Les dernières forêts anciennes – ou originelles, primaires – se sont formées naturellement depuis plusieurs millions d’années. Pratiquement intactes, elles n’ont pas été exploitées par l’homme. Elles contribuent au bon fonctionnement des processus écologiques, climatiques et recèlent des trésors de vie : la biodiversité. Protéger ces forêts d’une destruction programmée est l’objectif principal de la campagne de Greenpeace et un enjeu majeur pour toutes et tous.
Situées majoritairement en Russie, au Canada et en Amazonie, il n’en reste que des lambeaux en Afrique et en Asie du Sud-Est. L’essentiel de la biodiversité des terres émergées s’y concentre. 80% de ces forêts originelles ont déjà disparu, principalement à cause de l’exploitation forestière, loin devant l’agriculture et l’élevage. La planète est en crise. Pour les générations actuelles et futures, il est urgent et nécessaire de stopper la déforestation dans la décennie qui vient. Les gouvernements et les citoyens du monde doivent choisir dès maintenant de sauver les dernières forêts anciennes de la planète.Ensemble, nous pouvons agir
Greenpeace agit en France et dans le monde pour diminuer la pression sur ces forêts primaires en exhortant les exploitants forestiers à ne pas couper du bois n’importe où ni dans n’importe quelles conditions. Avec la Convention internationale sur la Diversité Biologique – CDB – Greenpeace veille à augmenter les financements et le nombre d’aires protégées. Au sein du Conseil de bonne gestion forestière ou Forest Stewarship Council – FSC, Greenpeace assure une gestion durable des forêts. Sur ce site, des explications, des pistes de réflexions et des solutions pour savoir, comprendre et agir avec Greenpeace comme au quotidien. Les forêts originelles subsistent sous la forme de vastes étendues de forêts encore intactes : les forêts anciennes. 3 pays (Russie, Canada et Brésil) abritent 70% de ces forêts anciennes. En rouge : surface de forêts anciennes détruites En vert : surface de forêts anciennes encore intacte Source : World resources Institute, Washington D.C.