Dans l'actualité :

Article 0 : un plaidoyer pour le respect de la vie sauvage

Alors que la protection de la faune sauvage reste...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...
"Il n'y a pas de commerce possible sur une planète morte" David Brower

1% pour la Planète, le cercle des entreprises responsables

Un pour cent pour la planète regroupe des entreprises engagées à consacrer une partie de leurs ressources pour améliorer l’état de santé de la planète. Conscients de leur responsabilité et de leur dépendance envers une planète saine, les membres versent au moins 1 % de leur chiffre d’affaires à des causes environnementales partout dans le monde. Sur 750 entreprises membres du programme, seules 35 sont françaises. Et si votre entreprise rejoignait le cercle ?

Le programme 1 % pour la planète (PLP) a été fondé aux Etats-Unis en 2001 par Yvon Chouinard, environnementaliste et fondateur de Patagonia inc., un détaillant de vêtements pour les activités de grande nature, et par Craig Mathews, propriétaire de Blue Ribbon Flies. Ces deux hommes d’affaires visionnaires, avaient vu leurs entreprises connaître un grand succès empirique attribuable à leur engagement à l’environnement. Ils voulaient s’unifier à d’autres entreprises pour aider à résoudre la crise environnementale tout en établissant des entreprises prospères. Depuis 1985, Patagonia inc. verse chaque année 10 % de ses profits avant impôt ou 1 % de son chiffre d’affaires, soit le plus élevé de ces deux montants, à des organismes environnementaux. Yvon Chouinard, qui qualifie ce don de « taxe de la Terre », reconnaît que son entreprise a la responsabilité de conserver et de protéger les ressources naturelles qu’elle utilise pour fabriquer et vendre ses produits. Depuis 1985, Patagonia inc. a versé plus de 19 millions de dollars américains à des organismes sans but lucratif partout dans le monde. Yvon Chouinard entend appliquer l’idée de « taxe environnementale » au secteur privé et, du même coup, soutenir les efforts de milliers d’environnementalistes à travers le monde. Craig Mathews verse 2 % des ventes nettes de Blue Ribbon Flies à des organismes environnementaux locaux près de son magasin à Yellowstone, au Montana. Selon lui, l’engagement envers l’environnement manifesté par son adhésion à 1 % PLP a stimulé ses ventes et a contribué à la fidélisation de sa clientèle. En novembre 2001, 1 % pour la planète fêta son lancement officiel. Lors de cet événement tenu au magasin Patagonia inc. de San Francisco en Californie, 21 entreprises devinrent membres. En conséquence du bouche à oreilles, 1 % PLP reçoit un flux constant de demandes de renseignements de la part d’entreprises et d’organismes environnementaux intéressés à se joindre au mouvement. Ainsi, en 2007, 1% Pour La Planète compte désormais près de 750 membres. Si la plupart des entreprises sont basées en Amérique du Nord, 100 sont européennes parmi lesquelles 46 en Grande-Bretagne et désormais 35 en France. L’association espère que ce type d’activisme continuera à prendre de l’ampleur et aboutira à un nouveau modèle de commerce. De la TPE à la l’entreprise au chiffre d’affaires de 300 millions de dollars, les membres actuels représentent des activités très variées. En France, parmi les adhérents au programme, on peut citer Planetik (marque de vêtements en coton biologique), les vignobles Henri Bourlon (viticulteur à Saint-Emilion) ou encore Jardin Bio (marque de produits biologiques et équitables). Avec 1% pour la Planète, les entreprises adhérentes s’engagent à subventionner des organismes qui s’occupent de protéger l’environnement naturel partout dans le monde. Cette définition est expressément ambigüe pour inclure des ONG qui travaillent notamment à l’éducation écologique, à la salubrité de l’environnement, à la prévention de la pollution et à la conservation des espaces verts et des milieux présentant une importance écologique. Jardin Bio reversera ainsi 250 000 € en 2007 pour la sauvegarde de l’environnement auprès d’associations homologuées et espère verser un million d’euros sur 3 ans sur un nombre significatif d’associations locales. Selon le Directeur du club, Terry Kellogg, en incitant de plus en plus d’entreprises à donner, nous voulons utiliser les forces du « marché » pour mener à des changements environnementaux positifs. Nous comptons sur les consommateurs pour faire la différence et le bon choix. En effet, les entreprises adhérentes au club peuvent être identifiées grâce au logo 1% qui figure sur leurs produits et outils de communication. Ce qui permet, selon l’association, aux clients et aux médias de distinguer clairement l’engagement écologique véritable du discours vide de sens. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce programme, nous vous invitons à prendre contact avec l’association par courriel : info@onepercentfortheplanet.org

 

A lire

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Deux priorités pour réussir le Zéro Artificialisation Nette (ZAN)

L’objectif de cette note de La Fabrique Écologique est...

Planifier une France décarbonée

Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie,...

Repenser le monde du travail pour faire face à l’urgence climatique

« Décroissance, urgence climatique et transformation du travail »...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...

Se former au Modèle économique de l’Entreprise Régénérative

Le Business Model Canvas de l'Entreprise Régénérative permet de...

9 propositions stratégiques pour un système de santé français plus résilient

A l’occasion de son 5ème anniversaire, l’Alliance franco-danoise de...

Vers une révolution dans la lutte contre le surpoids et l’obésité ?

Découverte en 1987, la forme active de la molécule...

Agrivia : l’ingénierie et le business au service de l’agroécologie

AGRIVIA est née l’union d’une école d’ingénieurs, ISARA Agro...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

Article 0 : un plaidoyer pour le respect de la vie sauvage

Alors que la protection de la faune sauvage reste largement inexplorée, Animal Cross publie "Article 0", un manifeste inédit pour ouvrir un nouveau chapitre...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de forêts, retrait-gonflement des argiles…, le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités ultramarines (climats, vulnérabilités, disponibilité et coût des matériaux, traditions et modes d’habiter) et à la...