Yann Arthus-Bertrand, photographe français célèbre pour sa série «la Terre vue du ciel», est bloqué avec toute son équipe depuis mercredi à Puerto Iguazu, en Argentine. Le photographe et son équipe d’une quinzaine de personnes sont bloqués à leur hôtel, suite à une plainte pour escroquerie.
Le photographe français Yann Arthus-Bertrand, 61 ans, connaît des difficultés avec la justice argentine. Accusé d’ escroquerie par une agence de voyages qui n’ aurait été que partiellement rémunérée, il est, avec son équipe d’ une quinzaine de personnes, retenu à son hôtel de Puerto Iguazu. Yann Arthus-Bertrand a échappé à la détention après avoir versé une caution de 2390 euros, mais il reste placé sous surveillance depuis mercredi dernier, date à laquelle il a été intercepté à l’ aéroport de Posadas, dans le nord-est du pays, alors qu’ il s’ apprêtait à décoller pour la Patagonie. Pour Yann Arthus-Bertrand, le reportage qu’ il vient de réaliser sur le barrage de Yacireta, dans la province des Missiones (nord-est de l’ Argentine) est à l’origine de ses actuels soucis avec la justice ; Yann y fait état de milliers de déplacés suite à sa construction. Et il se trouve que deux nouvelles plaintes viennent d’ être déposées contre lui…Un garde forestier et le chef d’ une ethnie guarani, qui devaient être rémunérés suite à leur participation au reportage, se sont retournés contre le photographe de La terre vue du ciel, affirmant qu’ ils n’ avaient rien reçu de celui-ci, contrairement à ses promesses. Yann Arhus Bertrand « ne comprend pas », selon l’AFP, dans la mesure où « il avait entretenu les meilleurs rapports » avec les nouveaux plaignants. Yann Arthus-Bertrand, sur le sort duquel va prochainement statuer un juge d’ instruction, déclare « rester confiant ».
Selon l’AFP (dépêche du 26 février 2008), le juge argentin doit en effet se prononcer avant vendredi sur le fond et décider s’il maintient les poursuites ou accorde un non-lieu. Si les poursuites devaient être maintenues, le juge est « souverain » et peut décider une mise en détention, confirmer une interdiction de sortie du territoire, voire de Puerto Iguazu, comme c’est le cas actuellement, ou au contraire rendre leur liberté de mouvement à l’ensemble des personnes concernées, selon cet avocat.
Une caution de 11.000 pesos (2.390 euros) a été versée leur permettant d’éviter la prison et de rester à leur hôtel.
Le «scandale du barrage»
Yann Arthus-Bertrand estime être victime d’une «vraie machination» à la suite du reportage qu’il avait commencé à tourner sur le barrage de Yacireta dans la province de Missiones (nord-est). Selon lui, son travail sur le barrage de Yacirata dérangeait beaucoup de monde, car «des milliers de gens» avaient été expulsés. «Pour les ONG locales qui se battent aux cotés des expulsés du barrage, il n’y a aucun doute, les autorités veulent faire pression sur nous en stoppant le tournage et nous interdire de parler de ce scandale du barrage», affirme-t-il dans un communiqué. Une affaire que Cdurable.info va bien entendu suivre …
Yann-Arthus Bertrand estime être victime d’une «vraie machination»
je ne suis personne influente et c’est dommage.je ne peux certifier en faveur de Yann,car n’ayant pas :vu ..ni entendu!! ni connu sa personalité morale. Mais bien OUI en faveur de ses oeuvres et ses estimations réalistes de l’état actuel de Notre Planète…..mais de toute éternité la Vérité dérrange…les exemples ne manquent pas,le petit peuple est toujours pris en gage,..politique, guerre ou convictions philosophiques ,religieuses et autres et….contre les puissances économique du siècle chacun sa conscience .Un bravo a cette conscience….