A partir du samedi 16 décembre, diffusion du documentaire « Paris 2011, la grande indondation » sur Canal +.
L’histoire
Janvier 1910. Paris est inondé. Bilan : 200 000 sinistrés, un milliard de francs de dégâts. Cette crue est centennale. Elle va se reproduire, les experts sont formels.
Février 2011. Un technicien du métro parisien cherche désespérément sa femme qui doit accoucher dans un hôpital menacé par la crue ; un couple de touristes se réfugie dans un centre d’hébergement tandis que le fils de la préfète en charge des opérations se retrouve bloqué dans un distributeur bancaire… Les deux tiers de la capitale sont inondés : plus d’électricité, de téléphone, de chauffage, ni de gaz. Les transports à l’arrêt, l’économie paralysée, le quotidien des Parisiens bouleversé, des milliers de personnes fragilisées et des milliards d’euros de dégâts…
A propos
Paris, 1910 : une crue historique
Le scénario de PARIS 2011 : LA GRANDE INONDATION s’inspire du PSSI, le Plan de secours spécialisé inondation, établi par la préfecture de police de Paris, un plan censé sauver Paris du désastre.
Au cours de l’hiver 1910, des inondations ont ravagé la moitié nord de la France et l’Histoire n’a retenu que les images des rues de Paris transformées en canaux vénitiens. Imaginons les quais hauts annexés par la Seine sur sept kilomètres, et des quartiers entiers baignant dans une eau limoneuse et glaciale. La crue de 1910 fut la plus importante du siècle en région parisienne. Le niveau de l’eau atteignit sa hauteur maximale le 28 janvier : 8,62 mètres à Paris.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, la peur de l’inondation centennale ressurgit dans les esprits. Ainsi, depuis quelques années, l’hiver est prétexte à faire le point sur la vulnérabilité et les conséquences d’une crue de type 1910 dans Paris et sa région.
Une prouesse technique
PARIS 2011, LA GRANDE INONDATION est tourné en haute définition au format 16/9. De plus, pour varier le dispositif, la mise en scène s’appuie sur un découpage de l’image en plusieurs zones de type « multiscreen ». Cette technique permet de suivre plusieurs personnages parallèlement ou en alternance, d’avoir plusieurs points de vue sur la même action, et de revenir sur les images d’archives de 1910.
Les effets spéciaux tiennent une place considérable dans le film pour nous plonger au coeur de la ville inondée. La société Mikros a pris en charge la réalisation des trucages, des images de synthèse et des séquences de modélisation 3D (matte painting de rues inondées, évolution de la montée de l’eau, pluies savamment dosées, restitution du trajet de l’eau et de l’électricité dans les réseaux souterrains…). Les récits et archives de l’inondation de Paris en 1910, couplés aux images de synthèse, permettent aujourd’hui de montrer une hypothétique crue centennale.
Carte des zones innondables par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France
L’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France a développé une application (uniquement sur postes fixes mais bientôt disponible sur mobiles) qui permet de visualiser pour chaque commune d’Île-de-France une série d’informations sur les zones inondables en Île-de-France :
– niveaux d’eau;
– superficie communale inondable;
– équipements, résidents et habitations impactés.
L’application croise 2 catégories de données :
– celles en Open Data : les communes, les gares ferroviaires, les établissements de santé, les établissements du 1er et 2nd degré, le fond OpenStreetMap;
– celles de l’IAU îdF : les zones inondables, une partie des équipements de transport, de santé et d’enseignement, le Densibati 2009 et les fonds Mos 2012, IGN Scan25 et l’orthophoto InterAtlas.