Jéricho en Cisjordanie, l’accès à l’eau est une problématique majeure pour des raisons géographiques et politiques.
Ce programme de coopération, d’un montant total de 380 000 euros, a été financé notamment par le biais de la loi Oudin-Santini, l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse et l’Autorité palestinienne.
Outre la rénovation du réseau, le projet comporte un important volet de sensibilisation de la population à une bonne utilisation de la ressource ainsi qu’une formation à la gestion d’un service public de l’eau : suivi et facturation de la consommation et maintenance de l’infrastructure.
Un deuxième programme est prévu, qui portera sur l’assainissement et la gestion des déchets.
Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.fr
Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.fr
La ville de Mulhouse participe à la préservation de la ressource en eau
En 2006, la ville de Mulhouse a clairement manifesté sa volonté d’inscrire son action internationale dans le cadre de l’Agenda 21 en étant signataire de la charte de la coopération décentralisée pour le développement durable élaborée à l’initiative de Cités Unies France (CUF), de l’Association française du Conseil des communes et régions d’Europe (AFCCRE) et du Comité 21.
Cette charte guide la coopération avec ses partenaires du Sud que sont la ville d’El Khroub en Algérie, la commune rurale de Sofara-Fakala au Mali, et la commune urbaine de Majunga à Madagascar.
Un des axes forts de cette coopération est la préservation de la ressource en eau à travers un appui à l’organisation de l’assainissement.
Mulhouse et l’Institut régional de coopération développement (IRCOD) d’Alsace dont elle est membre, soutiennent les projets destinés à structurer la collecte des déchets solides et liquides à Sofara-Fakala et à Majunga.
Au-delà de cette première étape, ils accompagnent la réflexion des partenaires maliens et malgaches sur le traitement des déchets notamment à travers la mise en place d’une filière de récupération et de valorisation des déchets organiques.
Martine Moser-Faesch –martine.moser-faesch@mulhouse-alsace.fr
L’ARENE Île-de-France apporte son expertise à la coopération internationale
Eau, assainissement, énergie, ces thèmes structurent les interventions majeures de l’ARENE Île-de-France (Agence régionale de l’environnement et des énergies) en matière de coopération et de solidarité Nord/Sud.
Selon des formes différentes – atelier, rencontre, accompagnement, sensibilisation, recherche action, animation de réseau-, l’ARENE apporte aux collectivités territoriales franciliennes et aux ONG son expertise.
Elle met en commun des enseignements et des pratiques.
En matière d’énergies renouvelables, par exemple, l’ARENE participe ou co-construit des ateliers d’échanges « ici » et « là-bas » (Mali, Sénégal, et Burkina) sur des thèmes choisis, comme « le 1% », « les activités génératrices de revenus », « les accès aux services liés ».
Leurs résultats permettent de repérer les usages, d’identifier les contraintes, d’apporter des réponses et ainsi, de susciter des nouvelles initiatives.
Denis Dangaix – d.dangaix@areneidf.org www.areneidf.org
* photo : Bornes fontaines (Bénin)
Denis Dangaix – d.dangaix@areneidf.org www.areneidf.org
* photo : Bornes fontaines (Bénin)
ACCEDER A L’ENERGIE
Accès à l’énergie dans le monde avec GDF SUEZ – «Rassembleurs d’énergie»Avec « GDF SUEZ-Rassembleurs d’Energies », le groupe GDF SUEZ a souhaité renforcer significativement son engagement en faveur de l’accès à l’énergie des populations les plus pauvres et de la réduction de la précarité énergétique en France et dans le monde.
Afin de contribuer à l’accès technique et financier à l’énergie, GDF SUEZ-Rassembleurs d’Energies mobilise trois leviers d’action complémentaires : l’investissement via la création d’un fonds d’investissement solidaire ; le don, via l’axe « énergies solidaires » de la fondation GDF SUEZ destiné à des micro projets d’accès à l’énergie et enfin le mécénat de compétences qui fait appel à l’expertise et le savoir-faire techniques des collaborateurs pour le soutien aux projets des entrepreneurs sociaux, ONG et associations.
En 2010, plusieurs projets prototypes ont été lancés (Mali, Vietnam, Pérou, Bengladesh…) avec pour objectif en 2011 de les développer en utilisant les possibilités ouvertes par la création du fonds d’investissement solidaire.
En 2011, cinq projets significatifs supplémentaires d’accès à l’énergie seront lancés avec la perspective d’atteindre vingt projets actifs fin 2012.
Ces projets poursuivront le double objectif d’un impact social fort et d’un impact environnemental maîtrisé.
Malia Belkacem – malia.belkacem@gdfsuez.com
De l’électricité pour tous par la Fondation énergies pour le monde
Au niveau mondial, près de deux milliards de personnes ne disposent toujours pas des services de l’électricité.
La Fondation énergies pour le monde réalise des programmes de solidarité et de coopération internationales pour fournir, dans le respect de l’environnement, de l’électricité aux populations rurales des pays en développement qui en sont privées.
Les sources d’énergies renouvelables, que la Fondation utilise, contribuent au développement local et à l’essor économique du monde rural.
Forte de son expérience au Burkina Faso, au Sénégal, à Madagascar, au Cambodge et au Laos, la Fondation a élaboré cinq grands programmes de développement permettant de fournir de l’électricité à plusieurs centaines de milliers de personnes.
Ces programmes sont prêts à être déployés et la Fondation recherche aujourd’hui des partenaires financiers publics et privés pour les mettre en oeuvre.
Nicolas Guichard – nicolas.guichard@energies-renouvelables.org –
www.energies-renouvelables.org
www.energies-renouvelables.org
Projet FREEME sur l’efficacité énergétique du GERES au Maroc
Le GERES, en partenariat avec PlaNet Finance et le soutien financier l’Union européenne ainsi que du Conseil régional Provence-Alpes-Côtes d’Azur, mène le projet FREEME visant à promouvoir les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique à travers la micro-finance au Maroc.
En effet, le Maroc fait aujourd’hui face à une urbanisation galopante qui soulève de nouvelles problématiques énergétiques et environnementales (pression sur la biomasse).
La facture énergétique représente une part importante du budget des ménages.
Dans ce contexte, le projet FREEME, débuté en 2010, vise : le renforcement des capacités techniques des acteurs locaux et IMF (Institutions de micro-finance) ; la création d’un marché pour des services d’énergie durable à travers les méthodologies du microcrédit ; la sensibilisation des consommateurs finaux et l’accompagnement des populations vulnérables des zones urbaines et rurales.
Une étude vient d’être réalisée par le GERES sur l’offre en appareils de froid dans la région, dont les résultats servent à l’élaboration des produits financiers et à la sélection des bénéficiaires des microcrédits.
Des groupes de travail ont été formés sur la sélection et l’accompagnement des bénéficiaires et l’élaboration de produits financiers.
Clémence Richeux – c.richeux@geres.eu
Clémence Richeux – c.richeux@geres.eu
TRAITER ET VALORISER LES DECHETS
Transfert de technologie au Congo par Séché EnvironnementAu cours de l’année 2010, Séché Environnement a assisté une entreprise congolaise pour lui permettre de réaliser dans les meilleures conditions de sécurité, pour les hommes et pour l’environnement, la construction d’un site moderne de traitement de déchets.
Les techniques mises en oeuvre sur l’écopôle de Tchissanga vont de la réception et du tri des déchets provenant des industriels à l’enfouissement sécurisé des résidus ultimes, en passant par la valorisation matière, le transit regroupement et ultérieurement l’incinération.
Du personnel local est venu en formation en France sur des sites de Séché Environnement en exploitation, pour comprendre et apprendre la gestion de ce type d’outil, avant de retourner mettre leur savoir en pratique au Congo.
Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.com
Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.com
Un projet franco-suisse sur la gestion et la valorisation transfrontalière des déchets
Ce projet de coopération transfrontalière a été mis en place dans le cadre de la Conférence TransJurassienne (CTJ).
La CTJ est une instance de coopération sur le territoire de l’Arc jurassien, qui couvre la région Franche-Comté et les quatre cantons suisses du Jura, de Vaud, de Neuchâtel et de Berne.
L’objectif du projet est de rapprocher les acteurs pour aboutir à : la création de filières de proximité de récupération et valorisation des déchets ; la mutualisation à terme des équipements de traitement ; la mise en place d’organismes spécialisés fédérant les collectivités et réunissant les techniciens et les industriels.
Un premier colloque de mise en contact des acteurs institutionnels et techniques a eu lieu en 2009, suivi d’une conférence en 2010 sur l’analyse juridique des partenariats possibles et des freins actuels, et sur des échanges de bonnes pratiques.
Sur 2011, un cycle de réunions techniques et thématiques a été engagé.
Cette dynamique a suscité une réelle volonté de coopération avec des projets expérimentaux très concrets en cours d’élaboration et un renforcement des partenariats via de nouveaux réseaux.
Sylvie Delorme – Sylvie.Delorme@franche-comte.fr
Un projet de traitement et de valorisation des déchets des villes d’Orléans et de Parakou
Depuis 1993, les villes d’Orléans et Parakou (Bénin) unissent leurs efforts en termes de coopération décentralisée et signent régulièrement des conventions triennales de partenariat.
Au vu des résultats obtenus depuis plusieurs années, les deux villes ont décidé de renforcer leur action, par un élargissement du nombre de partenaires, afin de réaliser des opérations plus ambitieuses, notamment en termes de développement durable.
C’est ainsi qu’aux côtés d’actions plus traditionnelles, comme la formation, l’éducation, le soutien à la société civile, la gestion locale, le projet de traitement et valorisation des déchets de la ville de Parakou a vu le jour avec l’association orléanaise Gevalor.
La mise en oeuvre de ce projet répond aux attentes récurrentes de la population quant à l’amélioration de ses conditions de vie et aux objectifs que s’est fixé la ville de Parakou pour l’amélioration de la santé publique (réduction des épidémies, de la mortalité infantile…), le développement économique local (formation professionnelle, création d’emplois, production agricole plus performante…), la réduction de gaz à effet de serre et en règle générale, assurer un environnement humain durable (objectif n°7 Objectif du Millénaire).
Jonathan Morice – jmorice@ville-orleans.fr
Jonathan Morice – jmorice@ville-orleans.fr
SOUTENIR DES PROJETS EDUCATIFS
Coopération internationale et promotion des comportements responsables auprès des jeunesLe bureau d’étude EQUINEO, choisi par la mairie de Vendargues pour l’accompagner dans son Agenda 21, a débuté son action par un recensement des activités déjà engagées pour le développement durable.
Une des actions phares identifiée est la sensibilisation des jeunes.
L’adjointe au Maire déléguée aux relations internationales a initié un projet reposant sur la coopération des deux villes jumelées à la commune, Espartinas en Espagne et Clackmannanshire en Ecosse.
Les adolescents des trois villes ont travaillé en 2010 sur les éco gestes et les énergies renouvelables.
Cette année le thème choisi est la nutrition et la santé.
Un travail préparatoire a consisté en une pièce de théâtre « Nutrifolie » sensibilisant aux choix alimentaires et aux comportements à risque, puis en une visite à Epidaure pour une prise de conscience sur les comportements d’achat et la composition d’un menu équilibré. 48 jeunes de 12 à 17 ans issus de trois pays travailleront ensemble cet été à la lutte contre l’obésité.
La jeunesse de Vendargues s’engage dans l’Agenda 21 !
Katy Monier – katy.monier@equineo.com
Katy Monier – katy.monier@equineo.com
« Pas d’éducation, pas d’Avenir ! » de la Ligue de l’enseignement
La Ligue de l’enseignement et Solidarité Laïque, un collectif regroupant 55 organisations défendant le respect des droits fondamentaux, s’associent depuis 2010 afin de promouvoir la campagne « Pas d’Education, pas d’Avenir ! ».
Cette campagne de solidarité internationale permet de collecter des fonds destinés à des micro-projets éducatifs en Afrique, en Amérique du Sud ou encore en Europe de l’Est pour favoriser l’éducation pour tous.
A titre d’exemple, un des 45 projets de la campagne 2011 permettra de créer des jardins potagers pédagogiques, accompagnés de formations maraîchères et d’éducation nutritionnelle, au Centre d’animation et de promotion de la jeunesse (CAPJ) de Maintirano à Madagascar.
Pour le collectif, la sensibilisation des Français à la difficulté de l’accès à l’éducation dans certains pays est également essentielle.
Cette année, la campagne se déroule du 1er mars au 31 août, avec un temps fort du 16 au 29 mai.
Durant cette quinzaine, les vignettes et cartes postales de la campagne, illustrées par Plantu, sont vendues par les enfants des établissements scolaires.
De nombreuses autres initiatives sont organisées en régions (concerts de soutien, braderies, lancements officiels…).
Hélène Guinot – hguinot@laligue.org www.pasdeducationpasdavenir.org