« N’attends pas que le monde change tout seul, change le toi-même ». Voilà le point commun qui relie les 100 personnalités sélectionnées par la rédaction de Terra eco dans un numéro exceptionnel. Inventer, partager, protéger, ralentir et recycler : en cinq thématiques, Terra eco vous propose ainsi un voyage aux quatre coins de la planète dans le quotidien, l’imaginaire et les projets de ceux qui sèment les graines d’un monde nouveau. Bien entendu, cette galerie de « ceux qui changent le monde » n’est pas exhaustive. Mais du cuisinier anglais Jamie Oliver à l’entrepreneur social français Jean-Marc Borello, du bricoleur fou Olivier Chambon à l’écrivaine indienne Arundhati Roy en passant par la présidente brésilienne Dilma Rousseff ou le leader du groupe Radiohead Thom Yorke, c’est ce souffle puissant que veut retenir le magazine du développement durable disponible dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux.
« Composé d’illustres inconnus et de célébrités engagées, ce numéro spécial de Terra eco se veut donc le kaléidoscope d’actions nouvelles et durables, réconciliant l’esprit d’entreprendre et la citoyenneté, souvent loin des lambris du pouvoir » résume dans son éditorial, Walter Bouvais, le directeur de la publication du magazine Terra eco. « Comme le soulignent les auteurs de Démocratiser l’économie, Hugues Sibille et Tarik Ghezali, il y a « dans cette société civile active, (…) une espérance, un optimisme, une vitalité, une utopie réaliste qui semblent aujourd’hui étrangers aux décideurs politiques ». Or, disent-ils encore, « tous les G20 du monde n’arriveront pas à changer la donne s’ils n’associent pas les citoyens. Le monde de l’après-crise ne se bâtira pas sans eux : les citoyens ne sont pas le problème, ils sont la solution ». » Au sommaire de ce dossier spécial, découvrez : – 10 TÊTES D’AFFICHE : Sean Penn – Nicolas Hulot – Dilma Rousseff – Tim Jackson – Wangari Maathai – Bill Gates – Nathalie Kosciusko-Morizet – Aung San Suu Kyi – Daniel Cohn-Bendit – Liu Kaiming – INVENTER. Plus de 150 villes engagées dans l’après-pétrole, 26 heures de vol solaire, 100 technologies copiées sur la nature, 5 millions de patients sauvés de la malnutrition… Des hommes et des femmes innovent de par le monde. Avec : Thom Yorke – Rob Hopkins – L’Institut des futurs souhaitables – Jacques Rougerie – Achille Mbembe – Olivier Ferrand – Bertrand Piccard – Shai Agassi – Song Youzhou – Gunter Pauli- Michel Lescanne – Gauthier Chapelle – Yvon Chouinard – Jean-François Noubel – Grégory Gendre – Julian Assange – Chris Hughes et Paul Steiger. – RECYCLER. Leur objectif : avoir l’impact le plus faible possible sur leur environnement qu’ils travaillent dans l’art, la nature ou l’agroalimentaire. Rencontre avec des individus « zéro impact ». Avec Ellen MacArthur – Sylvie Bétard et Jeanne Granger – Sylvie Bétard et Jeanne Granger – Kristin Feireiss / Hans-Jürgen Commerell – Olivier Chambon – Alice Audouin – Dave Bruno – Révérend Billy – Kazumi Inamura – Annie Leonard – Fred Pearce – Serge Dorny – Marcelo Ebrard – Mathis Wackernagel – Charles Kloboukoff – Tobias Leenaert. – PARTAGER. Des photographies géantes, des microcrédits, une perceuse, du miel ou une compétition de foot : ceux-là ont compris que l’avenir était dans l’échange. Avec : JR – Michel Lévy-Provençal – Tristan Lecomte – Olivier Darné – Mel Young – Arnaud Poissonnier – Christiana Figueres – Rachel Botsman – Brad Pitt- Erwan Lecœur – Eva Sas – Esther Duflo – Muhammad Yunus – Yann Arthus-Bertrand – Amartya Sen – Maria Nowak – Mo Ibrahim. – RALENTIR. Dans leurs assiettes, leurs réflexions, leurs déplacements, l’éducation de leurs enfants, leurs activités professionnelles ou sexuelles. Ils ra-len-tissent. Avec : Jamie Oliver – Woody Tasch – Les Economistes atterrés – Pierre Rabhi – Carl Honoré et Alberto Vitale – Alastair Fuad-Luke – Sabria David – Walter Galli – Thierry Paquot – Véronique Marendat – Alain Ducasse – Patrick Viveret – Paul Virilio – Dominique Bourg – Carlo Petrini – Lester Brown – Pierre Priolet. – PROTEGER. Face à des menaces changeantes – montée des océans, déforestation, précarité, disparition des espèces –, découvrez une nouvelle génération d’anges protecteurs. Avec : Arundhati Roy – Koen Olthuis- Sandra Laugier – Fabien Cousteau – Florent Baarsch- Bill McKibben – Kumi Naidoo- James Leape – Etienne Bourgois – Jean-Marc Borello – Ismail Serageldin – Pavan Sukhdev – Mathilde Pelsers – Emilie Meessen – François Marty – Marie-Monique Robin – André Aschieri – Erin Brokovich.- Pour trouver ce numéro dans un kiosque près de chez vous, cliquez ici.
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Les 100 qui vont changer le monde en 2011
Très heureuse initiative que celle de répertorier les personnalités susceptibles, par leur action, de changer le monde. Beaucoup d’entre nous connaissent l’histoire du colibris: il y eut un jour un incendie de forêt gigantesque, tellement gigantesque qu’une prise de conscience inouïe, s’étendant à toutes les espèces animales de la Terre, se produisit, chacun comprenant que son espèce ne s’en sortirait qu’en jetant des tonnes d’eau sur les flammes. Le modeste colibris, lui aussi, était conscient de sa responsabilité: il vola de la forêt à la rivière, se baigna et, avec son humble bec, rapporta une goutte d’eau qu’il largua sur le feu.Puis il retourna à la rivière et revint, armé d’une nouvelle goutte d’eau, qu’il jeta à son tour sur le foyer. Et il recommença, multipliant ainsi les voyages… Les autres animaux se moquaient du pauvre petit colibris, plein de bonne volonté certes, mais dont l’action était tellement dérisoire: « NE vois-tu pas que tu ne gagnes rien à nous rapporter tant de fois ta malheureuse goutte d’eau pour éteindre un incendie pareil? Ne te rends-tu même pas compte que ce que tu fais est ridicule, que tu t’épuises en vain et que tu ferais bien mieux d’arrêter ça? » Le colibris répondit calmement: « Peut-être, mais je fais ma part. » Ainsi chacune des personnalités que cite votre article fait, pour rendre la terre des générations à venir plus vivable et respirable, sa part, qu’elle soit celle du colibris ou celle de la girafe… Mais parmi les esprits reconnus comme susceptibles de changer le monde, il est aussi une figure dont on commence à parler deplus en plus en Europe, (puisque cette grande âme est déjà célébrissime en Inde bien sûr puisque c’est son pays, mais aussi dans d’autres parties du monde qui résonnent aux échos de sa bienfaisante action au service des autres), c’est Amma, laquelle enseigne, en adéquation avec la philosophie de cet espace semble-t-il, que « si vous changez vous-même, l’autre aussi changera. » Et s’il est vrai que les petits ruisseaux font les grandes rivières, s’il est vrai que toutes les parts de tous les colibris du monde entier peuvent, ensemble, éteindre le feu le plus dévastateur, alors pourquoi ne serait-il pas tout aussi vrai qu’avec un geste aussi lumineusement simple que le Darshan, un enseignement aussi aisé à intégrer que l’amour, (seul langage universel que tout être vivant puisse comprendre), celle en qui l’Inde voit un Mahatma, les maîtres spirituels « de l’or pur », les Nations-Unies une personnalité humanitaire de premier plan, ne pourrait-elle pas changer le monde en réformant les coeurs et les âmes? Eh bien, j’ose vous ledire, bonjour, ou plutôt, comme le disent les enfants d’Amma, Om Namah Shivaya, ce
qui signifie: « Je salue la dimension sacrée qui est en vous »! Chaque passage annuel d’Amma sous nos contrées européennes est très attendu de tous ceux qui, appartenant ou non à sa communauté, ont été un jour ou l’autre saisis par la bouleversante simplicité de son Darshan, invention si étonnamment délicate dans son principe, et dans laquelle tout est dit de la plus douce, la plus universelle et la plus compatissante des mamans. Les choix spirituels sont comme chacun le sait, chose très intime, et si la légitimité de la recherche en ce domaine n’est plus à prouver (toutes les disciplines de la science contemporaine se heurtent en effet à un mur contre lequel vient se fracasser le très obscurantisme matérialisme pseudo-scientifique, et auxquels trouvent à s’appuyer les honnêtes chercheurs du sens de lavie, de quelque tradition qu’ils viennent), le parcours de chaque être humain en la matière n’en demeure pas moins de son ressort personnel, et avec lui, la solution qu’il choisit de donner pour son propre compte, par adhésion à une doctrine ou à un mouvement, ou bien en définissant sa route à titre strictement individuel, aux grandes questions auxquelles nulle mathématique ne saura jamais répondre. Marshall Rosenberg, dans son livre « Spiritualité pratique: les fondements spirituels de la communication non violente », les appelle « les questions qui font peur », les définissant en ces termes: « Que sommes-nous? Et que sommes-nous censés être? » Amma quant à Elle, pose ainsi le problème: « Nous ne pouvons plus nous permettre de considérer ces deux courants de la connaissance comme s’écoulant en sens contraire. En vérité, tous deux sont complémentaires l’un de l’autre. Si nous mêlons ces courants, nous verrons que nous sommes capables de faire naître une rivière très puissante, une rivière dont les eaux pourronteffacer la souffrance et dispenser la vie à l’humanité tout entière ». Ma propre démarche ne fait certes pas exception à cette règle, mais elle est source d’une forme d’ouverture d’esprit qui me permet, le plus loyalement qu’il m’est possible, d’examiner toutes choses afin de retenir ce qui est bon dans chacune d’elles. C’est dans cet esprit que je garde de l’Inde les valeurs universelles de méditation et de sagesse, et de l’œuvre d’amour d’Amma, notamment en faveur des plus démunis de ses concitoyens, mais aussi de cette invention simplissime et pourtant merveilleuse qu’est le Darshan, les fruits dont elle est porteuse: de nombreux témoignages concordants de personnes qui ont reçu le Darshan d’Amma font état d’un ressourcement spirituel parfois inattendu, s’accompagnant de sentiments tels que réconfort, consolation, sourire et paix, joie du cœur et de l’esprit… Si’il est vrai que la qualité de l’arbre se reconnaît à ses fruits, alors il est cohérent d’élever Amma au rang des êtres d’exception dignes d’être reconnus comme maîtres spirituels, Mahatma comme on le dit en Inde, sans parler de sa dimension de figure humanitaire à laquelle il est juste et légitime de faire référence. La place d’Amma, vue comme incarnation de la face maternelle de l’amour divin, n’est certes pas usurpée et, quelle que soit la tradition à laquelle on se réfère, force est d’admettre que de telles figures ne sont offertes que rarement à l’humanité. Amma est donc une de ces bénédictions que le Divin n’accorde à ce monde que quelques fois par siècle! Mon but n’est certes pas de faire de la publicité (ce serait déplacé, voire inconvenant dans le contexte qui nous occupe aujourd’hui, mais de partager parce que je le trouve tout simplement très beau, la lecture d’un livre qui retrace deux ans et demi d’une vie spirituelle qui se poursuit toujours, dans le giron maternel d’Amma. Son auteur, Anne YUNG, fonde son témoignage sur des faits, des anecdotes apparemment insignifiantes aux yeux de certains, mais qui prennent sens dès lors que les coïncidences fabuleuses qui les rendent parfois cocasses, sont éclairées par la lumière du Divin incarné dans une figure de femme, et plus précisément de mère universelle, Amma, transcendant les barrières qui séparent les cultures et les traditions spirituelles d’Orient et d’Occident, ainsi qu’il convient de le souligner, en précisant que, venant de l’hindouisme, Elle dépasse le cadre de sa religion en étreignant toute personne sans considération d’appartenance ethnique ou de condition sociale. À quoi je me permettrai d’ajouter, également celui des cultures et modes de vie: le principe même de l’étreinte n’est-il pas un courageux acte de rupture avec la dérive déshumanisante de cette civilisation occidentale où les chercheurs en psychologie s’ingénient à calculer, statistiques à l’appui, la distance que doivent garder l’un envers l’autre deux êtres humains, selon leur pays d’origine, et en-deçà de laquelle l’un des deux ressent la présence de l’autre comme une intrusion dans son territoire personnel(j’ai lu un article à ce sujet il y a quelques années dans une revue en langue espagnole)… Mais aussi dans le propre pays d’Amma, où, dit-on (en partie à tort du reste), que « les Indiens ne se touchent pas » ! Au fil des pages du livre dont je viens vous dire aujourd’hui quelques mots, Le cheminement auprès d’Amma et au sein de la communauté de ses enfants, est raconté sous l’aspect le plus simple qui soit, à savoir, la vie de tous les jours. Le message d’Amma est à tel point limpide qu’un enfant de douze ans peut le comprendre sans avoir la moindre explication à en demander. Cet ouvrage plein de fraîcheur et de sensibilité, voire d’humour, ne saurait évidemment se substituer aux recueils d’enseignements et de paroles d’Amma, tous passionnants dureste, et indispensables pour approfondir la connaissance de sa spiritualité, et que d’aucuns peuvent se procurer dans la boutique rattachée au site officiel d’Amma en France. Ce livre-ci est un récit, une sorte de journal de bord relatant une tranche de vie avec Amma, donnant un aperçu des us et coutumes de lacommunauté de ses enfants bien-aimés, sous une forme accessible qui donne l’impression que ce témoignage spirituel, dans toute sa profondeur, se lit paradoxalement comme un roman. Les Bhajans, ces chants dévotionnels à la gloire de cette facette maternelle du Divin, n’y sont pas oubliés, faisant même l’objet de situations qui ne manqueront pas, par la manière dont elles y sont rapportées, de vous faire tout à la fois méditer et sourire. Du reste, je ne viens ici vous entretenir de ce livre que parce que son auteur s’est engagée à reverser tous les bénéfices engendrés par sa diffusion, aux œuvres caritatives d’Amma, via l’association « Embracing The World », par le biais de laquelle cette femme d’exception offre tout à la fois à son peuple (et à l’ensemble du monde via ses ramifications dans de nombreux pays), l’aide dont il a besoin (écoles, orphelinats, hôpitaux etc), et à ceux qui peuvent faire le bien autour d’eux, l’occasion d’accomplir leur chemin spirituel en se donnant aux autres.
Éditeur: Bénévent.
Auteur: Anne YUNG.
Titre: LES JEUX DIVINEMENT ESPIÈGLES D’UNE P’TITE MAMAN.
Ce titre pour le moins inattendu tire son origine du fait que La Mère Divine est célébrée en Inde sous mille noms, dont l’un (et non des moindres), est Lalita, ce qui signifie « la grande joueuse ». La Lila (jeu divin), consiste à dissimuler à l’humain sa véritable nature, afin que la finalité du parcours spirituel soit précisément de renouer avec elle par la compassion (thème particulièrement cher à Amma, et donc le renoncement à l’égoïsme. Outre le lien ici proposé, l’ouvrage se trouve sur les sites de toutes les grandes enseignes de produits culturels, dans les librairies Dialogue, ainsi que chez n’importe quel libraire qui peut le commander pour vous. J’en souhaite d’ores et déjà bonne lecture à chacune et chacun, vous ne le regretterez pas! Qu’il vous donne de découvrir de quelle beauté peut s’habiller la vie quotidienne transfigurée par la tendre présence d’Amma!
Et qu’il me soit permis pour conclure, et plus encore en ce temps de Noël qu’Amma Elle-Même a célébré dignement avec ses enfants, de joindre ma prière à celle d’Amma, pour que lapaix règne partout:
Om Shanti Shanti Shanti !