L’UFOLEP (l’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique), secteur plein air et sports de la Ligue de l’Enseignement créé en 1928, est la première fédération affinitaire multisports de France. En prônant « une autre idée du sport », elle a pour vocation de faire du sport un outil d’éducation pour tous.
L’UFOLEP vient d’éditer pour son réseau (plus de 10 000 associations) le guide : « manifestations sportives & développement durable ». Selon le groupe de travail national Développement Durable : « Ce guide n’est pas un guide organisationnel et technique de la rencontre sportive, mais plutôt un relevé de conseils pour que l’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique persiste dans son engagement pour un développement durable. » Le guide est divisé en thématiques permettant d’aborder les différents aspects liés à l’organisation sportive : les déplacements, les sites et leur environnement, les repas et boissons, le secrétariat, l’eau et l’énergie, l’accueil et la sensibilisation du public, l’économie et l’éthique, les déchets et les manifestations de sports mécaniques.
Dans son éditorial, Alain Nedelec, Secrétaire national, chargé du développement durable resitue la démarche de l’UFOLEP : « Convaincue que les conditions de vie des générations futures sont déjà bien obérées, l’UFOLEP s’est engagée dans une démarche de développement durable.
Loin de suivre béatement la mode, il s’agit bien de réfléchir à nos actions et d’être persuadé que chacune d’entre elles agit sur le monde dans tous les domaines : sociaux, économiques et environnementaux.
« Penser globalement et agir localement », telle est la devise de tous ceux qui pensent que le pire n’est pas forcément inéluctable et que chacun se doit d’être citoyen du monde. Penser que nous ne sommes rien face à la complexité des problèmes écologiques est une attitude suicidaire.
Déjà, l’UFOLEP avait réalisé le « guide de la maîtrise de l’énergie ». L’objectif est de donner de bonnes habitudes au « citoyen sportif » quel que soit le lieu où il se trouve : gymnase, association, délégation mais aussi chez lui. Aujourd’hui, encore plus près de notre activité, c’est un guide de l’organisation des manifestations sportives dans une démarche de développement durable que nous vous proposons.
Ne nous trompons pas, il ne s’agit pas d’imposer ces règles à tous les organisateurs : ce sont des idées que chacun pourra reprendre à son compte dans la mesure de ses possibilités, afin d’améliorer ses manifestations dans une démarche de développement durable.
Les discussions que, tous, nous avons pu avoir ici et là, prouvent que la majorité d’entre vous est déjà convaincue. De nombreux exemples montrent que, dans ce domaine, les actions locales sont bien plus nombreuses que ce que nous imaginions.
Nous souhaitons que ce guide apporte quelques idées et qu’il soit une pierre dans le jardin de ceux qui espèrent encore en l’avenir de notre planète.
Avant la lecture de ce guide, des préconisations d’ordre général sont données aux associations sportives qui souhaiteraient intégrer une démarche de développement durable dans les manifestations sportives :
– créer un comité d’organisation avec en son sein une personne sensibilisée au développement durable ;
– élargir la composition du comité d’organisation à des acteurs du développement durable dans le sport ;
– avoir des partenaires sensibilisés à la philosophie de la manifestation.
Des dispositions en matière d’évaluation de l’impact de la manifestation sur l’environnement sont aussi à prévoir. Cette évaluation doit être faite par une personne spécialisée et indépendante du comité d’organisation.
L’objectif de l’UFOLEP est d’utiliser la vie sportive et associative pour sensibiliser le citoyen sportif au développement durable et de faire ainsi de l’UFOLEP une des premières fédérations sportives en capacité d’œuvrer sur cette dimension.Ce guide a été publié avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot et du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.
Utiliser la vie sportive et associative pour sensibiliser le citoyen sportif au développement durable
Objectifs pour l’UFOLEP
– Décliner à l’UFOLEP les objectifs de l’Agenda 21 du mouvement sportif et celui de la Ligue.
– Renforcer l’axe engagement civique et social du PND en rendant l’Ufolépien acteur et averti de sa pratique.
– Faire de l’UFOLEP une des premières fédérations sportives en capacité d’œuvrer sur cette dimension.
L’UFOLEP voit comme une opportunité la création de l’agenda 21 du sport français, réalisé par le CNOSF. C’est le premier agenda 21 du mouvement associatif.
On peut le décrire comme global (politiques sportives, environnement, solidarité, économie), pratique et réaliste
Il est constitué de 4 axes prioritaires déclinés en 21 objectifs.
«L’Agenda 21 du sport, c’est un véritable programme d’action du mouvement sportif français dans le domaine du développement durable», a déclaré Henri Sérandour, le président du Comité National Olympique et Sportif Français, à l’occasion de la présentation de «l’Agenda 21 du sport français», qui s’est déroulée le 18 décembre 2003, au siège du CNOSF, à Paris.
«Cet Agenda est le témoignage du rôle social et éducatif joué par l’ensemble des associations sportives. C’est aussi un programme qui nous engage pour l’avenir autour de nos valeurs : solidarité, partage, éducation, santé. Des valeurs qui inspirent la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques 2012», a affirmé le Président Sérandour.
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L’Ufolep favorise dans son action quotidienne :
-l’accès au sport pour tous, (adaptation des pratiques aux publics)
– les rencontres et une vie associative
– la préservation de la santé
– l’éducation citoyenne des sportifs (respect des règles et respect des autres)
– l’ouverture sur des sports nouveaux et sur l’international
– la formation des pratiquants
– la compétition jusqu’au plus haut niveau à condition qu’elle soit saine, amicale, formatrice et désintéressée
– le développement local.
L’Ufolep en chiffres :
– 400 000 licenciés (tous âges, tous niveaux)
– 10 000 associations
– 102 comités départementaux
– 24 comités régionaux
– Plus de 100 activités sportives différentes
Ce nouveau rapport sur l’état des lieux de l’Écologie Industrielle et Territoriale (EIT) en France est le fruit d’une collaboration entre l’ORÉE et l’ADEME....
ORÉE et le Comité francilien de l'économie circulaire ont édité un livret "Économie circulaire et numérique : connecter les initiatives franciliennes" qui identifie...
PEFC, le label qui cache la forêt ? Je suis propriétaire de forêts dans plusieurs régions, forestier et environnementaliste dans le réseau FNE. Aussi je confirme certains points cités :
FNE a absolument raison : les PEFC régionaux ne sont pas tous identiques. Certains sont en pointe, d’autre tout juste au niveau de la réglementation comme le montre le documentaire.
Les informations dont je dispose sont très inquiétantes car les réflexions nationales actuelles de PEFC convergent vers une diminution du niveau d’exigence dans presque toutes les régions, non seulement par le niveau d’exigence lui-même mais aussi par la rédaction plus que floue.
De nombreux PEFC régionaux sont même contre ces évolutions pour cette raison : ils vont perdre en crédibilité.
Enfin, il est aussi très inquiétant de voir PEFC France continuer à cautionner la démarche des coopératives citée en haut de votre article, au mépris de la plupart des acteurs de PEFC qui sont contre (PEFC régions, FNE etc.)
Par contre, les propriétaires qui adhèrent au PEFC région sont effectivement controlés pendant leur adhésion. Il n’y a pas de contrôle au moment de l’adhésion, la mise en oeuvre des engagements régionaux prenant du temps : la forêt pousse lentement.
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PEFC, le label qui cache la forêt ?
Je suis propriétaire de forêts dans plusieurs régions, forestier et environnementaliste dans le réseau FNE. Aussi je confirme certains points cités :
FNE a absolument raison : les PEFC régionaux ne sont pas tous identiques. Certains sont en pointe, d’autre tout juste au niveau de la réglementation comme le montre le documentaire.
Les informations dont je dispose sont très inquiétantes car les réflexions nationales actuelles de PEFC convergent vers une diminution du niveau d’exigence dans presque toutes les régions, non seulement par le niveau d’exigence lui-même mais aussi par la rédaction plus que floue.
De nombreux PEFC régionaux sont même contre ces évolutions pour cette raison : ils vont perdre en crédibilité.
Enfin, il est aussi très inquiétant de voir PEFC France continuer à cautionner la démarche des coopératives citée en haut de votre article, au mépris de la plupart des acteurs de PEFC qui sont contre (PEFC régions, FNE etc.)
Par contre, les propriétaires qui adhèrent au PEFC région sont effectivement controlés pendant leur adhésion. Il n’y a pas de contrôle au moment de l’adhésion, la mise en oeuvre des engagements régionaux prenant du temps : la forêt pousse lentement.
Cordialement,
Jean-Luc.