Sondage Ifop-WWF
La place de l’environnement dans la campagne des élections européennes : Les Français sont POUR et voient dans la préservation de l’environnement et la transition énergétique un nouveau modèle de développement économique possible Les chiffres à retenir ! – 57% c’est la proportion de Français qui souhaitent que l’Europe s’occupe davantage de la préservation de l’environnement ; ils ne sont que 5% à partager l’avis contraire et à souhaiter une moindre prise en charge ; – pour 75% des Français interrogés l’instauration en Europe d’un modèle de développement qui permettrait de préserver les ressources naturelles en Europe et dans le monde devrait être une priorité » ; – 90% des Français se déclarent favorables au développement d’un modèle énergétique basé sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie (41% sont même « tout à fait » d’accord avec cette idée) – Pour plus des trois quarts des Français (77%) la transition énergétique et la préservation de l’environnement à l’échelle de l’Europe peuvent être facteurs de développement économique et de création d’emplois importants. – Enfin, pour 78% des Français, la transition énergétique et la préservation de l’environnement devraient constituer une thématique importante sinon majeure de l’élection européenne. Note méthodologique : Cette enquête a été réalisée par l’Ifop pour le compte de WWF. Dans le cadre de cette enquête, un échantillon de 1050 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 21 avril 2014. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les enseignements de l’enquête : – Pour plus d’un Français sur deux (57%), l’Europe devrait davantage s’investir en matière de préservation de l’environnement contre seulement 9% qui souhaitent une implication moins importante qu’aujourd’hui. Au-delà de ce résultat global, il apparait que ce sentiment est assez homogène au sein de l’opinion que l’on considère le sexe, l’âge ou la profession des personnes interrogées. Seuls deux critères se révèlent particulièrement clivant : la proximité politique et la catégorie d’agglomération. – Aussi, invités à se prononcer sur la place qui doit être accordée aux questions relatives à la transition énergétique et à la préservation de l’environnement dans le cadre des élections européennes, près du quart des Français y voient une thématique majeure (23%) et plus d’un sur deux (55%), se situent dans une position plus modérée qualifiant ce sujet d’important. – Forts de cette volonté d’une plus grande implication de l’Europe et dans un contexte économique difficile, les trois quart des Français interrogés soutiennent l’idée d’un modèle de développement qui favoriserait la préservation des ressources naturelles à la fois en Europe et dans le monde. Ils sont encore plus nombreux (90%) à se prononcer en faveur d’un développement basé sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie, un résultat peu surprenant au regard de la hausse continue des coûts de l’énergie et du débat (à l’échelle européenne) sur les questions d’approvisionnement. Là encore seule la préférence partisane laisse apparaitre de vrais écarts de perception où assez logiquement les sympathisants de gauche au premier rang desquels les sympathisants d’Europe Ecologie-Les Verts et dans une moindre mesure ceux du front de gauche sont les plus enclins à adhérer à ce type de modèles de développement pour l’Europe. C’est au sein des sympathisants frontistes que l’on observe la plus faible adhésion. – Ce fort soutien au développement d’un modèle intégrant ces enjeux environnementaux s’explique probablement en partie par le fait que pour plus des trois quarts des Français interrogés, la transition énergétique et la préservation de l’environnement sont des secteurs qui peuvent participer au développement économique des différents pays et être sources d’emplois, des sujets qui constituent aujourd’hui l’une des plus grandes préoccupations de l’opinion. Sondage IFOP WWF : La place de l’environnement dans la campagne des élections européennes from WWF France
Vote des députés européens
Les Françaises et les Français vont désigner le 25 mai leurs représentants au Parlement européen. Pour éclairer les électrices et électeurs, le WWF a évalué les votes des partis politiques et des députés sortants sur trois thématiques : Climat-Energie, Pêche et Agriculture. Le but est de déterminer quels députés européens et quels partis politiques ont soutenu des politiques européennes ambitieuses en matière environnementale. Le WWF était une ONG apartisane, cette évaluation objective est fondée sur les résultats des votes individuels communiqués sur le site www.votewatch.eu – Les très mauvais élèves (0 à 24%) : Le FN (2%) et l’UMP (9%) – Les mauvais élèves (25% à 49%) : Le MPF (29%), l’UDI (32%) et le PS (48%) – Les bons élèves (50 à 74%) : Le FDG (52%) – Les très bons élèves (75 à 100%) : le MODEM (80%), EELV (94%) et CAP 21 (100%). Dans chaque parti, certains parlementaires comme par exemple Rachida Dati, Jean-Luc Mélenchon, François Alfonsi, Pervenche Bérès ou Sophie Auconie se sont singularisés, en bien ou en mal, en votant en divergence avec la position officielle du parti. Quels sont les candidats pour les Européennes de 2014 qui ont signé l’appel du WWF « pour une Europe à la hauteur du défi environnemental » les engageant sur différents thèmes environnementaux pour la prochaine législature du Parlement européen (#ep2014) ? Les très bon (75 à 100%) de la législature précédente qui persistent et signent. Par ordre alphabétique, on trouve : – Sandrine Bélier (EELV / 100%) – José Bové (EELV / 96%) – Karima Delli (EELV / 79%) – Catherine Grèze (EELV / 100%) – Yannick Jadot (EELV / 100%) – Eva Joly (EELV / 100%) – Corinne Lepage (CAP21 / 100%) – Michèle Rivasi (EELV / 100%) – Karim Zéribi (EELV / 96%) Les bons (50% à 74%) qui adhèrent à ces nouveaux objectifs. Par ordre alphabétique, on trouve : – Eric Andrieu (PS / 50%) – Pervenche Bérès (PS / 50%) – Sylvie Guillaume (PS / 50%) – Catherine Trautmann (PS / 50%) Les mauvais (25% à 49%) ou très mauvais (0 à 24%) qui s’engagent à mieux faire. – Sophie Auconie (UDI / 42%) – Alain Cadec (UMP / 8%) – Alain Lamassoure (UMP / 8%) – Françoise Grossetête (UMP / 8%) Les nouveaux venus qui ont déjà signé : Guillaume Balas (PS), Pascal Durand (EELV), Yvette Duckemann (EELV), Clarisse Heusquin (EELV), François Veillerette (EELV) Comptage à date du 07 mai 2014 / 17H00