Au Canada, pays organisateur des 21e Jeux Olympiques d’hiver qui se tiendront du 12 au 28 Février 2010, Vancouver souhaite devenir d’ici dix ans « la ville la plus verte du monde » et promet des jeux Olympiques d’hiver exemplaires. Le comité d’organisation (COVAN) a proposé pour cette occasion, un véritable modèle olympique vert sous le signe du développement durable en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Voici un petit tour d’horizon des solutions écologiques et respectueuses de l’environnement proposées par le comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques d’hiver 2010.
Les 12 engagements durables des Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver
Pour le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver (COVAN), la durabilité signifie la gestion des incidences et des possibilités sociales, économiques et environnementales des Jeux de façon à ce qu’elles génèrent des avantages durables, tant localement que mondialement. Pour ce faire, le Comité d’organisation a ciblé les possibilités et les défis locaux et globaux en matière de durabilité, tirés des leçons de Jeux précédents et de pratiques exemplaires ainsi que saisi l’occasion unique de poser des gestes positifs, y compris : – Penser « durable » : Le Comité a poussé les limites du programme bien au-delà des répercussions et bienfaits environnementaux des Jeux afin qu’elles comprennent les aspects sociaux et économiques liés à la durabilité. – Devenir partenaire des peuples autochtones : Le Comité a signé un protocole historique avec les quatre Premières nations hôtes (QPNH) qui marque la première fois qu’un comité d’organisation scelle un partenariat de la sorte avec des peuples autochtones. Ce partenariat veille à ce que les Premières nations, propriétaires des territoires traditionnels sur lesquels se tiendra les Jeux, participent à la planification, la présentation et à l’héritage des Jeux. – Intégrer la durabilité dans l’exploitation : Une première olympique; le système de gestion de la durabilité et de production de rapports (SGDPR) met sur pied les objectifs en matière de durabilité en plus de faire un suivi du rendement afférent. Le Comité a contribué à la création d’un Guide de durabilité pour le sport et les événements sportifs (SSET) afin d’encourager des pratiques durables au sein d’autres organismes et événements sportifs locaux et internationaux. Téléchargez le Guide de Durabilité pour le Sport et les Événements Sportifs (SSET) en français et au format PDF en cliquant ici. Vous pourrez notamment découvrir 10 conseils pratiques pour les organisations sportives et un carnet de route pour la mise en œuvre de votre stratégie de développement durable. – Améliorer l’inclusion sociale : Le Comité a élargi le sens du concept « Jeux accessibles » en y intégrant les résidents et les entreprises de quartiers défavorisés, les peuples autochtones, et d’autres personnes qui autrement ne pourraient profiter des occasions engendrées par la tenue des Jeux. – Être plus écologiques : Le Comité a veillé à ce que la conception et la construction des sites respectent les normes LEED [[Le Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) est un système nord-américain de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale créé par le US Green Building Council en 1998. Un bâtiment peut atteindre quatre niveaux : certifié, argent, or et platine. Les critères d’évaluation incluent : l’efficacité énergétique, l’efficacité de la consommation d’eau, l’efficacité du chauffage, l’utilisation de matériaux de provenance locale et la réutilisation de leur surplus.]] et à ce que des pratiques écologiques soient mises en œuvres relativement aux activités et événements pendant les Jeux, et ce, surtout en ce qui concerne le transport, la gestion des déchets et les services de restauration. Pour en savoir plus sur les normes LEED, cliquez ici. – Présenter des Jeux carboneutres en étant les premiers Jeux olympiques et paralympiques à adopter une approchée intégrée en matière de prévision, de réduction et de compensation de l’empreinte carbone et de production de rapports publics à ce sujet. Pour en savoir plus sur le programme de gestion du carbone de Vancouver 2010, cliquez ici. – Créer de la valeur par les dépenses avec un programme d’achats durables et d’approvisionnement éthique nommé Buy Smart. Pour en savoir plus, cliquez ici. – Collaborer avec les intervenants afin de connaître les rétroactions des collectivités, des partenaires et des commanditaires en ce qui concerne tous les aspects de la planification et de la présentation des Jeux. – Publier des rapports annuels de durabilité. – Célébrer les innovations durables grâce au programme des prix Étoile de la durabilité de Vancouver 2010 qui reconnaît les initiatives du COVAN ainsi que des partenaires et commanditaires des Jeux qui démontrent un impact positif et mesurable dans les domaines sociaux, économiques et environnementaux. Pour en savoir plus sur le Programme des prix Étoile de la durabilité de Vancouver 2010, cliquez ici. – Sensibiliser les gens et les inspirer à agir en encourageant les participants et les spectateurs des Jeux ainsi que tous les autres à s’engager. Pour en apprendre davantage sur comment réduire l’empreinte de carbone aux Jeux d’hiver de 2010, visitez le site OFFSETTERS en cliquant ici (en anglais seulement). – Léguer des héritages durables comme les installations communautaires accessibles, écoénergétiques et à faible consommation d’eau, les outils de gestion tels que le SGDPR et le Guide de durabilité pour le sport et les événements sportifs, les programmes transférables comme le programme Buy Smart, de gestion du carbone ou d’aliénation des biens, les logements abordables à Vancouver, à Whistler et dans six autres communautés britanno-colombiennes et la modification des habitudes de transport.Le Parcours durable des Jeux en vidéos
Voici la vidéo Parcours durable 2010 sur les bâtiments écologiques et les évaluations environnementales : Voici la vidéo Parcours durable 2010 sur les technologies et le transport durables :Anneau olympique de Richmond
– 1 – Toit en bois endommagé par le dendroctone du pin ponderosa (DPP) : Le toit imposant de l’Anneau olympique de Richmond est construit de bois qui a été endommagé par une infestation du dendroctone du pin ponderosa, en Colombie-Britannique. Ayant une taille d’environ 100 mètres sur 200 mètres (2 hectares), ce toit est la plus grande surface jamais construite de bois que l’on croyait autrefois inutilisable. La mise en lumière des utilisations possibles de ce bois pourrait encourager son utilisation dans d’autres domaines et aider à diminuer les répercussions économiques de l’épidémie du DPP au sein des communautés régionales de la Colombie-Britannique. – 2 – Collecte et réutilisation des eaux de pluie : On recueille l’eau de pluie du grand toit de l’anneau grâce à un système de collecte novateur. La plupart de l’eau recueillie coule dans les systèmes utilitaires du bâtiment pour être utilisée pour les chasses d’eau. Le reste de l’eau est entreposé dans une mare située devant l’Anneau olympique de Richmond pour servir à l’irrigation des arbres et de l’aménagement paysager environnant. Les plantes palustres de la mare d’eau de pluie agissent comme des filtres naturels pour améliorer la qualité de l’eau de la mare et du canal Hollybridge connexe. – 3 – Réutilisation de la chaleur résiduelle : On capte et réutilise la chaleur résiduelle provenant de la fabrication de la glace à d’autres fins dans le bâtiment, y compris pour l’eau chaude et les systèmes de chauffage et de refroidissement. Étant donné que l’anneau de patinage de vitesse du site est équivalent à six patinoires de hockey de taille internationale, la quantité de chaleur résiduelle récupérée et considérable. – 4 – Bâtiments écologiques : La Ville de Richmond vise un niveau de certification LEED « Argent » pour l’Anneau olympique de Richmond, ce qui représenterait un accomplissement unique pour une installation de cette taille et de ce genre. – 5 – Sports accessibles et héritage communautaire : Après les Jeux, l’Anneau olympique de Richmond, qui a été conçu pour avoir une grande flexibilité, deviendra une installation d’entraînement et de compétition pour plusieurs sports paralympiques, notamment le curling en fauteuil roulant, le basketball en fauteuil roulant et l’aviron adapté. L’Anneau sera aussi un centre multisports, de bien-être et un héritage récréatif qui favorisera la santé et le bien-être de la communauté. – Programme d’arts autochtones aux sites : Organisé par les quatre Premières nations hôtes et le COVAN, le projet d’arts autochtones aux sites de Vancouver 2010 présente plus de 30 œuvres d’art autochtones originales qui décoreront les 15 sites olympiques et paralympiques. Le programme remettra plus de 2 millions de dollars en commissions aux artistes autochtones et présentera des œuvres d’artistes établis et émergents des Premières Nations, inuits et métis, dont certains sont de jeunes artistes provenant de projets de mentorat et d’autres des artisans textiles. Le système de collecte d’eau de pluie de l’Anneau olympique de Richmond est décoré de dessins de saumons, de hérons et du fleuve Fraser à inspiration salish du littoral, et réalisés par l’artiste musqueam de renommée internationale Susan Point. Visitez le site de l’Anneau olympique de Richmond en cliquant ici.Inclusion sociale : approvisionnement, formation, création d’emplois et accessibilité
– L’Atelier de fabrication RONA Vancouver 2010 : Offrant une formation et de l’expérience aux populations à risques, l’Atelier de fabrication RONA Vancouver 2010 situé dans un des quartiers défavorisés de Vancouver est un établissement de construction où l’on produit plus de 2 300 produits de bois nécessaires aux sites des Jeux. RONA et le COVAN se sont associés à des organismes communautaires ainsi qu’à des programmes de formation des gouvernements provincial et fédéral afin d’offrir cette occasion à un maximum de 64 résidants des quartiers défavorisés. Les finissants du programme de 30 semaines ont terminé la première des quatre années nécessaires à l’obtention du sceau rouge de certification en menuiserie. – Programme CORE : L’atelier de fabrication comprend aussi le programme CORE, un programme de formation d’une durée de six semaines offert par la Vancouver Regional Construction Association et qui prépare les travailleurs à obtenir un emploi de débutant dans la construction. D’ailleurs, bon nombre de ces emplois se trouvaient au site de construction du Village olympique et paralympique de Vancouver. Le programme de formation CORE est financé en partie par une entente innovatrice sur les avantages pour les communautés. – Contrat de production des bouquets : Un partenariat innovateur entre une entreprise sociale de Surrey, Just Beginnings Flowers, et une petite entreprise de North Vancouver, Margitta’s Flowers, a remporté le contrat de production d’environ 1 700 bouquets qui seront donnés aux athlètes pendant les Jeux. Just Beginnings offre une formation en arrangement floral, de l’expérience de travail ainsi que des occasions de placement aux personnes ayant de la difficulté à intégrer le marché du travail, notamment les parents seuls, les victimes de violence et les personnes qui se réhabilitent d’une dépendance, rentrent de prison ou tentent de quitter le milieu du commerce du sexe. – Programme Buy Smart du COVAN : Grâce à la mise en application de son programme Buy Smart, le COVAN peut utiliser son budget d’exploitation pour générer des retombées positives dans des domaines qui ne pourraient autrement pas profiter de la tenue des Jeux. Le programme Buy Smart ajoute des objectifs environnementaux, éthiques, sociaux et de participation autochtone aux décisions prises en matière d’approvisionnement et d’octroi de licence du comité d’organisation. Le programme est aussi lié à la base de données des fournisseurs du 2010 Commerce Centre. L’octroi du contrat de production des bouquets à un partenariat entre une entreprise sociale et une petite entreprise est un exemple du programme Buy Smart en pleine action. – Planification paralympique : Aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, pour la première fois dans le cadre de Jeux, on a intégré l’expression « Jeux paralympiques » au titre de l’organisme. On a intégré l’accessibilité des personnes ayant un handicap et les activités paralympiques au processus de planification, et ce, dès le début. On a aussi élaboré des directives d’accès facile comme ressource pour la construction des sites, la planification du transport, les événements spéciaux, l’hébergement et l’exploitation des Jeux d’hiver de 2010.Centre olympique de Vancouver / Centre paralympique de Vancouver
(Site de curling et de curling en fauteuil roulant) – Réutilisation de la chaleur résiduelle : La chaleur résiduelle générée par l’installation de réfrigération de ce site sera captée et utilisée pour chauffer d’autres bâtiments, le centre aquatique adjacent et pour fournir de l’eau chaude domestique à l’installation. On récupérera aussi la chaleur résiduelle de l’aire réservée à la piscine par l’intermédiaire du système de ventilation du centre aquatique. – Héritage : Après les Jeux d’hiver de 2010, le site de curling deviendra un centre récréatif communautaire polyvalent qui comprendra une patinoire de hockey sur glace, un gymnase, une bibliothèque et six à huit pistes de curling. Le nouveau site de curling et centre communautaire sera construit en même temps qu’un autre bâtiment adjacent, un centre aquatique doté d’une piscine de 50 mètres et d’une piscine ludique, qui sera administré par le Vancouver Board of Parks and Recreation. – Accessibilité : Le centre est accessible aux personnes ayant un handicap. Par exemple, les vestiaires de la piscine (lorsque le site sera un héritage) seront dotés de claustras et non de portes, ce qui rendra l’entrée plus accessibles à tous visiteurs, y compris les personnes en fauteuil roulant.Le Village olympique et paralympique de Vancouver
(site du village des athlètes) – Restauration d’un ancien site industriel et du terrain littoral : Situé dans un ancien site industriel rénové à False Creek, au centre-ville de Vancouver, le Village olympique et paralympique de Vancouver sera la première phase d’un modèle de communauté durable appelée Southeast False Creek. En plus de la réparation du Heritage Salt Building, le plan communautaire pour la période après les Jeux permet d’héberger environ 3 000 résidents dans 1 100 unités, et comprend un engagement en matière de logement abordable. La restauration du terrain littoral a compris l’introduction d’une île afin de préserver l’habitat marin intertidal et de replanter la végétation indigène. – Projet-pilote LEED pour l’aménagement des voisinages : Ce projet prévoit la transformation d’un ancien site industriel contaminé en modèles pour un mode de vie durable. Il vise à attribuer la certification Or au titre du nouveau projet-pilote LEED pour l’aménagement des voisinages. Chaque bâtiment vise également à obtenir la certification Or de la norme LEED dans la catégorie des nouveaux bâtiments, à l’exception du centre communautaire qui tente d’atteindre le niveau de certification Platine de la norme LEED — et qui deviendra ainsi l’un des bâtiments écologiques les mieux cotés au Canada. On utilisera le concept d’aménagement universel pour toutes les unités, qui comprendront des éléments tels que des entrées de porte, des corridors et des escaliers plus larges pouvant facilement être adaptés afin de devenir complètement accessibles. . De plus, un système énergétique de quartier chauffe le bâtiment et l’eau chaude du village à l’aide de chaleur récupérée des égouts principaux de la Ville. – Bâtiment Net-Zero Energy (écoénergétique à consommation zéro) : Le bâtiment Net-Zero Energy comprend un toit vert et intégrera le contrôle de la consommation énergétique, la récupération de l’énergie solaire, la récolte de la chaleur résiduelle et les normes supérieures LEED relatives à l’économie d’énergie. Un bâtiment Net-Zero Energy est conçu pour produire l’équivalent de la quantité d’énergie consommée pendant une année et pour offrir un environnement intérieur de qualité supérieure afin de protéger et d’améliorer la santé du résidant. À certains moments de l’année, le bâtiment pourrait avoir besoin de l’énergie du réseau de distribution d’électricité; toutefois, il génèrera parfois aussi plus d’énergie que nécessaire et ce surplus retournera dans le réseau de distribution d’électricité. Au bilan énergie, on constate qu’aucune énergie n’est puisée du réseau de distribution. – Community Benefits Agreement (entente sur les avantages pour les communautés) : La Ville de Vancouver (propriétaire), Millennium Southeast False Creek Properties Ltd. (promoteur immobilier) et la Building Opportunities with Business Inner-City Society (mise en œuvre communautaire) ont négocié la Community Benefits Agreement (CBA) afin de veiller à ce que la communauté puisse profiter directement du développement des terres de Southeast False Creek, où se trouve le Village olympique et paralympique de Vancouver. La CBA fournit, au site, 100 emplois du domaine de la construction destinés à des résidents de quartiers défavorisés, 750 000 dollars pour la formation afin de préparer ces personnes et 15 millions de dollars en produits et services issus de fournisseurs des quartiers défavorisés. La plupart des travailleurs débutants du domaine de la construction qui sont embauchés par l’intermédiaire de la CBA ont suivi le programme de formation CORE de l’Atelier de fabrication.Sea to Sky : Cypress Mountain
(site de ski acrobatique et de surf des neiges) – Transport durable : Dans le but de réduire l’engorgement des routes, on mettra l’accent sur la diminution de la circulation de véhicules à passager unique, ce qui entraînera par le fait même une baisse du bilan carbone pendant les Jeux d’hiver de 2010. On encouragera les visiteurs et les résidents à choisir des moyens de transport plus durables, tels que le vélo, la marche, le transport en commun et le covoiturage. Afin d’appuyer cette initiative, il sera interdit de se stationner aux sites et les billets olympiques comprendront des laissez-passer de transport en commun. Les spectateurs et les bénévoles qui demeurent à Vancouver se rendront en autobus aux sites à Whistler. Par ailleurs, la main-d’œuvre du COVAN s’est engagée à ajuster son utilisation des véhicules du parc automobile et à maximiser le covoiturage et l’utilisation du transport en commun. L’organisme a aussi mis sur pied une politique qui interdit de faire tourner son moteur au ralenti. – Logo des quatre Premières nations hôtes (QPNH) : Le logo reflète les cultures et l’esprit uniques des QPNH, leur respect mutuel, leur collaboration et leur unité au sein du cercle de la vie. Les QPNH sont des hôtes officiels des Jeux d’hiver de 2010. Pour la première fois de l’histoire, des peuples autochtones sont reconnus comme partenaires à part entière par le Comité international olympique pour des Jeux olympiques et paralympiques. En collaboration avec le COVAN et les autres partenaires de Vancouver 2010, les QPNH travaillent à l’atteinte d’une participation autochtone sans précédent aux Jeux d’hiver de 2010. – Équipe de surf des neiges des Premières nations : L’équipe de surf des neiges des Premières nations et ses partenaires sont en train de créer un héritage pour les jeunes Autochtones en fournissant des occasions d’utiliser les sports d’hiver pour promouvoir le sport en tant que vecteur de changement social. L’équipe de surf des neiges des Premières nations est la seule équipe de ce sport entièrement constituée de surfeurs autochtones. Les membres de l’équipe doivent adopter une approche holistique et respecter les ententes d’athlète. L’équipe de surf des neiges des Premières nations a été créée grâce au financement du Aboriginal Youth Sport Legacy Fund, un fonds légué comme héritage des Jeux d’hiver de 2010 par l’intermédiaire d’un partenariat entre les Premières nations Squamish et Lil’wat, la Province de la Colombie-Britannique et la Société de la candidature de Vancouver 2010. – Programme d’octroi de licences et de produits dérivés autochtones de Vancouver 2010 : Le graphique autochtone qui se trouve sur le dessous de la planche de surf des neiges représente le programme d’octroi de licences et de produits dérivés autochtones de Vancouver 2010. Ce programme souligne le premier partenariat entre un comité d’organisation olympique et des peuples autochtones dans le but de créer un programme officiel d’octroi de licences et de marchandisage qui met en lumière l’excellence des arts, de la culture et des entreprises autochtones canadiennes. Le logo des QPNH sur chaque produit certifie l’authenticité des dessins et graphiques autochtones. Le tiers des redevances générées par la vente des produits dérivés autochtones officiels de Vancouver 2010 sera versé au Aboriginal Youth Legacy Fund de Vancouver 2010. Le fonds vise à appuyer les initiatives liées à l’éducation, au sport et à la culture des jeunes Autochtones aux quatre coins du Canada.Parc olympique de Whistler
(site de ski de fond, de biathlon, de saut à ski et de combiné nordique) – Un encombrement réduit : Un encombrement réduit – La surface d’encombrement du Parc olympique/paralympique de Whistler est réduite d’environ 30 % par rapport au plan initial à la suite d’une planification soignée appuyée par les recommandations de l’évaluation environnementale fournie par le gouvernement. On a modifié l’aménagement du site pour éviter la perturbation de la forêt ancienne et des marécages ainsi que pour intégrer de longues zones tampons riveraines autour des ruisseaux et des marécages qui se trouvent au site. – Réutilisation des déchets ligneux : Au lieu de brûler les déchets ligneux au site des sports nordiques, on les a mis en copeaux, compostés, mélangés à des graines indigènes et appliqués à des sols remaniés à des fins de remise en végétation et de contrôle de l’érosion. D’autres déchets ligneux ont été réutilisés pour la construction des enceintes temporaires. – Avantages pour les communautés autochtones : Des communautés des Premières nations ont pu bénéficier d’occasions économiques. On a accordé des contrats pour la conception des pistes et des bâtiments du Parc olympique/paralympique de Whistler à des entreprises appartenant à la nation Squamish et à la Première nation Lil’wat. Resource Business Ventures est une entreprise de construction à participation majoritaire Lil’wat qui a décroché d’importants contrats de déblaiement des sites et de conception du système de pistes.Liens locaux et globaux
– La Hydrogen Highway (autoroute de l’hydrogène) de la Colombie-Britannique : Une initiative des entreprises et des gouvernements, qui souligne les nouveautés technologiques liées à l’hydrogène et aux piles à combustible. L’autoroute a des points d’ancrage à Whistler, à Victoria, dans le Lower Mainland et à l’Aéroport international de Vancouver. Les partenaires comprennent notamment la Province de la Colombie-Britannique, Ressources naturelles Canada, la Municipalité de villégiature de Whistler, la Ville de West Vancouver, Port Metro Vancouver, General Motors du Canada, BC Hydro et le COVAN. – Programme des prix Étoile de la durabilité : Le COVAN souligne ceux qui ont déployés des efforts innovateurs en matière de durabilité grâce au lancement du programme des prix Étoile de la durabilité de Vancouver 2010. Le programme reconnaît les initiatives des partenaires et des commanditaires des Jeux ainsi que du COVAN, qui démontrent toutes des répercussions sociales, économiques et environnementales positives et mesurables dans le cadre des Jeux. – Gestion de l’habitat des grenouilles-à-queue : À la suite des recommandations contenues dans l’évaluation environnementale du gouvernement, le COVAN a mis sur pied, en 2007, un plan de gestion pour la Grenouille-à-queue au site alpin de Whistler Creekside. Pendant la phase de construction, l’équipe a tenté autant que possible de diminuer les répercussions sur le ruisseau qui sert d’habitat aux grenouilles. Lorsqu’une telle chose était inévitable, le COVAN a usé de pratiques exemplaires pour déplacer manuellement les grenouilles-à-queue et les têtards, de 40 mètres vers l’amont. Depuis ce temps, une surveillance environnementale a déterminé que les grenouilles, relocalisées à Boyd Creek, sont présentes en grand nombre.Village olympique et paralympique de Whistler
– Unités résidentielles abordables : Après les Jeux, le Village olympique et paralympique de Whistler représentera une source de logement abordable tant attendue. Les unités de logement se voudront un modèle propice à un mode de vie durable. Elles se composeront principalement de logements réservés aux résidents de Whistler, en plus d’aménagements pluri-fonctionnels, dont des espaces commerciaux, une auberge de jeunesse et d’excellents établissements récréatifs. Les types de logement dont il s’agira consisteront en des duplex, des maisons en rangée et des appartements. – Créations de quartiers selon le système LEED : Le voisinage est conçu de manière à satisfaire à la norme Or conformément au nouveau système de cotation du programme LEED pour l’aménagement des voisinages (AV). Le projet d’aménagement se trouve sur un ancien site contaminé et, comme tel, il fait usage de terrains qui servaient auparavant de site d’enfouissement. Aux termes du projet, on a attaché de l’importance à la préservation des forêts en croissance secondaire et des terrains marécageux voisins. Lorsqu’il sera terminé, le village olympique et paralympique comptera la population la plus dense à l’échelle de la région de Whistler. Il s’agit là d’un élément qui a su rehausser le profil du voisinage comme communauté digne d’une certification LEED pour AV. – Système énergétique novateur : Le système énergétique novateur du village est un autre élément qui s’illustre dans le cadre du plan de durabilité : le voisinage recevra jusqu’à 90 p. 100 de l’énergie requise pour satisfaire à sa demande de chauffage et d’eau chaude en récupérant la chaleur résiduelle produite par une usine de traitement des eaux usées, ce qui aura pour effet d’atténuer considérablement la demande en électricité et en gaz naturel au sein de la communauté. – Système de gestion des eaux de ruissellement : Le projet prévoit l’aménagement d’un système novateur de gestion des eaux de ruissellement, qui fait appel à un réseau de jardins pluviaux routiers, de baissières et d’étangs de sédiments afin de veiller à ce qu’il n’y ait aucun impact net sur l’écoulement ou la qualité des eaux de la rivière Cheakamus, située à proximité.Pour aller plus loin sur le web
– Consultez le site des Jeux Olympiques de Vancouver en cliquant ici. – Consultez le site de Vancouver en cliquant ici.
Vancouver 2010 : des Jeux olympiques d’hiver durables
Ce sont les jeux olympiques les plus « vert » de l’histoire des JO, j’ai entendu ça à la radio hier.
Même si c’est loin d’être parfait, c’est un premier pas vers le respect de la nature en tout cas.
Donc arrêtons de critiquer sans cesse comme j’ai pu le voir au journal de canal+ cette semaine.