Des porteurs de projets économiquement viables, à forte valeur ajoutée environnementale et sociale, ont besoin d’emprunter pour réaliser de projets essentiels pour le tissu économique local : accès à l’énergie, agriculture, transformation et distribution de produits alimentaires, commerce équitable, … Les outils bancaires traditionnels ne les financent que très rarement car ils sont trop gros pour prétendre au microcrédit mais trop petits pour intéresser les banques. Pour accompagner l’entrepreneuriat, l’innovation et la compétitivité dans les pays du Sud, Blue Bees a imaginé un mécanisme différent du don ou de la subvention : un outil de financement qui permet de s’engager dans un projet de développement aux côtés d’un entrepreneur talentueux. En cas de réussite du projet d’entreprise, les internautes récupèreront leur prêt plus une contrepartie financière, de l’ordre de 3 à 6% par an …
Porteurs de projets économiquement viables, à forte valeur ajoutée environnementale et sociale, ces entrepreneurs ont besoin d’emprunter entre 5k€ et 100k€, qu’ils seront capables de rembourser sous 6 mois à 2 ans. Les outils bancaires traditionnels ne les financent que très rarement car ils sont trop gros pour prétendre au microcrédit mais trop petits pour intéresser les banques. Il s’agit pourtant de projets essentiels pour constituer un tissu économique local : accès à l’énergie, agriculture, transformation et distribution de produits alimentaires, commerce équitable, … Pour accompagner l’entrepreneuriat, l’innovation et la compétitivité dans les pays du Sud, Blue Bees imagine un mécanisme différent du don ou de la subvention. En cas de réussite du projet d’entreprise, les internautes récupèreront leur prêt plus une contrepartie financière, de l’ordre de 3 à 6% par an.Exemples
Exemple du projet ‘Les Mielleries’ du Cameroun. Jacques George a besoin de 20.000 euros pour son projet (il n’a jamais réussi à obtenir un tel prêt de la part d’une banque). Blue Bees va récolter 21.000 euros grâce aux internautes, 20.000 euros pour Jacques George, et 1000 euros pour couvrir les frais de transferts bancaires. Jacques George va réaliser son projet, et au bout de 6 mois, il reversera 22.200 euros à Blue Bees, le prêt lui aura donc coûté 11% sur 6 mois. Blue Bees reversera 21.500 euros aux internautes (qui auront donc touché 2,38% d’intérêts sur 6 mois) et conservera 700 euros pour couvrir ses frais de fonctionnement.
Si je veux prêter 100€, je fais un virement de 105€. Au bout de 6 mois, si le projet fonctionne, je récupère 107,5 €.
Présentation de l’équipe
Maxime de Rostolan Ingénieur en environnement (à l’ENSIACET de Toulouse puis à Polytecnica de São Paulo), Maxime a effectué son premier stage chez PlaNetFinance au Bénin. Passionné des problématiques de l’eau, il crée en 2004 l’association Eaudela, dont l’objectif est de réaliser un voyage thématique sur l’eau, qui durera 2 ans et l’amènera, avec deux amis, à traverser en camion 40 pays sur 4 continents. A l’issue de ce voyage d’observation, suivi par près de 70 écoles en France, les trois acolytes publient ‘Les Aventuriers de l’Or Bleu’ aux Presses de la Renaissance. Depuis 2007, Maxime est responsable du développement de la collection de planches pédagogiques Deyrolle pour l’Avenir. Il est actif dans plusieurs associations, sur les thématiques du biomimétisme et de la reforestation/préservation de la forêt. Il est en charge des partenariats et du sourcing des projets Blue Bees. Thomas Devilder Diplômé d’une école de commerce, puis d’un MIB spécialisé en finance à Macquarie University à Sydney, Thomas a exercé différentes fonctions (commerciales, chef de projet, marketing) dans un secteur qu’il affectionne particulièrement : Internet. De 2011 à 2012, il est Directeur Marketing de la plateforme de blog leader en Europe OverBlog. C’est donc logiquement qu’il assure la promotion de Blue Bees.Philosophie
Les fondateurs de Blue Bees ont eu envie de suivre une piste précise pour participer au changement de société : celle de l’aide au développement. Pour réduire les inégalités, les populations ont absolument besoin d’avoir accès à l’eau, la nourriture, l’énergie, et à un travail. Pour l’instant, ceux qui apportent ces éléments indispensables à une vie normale sont soit des ONG ou associations humanitaires, soit de grosses mécaniques privées qui ne s’intéressent qu’à des projets plus gros. D’après nous, si le travail des ONG est très utile et indispensable, il n’en demeure pas moins fragile : dépendant des subventions (dont nombreuses promises ne sont d’ailleurs jamais honorées), il s’expose à des interruptions de programme en cas de crise (crise, quelle crise ?), et surtout, à nos yeux, il n’incite pas les projets à s’inscrire dans un contexte de pérennité. Il faut donc, selon nous, rendre ce développement rentable, et donc auto-entretenu par les forces vives qui y travaillent.Dans les projets rentables, on distingue 3 types de projets.
– Tout d’abord les petits projets qui peuvent être financés par des institutions de microfinance (IMF). Très importantes pour les personnes qui veulent s’en sortir grâce à leur travail, les IMF leur permettent de financer un outil de production, de constituer un stock. Mais pour que l’emprunteur puisse rembourser son prêt, sa plus-value doit être très rapide sinon immédiate, car les taux pratiqués par les institutions de microfinance n’autorisent pas à faire courir les prêts sur des mois. Les projets financés par les IMF sont donc généralement à l’échelle d’une personne ou d’une famille. – Ensuite, on trouve les gros projets, accompagnés par des banques, des fonds, ou des agences d’investissement, largement décomplexés de miser sur des projets dont les impacts négatifs sont externalisés et n’amputent pas la rentabilité du projet. – Et enfin, on trouve les projets ‘moyens’, qui peinent à trouver leurs financements. Ce sont ceux-ci que Blue Bees souhaite accompagner : les oubliés du système financier. Oubliés parce que les taux pratiqués par les banques, en raison (entre autres) de la quantité d’intermédiaires qu’elles génèrent, ne leur laissent pas le loisir d’analyser et d’accompagner, réellement, ces potentiels créateurs d’entreprises dont le business plan reste à prouver. Car si le risque zéro n’existe pas, c’est néanmoins l’objectif que se fixent les banques, les fonds, et les agences de développement. Blue Bees veut assurer ce financement à tous les oubliés, ce missing-middle, en rassemblant sur son site des contributeurs prêts à courir ce risque et suivre des projets coup de coeur. Un comité éthique d’investissement, composé d’experts en financement de projets, en entrepreneuriat social et en développement durale, analyse les impacts environnementaux, sociaux, et les business models de plusieurs projets pour proposer les meilleurs sur bluebees.fr.Témoignages de personnalités
– En savoir plus Tristan Lecomte – Président fondateur – Pur Projet « Le développement se doit d’être responsable et vertueux si l’on veut qu’il profite à l’intérêt général… Le modèle de financement participatif que propose Blue Bees pour des projets « intégraux », en rupture avec l’activité traditionnelle de banquier, est une innovation audacieuse qui, si elle fonctionne, sera très utile aux entrepreneurs, et aux épargnants, pour le bien des générations futures ! » Premal Shah – CEO – Kiva « I’m excited to see more social entrepreneurs, like Max an Thomas at Blue Bees, innovate to make capital more accessible for small-medium enterprises in the developing world. This is a key gap in the financing market for businesses that can create jobs and social progress. In the 21st century, internet platforms like Kiva, Blue Bees and others can help draw attention to this financing gap, and promote sustainable development through broad-based participation and partnership. » Michaël Knaute – CEO – OXUS Development Network et Convergences 2015 « Blue Bees est un très beau projet. De nombreuses PMEs en Afrique et en Asie manquent aujourd’hui de financements alors qu’elles sont une solution-clé pour la création d’emplois et le développement d’infrastructures durables. Grâce à internet, Blue Bees leur permettra de mieux se faire connaître et d’accéder aux ressources qui leur manquent. »Le crowfunding en infographie
Lancement de Blue Bees, la première plateforme de prêt citoyen dédiée au développement durable
Bonjour,
Maxime de Rostolan, fondateur de Blue Bees, viendra nous présenter son projet et échanger avec nous sur le sujet lors du prochain Café d’INSPIRE le 7 février 2013, à Marseille.
Les cafés d’INSPIRE sont des soirées informelles bimestrielles ouvertes à tous, le jeudi soir, autour d’un verre, à Marseille pour des rencontres thématiques autour de la réconciliation économie/biodiversité. Les cafés sont organisés par l’institut INSPIRE ( http://www.inspire-institut.org/)
Lieu : Casa Consolat
1 rue consolat, 13001 Marseille.
Accueil à partir de 18H45, début du café à 19H.
Possibilité de restauration et de boissons sur place.
PAF : 3€ (pour obtenir sa carte de membre Casa Consolat, la première fois)
Informations et inscriptions auprès de Marjorie Banès (marjorie.banes@inspire-institut.org)
Lancement de Blue Bees, la première plateforme de prêt citoyen dédiée au développement durable
Excellent article permettant de se faire une idée précise sur la plateforme Blue Bees, qui mériterait d’être mise en relation avec les innovations citoyennes qui ont du mal à percer ou à se répandre: je propose que l’on établisse des liens étroit entre Blue Bees et ICDD (innovation citoyenne et développement durable), et avec Sparknews, de Christian de Boisredon.