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WWF : Rio+20 doit assurer à la planète un avenir à la fois durable et équitable

Les 20 et 22 juin prochain, les dirigeants du monde se retrouvent à Rio de Janeiro (Brésil) dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD, Rio+20) afin de déterminer ensemble comment réduire la pauvreté, promouvoir la justice sociale et assurer la protection de l’environnement sur une planète qui est de plus en plus peuplée.

Le WWF exhorte les décideurs mondiaux à faire le pari ambitieux d’une vision nouvelle du développement qui intègre l’égalité sociale, la soutenabilité environnementale et l’efficience économique. Sans nature, l’humanité n’est plus viable Nous ne pouvons pas vivre sans nourriture, eau et énergie. Or tout cela est produit par la nature. Selon le Rapport Planète vivante 2012 du WWF, nous dépassons actuellement la biocapacité de la planète. Les nations doivent donc réagir au plus vite pour réduire leur empreinte écologique et garantir aux générations futures une planète vivante. Le WWF appelle à un accès juste et équitable à la nourriture, l’eau et l’énergie d’ici 2030 Il y a urgence à agir. Les services environnementaux de base ne sont pas accessibles pour une grande proportion de la population mondiale.
  • 2,6 milliards n’ont pas accès à l’assainissement et l’eau propre Près de 1 milliard d’habitants sont sous-alimentées
  • 1,5 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité
« Rio+20 peut et doit être le moment pendant lequel les gouvernements s’engagent pour une société durable et socialement juste », estime Jim Leape, directeur général du WWF International. Repenser l’économie est vital pour notre avenir « Rio+20 doit donner une orientation nouvelle à l’économie mondiale, et ce, pour péréniser notre capital naturel qui nous est essentiel pour répondre à nos besoins en nourriture, eau et énergie » poursuit Jim Leape. Serge Orru, Directeur général du WWF France ajoute : « Nous émettons chaque année un chèque planétaire sans provision. La responsabilité des chefs d’Etats présents à la Conférence Internationale Rio+20 est grande. Les gouvernements ont l’opportunité de reconnaître et de mieux intégrer la valeur de la richesse naturelle dans notre développement économique. L’accès aux ressources élémentaires comme l’eau ou l’énergie et la sécurité alimentaire sont des droits fondamentaux, tant pour les pays du Nord que ceux du Sud. A Rio doit enfin prendre corps la solidarité écologique ». Sans la nature et sa production de ressources et richesses, il n’y a pas d’économie possible. La bonne santé du bilan des entreprises à intérêt à s’assurer de la durabilité des ressources dont elles dépendent. La planète a besoin d’entreprises responsables car elles ont un impact considérable sur notre capital naturel mais peuvent aussi être source de solutions soutenables de long terme. Cela passe par la promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, des productions plus éco-responsables et d’un développement mieux partagé. Les facteurs clés pour développer une économie verte dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté : Valoriser la richesse naturelle Les gouvernements et les dirigeants politiques doivent aller au-delà du PIB et reconnaître la vraie valeur de la richesse naturelle à travers le développement d’un nouvel indicateur de référence mesurant la performance environnementale en parallèle du PIB. La gestion durable des richesses naturelles exige que sa valeur soit correctement reflétée dans les comptes nationaux (PIB) et dans les bilans et les rapports des entreprises. Le WWF appelle également à ce que les indicateurs nationaux soient suffisamment clairs et comparables pour évaluer la qualité de l’environnement. Définir des objectifs d’un développement soutenable Les dirigeants mondiaux doivent se mettre d’accord sur des objectifs universels, multidimensionnels et équitable qui englobent les dimensions environnementale, sociale et économique du développement durable. Ces objectifs complèteraient les Objectifs du Millénaire pour le développement durable (OMD), qui doivent arriver à échéance en 2015, et feraient le lien entre la santé des écosystèmes (gestion de l’eau, énergie, production de nourriture, agriculture et élevage, pêche, réduction de l’empreinte écologique) et les objectifs de développement. Eliminer les subventions incompatibles avec la protection de l’environnement Sous contraintes de forts endettements des Etats et de crise économique, il est plus que nécessaire de faire les bons choix. Il convient donc d’éliminer toutes les subventions qui nuisent à l’environnement, en particulier celles qui sous-tendent l’utilisation de combustibles fossiles, l’agriculture non durable et de la pêche irresponsable. Une action urgente est nécessaire pour protéger notre planète et offrir aux générations futures un avenir durable. Il doit ressortir de Rio+20 un accord solide et ambitieux avec des objectifs clairs et des échéanciers précis. « Il est primordial aujourd’hui de réorienter toutes les subventions publiques vers des projets compatibles avec la protection de l’environnement. Les critères d’éco-conditionnalité de la réforme des aides doivent non seulement être clairs, mais également acceptés par le plus grand nombre à Rio, au risque d’une perte de temps irréversible », résume Serge Orru, Directeur général du WWF France. « La conférence de Rio +20 est une occasion unique pour tous ceux (gouvernements, société civile, villes et entreprises) qui veulent unir leurs forces et jouer un rôle crucial dans la préservation de notre planète » conclut Jim Leape.

 

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David Naulin
David Naulinhttps://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

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