La mesure d’impact doit être la boussole du passage à l’échelle des entreprises ! C’est pourquoi l’Impact Tank et le Groupe SOS prennent position dans un manifeste pour permettre à la totalité des entreprises de mesurer leur impact social et environnemental.
Il est urgent d’agir…
au-delà des solutions d’urgence.
Les inégalités sociales sont intolérables. 700 millions de personnes vivent encore en situation d’extrême pauvreté. Deux-tiers des richesses mondiales sont détenues par le top 1 %. Et l’écart se creuse.
Pendant ce temps, la crise climatique prend de l’ampleur et frappe les plus vulnérables en premier. Et de plus en plus fort. Le risque de réchauffement jusqu’à +5° est réel. Les migrations climatiques vont doubler d’ici 2050. La biodiversité est décimée.
Les pansements humanitaires sont indispensables mais ils ne suffisent pas. C’est à la racine qu’il faut combattre les maux du monde. Afin que les mêmes symptômes ne réapparaissent pas indéfiniment. « Changer le système »… facile à dire. Mais changer quoi, exactement ? Et comment ?
Tirons des enseignements du passage à l’échelle des projets à impact aux quatre coins du monde, et des freins rencontrés. Définissons une approche systémique de la solidarité internationale, qui met les logiques entrepreneuriales au profit des plus vulnérables et de la planète.
Elle repose sur les 5 moteurs du changement systémique. Pour les optimistes, ils sont autant de leviers d’impact positif démultiplié.
A nous de jouer pour accélérer, collectivement !
Les solutions existent.
Elles ne sont pas théoriques.
Elles sont éprouvées depuis 40 ans par le Groupe SOS dans 50 pays d’intervention. Il est urgent de les passer à l’échelle !
5 propositions
1 – Créer les écosystèmes favorables au développement de l’Économie Sociale et Solidaire dans les pays qui n’en sont pas dotés.
2 – Accompagner les entrepreneurs vers l’impact en généralisant la mesure d’impact social et environnemental.
3 – Orienter les investissements solidaires et durables en priorité vers les entrepreneurs à impact des pays vulnérables.
4 – Œuvrer à l’autonomisation des organisations de la société civile des pays vulnérables, en leur réservant la mise en œuvre des projets sur leurs territoires et en orientant les ONG internationales vers un rôle d’accompagnement.
5 – Systématiser l’engagement par le Volontariat d’entreprise en l’ouvrant à tous les actifs au cours de leur carrière.