En 2011, 1 milliard d’êtres humains souffrent de la faim, et 1,4 milliard n’ont pas accès à l’électricité. Les OGM et l’énergie nucléaire, issus d’un même monde, le monde de l’après Seconde Guerre Mondiale, apparaissent comme des solutions inéluctables. Devons-nous pour autant succomber, sans tests environnementaux et sanitaires approfondis, aux OGM et au nucléaire ?
Comment se fait-il que les OGM agricoles soient dans les champs et dans les assiettes alors qu’ils n’ont été testés que pendant trois mois sur des rats ? Comment se fait-il que l’énergie nucléaire soit toujours l’énergie du futur alors que les hommes ont vécu Tchernobyl et Fukushima ? Les conclusions seraient-elles accablantes? Après « Nos enfants nous accuseront » et après « Severn », le troisième long métrage de Jean-Paul Jaud s’attaque une nouvelle fois aux défis environnementaux, en donnant la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment librement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE. Narré par Philippe Torreton, ce film apporte une vision transversale entre ces deux technologies, génétique et nucléaire. Il apporte des alternatives positives, mais surtout des réponses sans appel sur l’irréversibilité et la contamination inévitable du vivant. Le réalisateur Jean-Paul Jaud signe surtout avec Tous cobayes ? un plaidoyer anti-OGM s’appuyant sur l’étude française alarmiste qui vient de relancer le débat sur l’innocuité d’un maïs transgénique. Il a en effet suivi mois après mois l’équipe du Pr Gilles-Eric Séralini. Le film, en salle le 26 septembre, montre de nombreuses scènes de laboratoire où des scientifiques emmaillotés comme des chirurgiens examinent les rats. Certains rongeurs vont développer d’énormes tumeurs, allant jusqu’à 20 % de leur poids. Notamment après le 3ème mois, la durée des études classiques de toxicologie, selon les chercheurs. Jean-Paul Jaud a travaillé tout en gardant le secret sur l’étude engagée par le Pr Séralini, celui-ci expliquant avoir récupéré clandestinement des semences de ce maïs NK 603 via un lycée canadien ayant requis l’anonymat. Le NK 603 n’est pas cultivé en Europe mais est importé pour l’alimentation animale. « Les semenciers refusent de donner des semences aux chercheurs », affirme le scientifique. Corinne Lepage, députée européenne qui se bat depuis des années à Bruxelles contre les OGM, est très présente dans le documentaire. « Les premiers qui ne veulent pas de la recherche, ce sont eux, les semenciers », accuse-t-elle. « Il n’y a pas de problème, car il n’y a pas d’étude » de long terme, ajoute la députée qui vient de publier la vérité sur les OGM, c’est notre affaire !. Dans un entretien, Jean-Paul Jaud raconte comment avec « Tous Cobayes », il dresse les mêmes constats sur deux sujets : – « les OGM d’abord qui sont aujourd’hui de plus en plus exploités alors qu’on ne maîtrise pas les effets. La nature réagit, certaines maladies apparaissent mais encore une fois, face à la pression de grandes multinationales, on ne nous dit pas la vérité. – Le nucléaire ensuite, car c’est exactement la même logique : nous sommes dans l’opacité et le mensonge. Des prédateurs cupides nous l’imposent. Je suis allé tourner à Fukushima et j’ai vu que le nucléaire entraine la destruction. Je ne veux pas dresser un portrait anxiogène mais mon devoir est d’informer les gens, de dresser un constat, de dénoncer les méthodes et aussi de proposer des solutions. Pour moi, les médias dépendent la plupart du temps des mêmes multinationales qui n’ont plus aucun respect pour notre écosystème et seulement du respect pour leur compte en banque. En laissant faire cela, nous risquons de le payer très cher et surtout de le faire payer aux générations futures. Je ne suis pas un idéaliste, je sais qu’il existe des solutions de substitution. En ce qui concerne le Japon, il y avait avant Fukushima 54 réacteurs nucléaires en fonctionnement. Aujourd’hui ils sont tous à l’arrêt et cela n’empêche pas l’économie Japonaise de s’en sortir » (NDLR : le Japon a annoncé l’arrêt total de sa production nucléaire d’ici 30 ans).Bande annonce
– Suivez l’actualité du film sur la page facebook de Tous Cobayes ? – Contactez le distributeur J+B Séquences Distribution – Lire notre dossier : Tous cobayes ! Les effets toxiques graves d’un OGM et de l’herbicide le plus vendu au mondeTous cobayes ! Le Livre choc du Pr Séralini
Le 26 septembre les éditions Flammarion publieront également Tous cobayes ! signé par le Professeur Gilles-Éric Séralini. Ce film de Jean-Paul Jaud est une libre adaptation de cet essai sur les effets sanitaires des principaux produits chimiques et OGM… Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une poignée de géants de l’industrie (Monsanto, Bayer, Aventis, DuPont, Syngenta, Novartis, etc.) remplissent nos assiettes de colorants, conservateurs, plastifiants, OGM, pesticides, antibiotiques et déversent impunément des centaines de millions de tonnes de produits chimiques dans notre environnement. Ils ont mis dans leur poche les États et les agences d’évaluation des risques sanitaires qui, tout en clamant leur indépendance, s’avèrent complices de leurs dégâts. Et c’est dans un tel contexte que sont apparus certains types de maladies chroniques qui ont augmenté de façon alarmante, y compris chez les jeunes : pathologies immunitaires, hormonales, neurologiques, cancers, déficiences génétiques, etc. Depuis 60 ans donc, ce sont les industriels – ceux-là mêmes qui commercialisent les médicaments, les pesticides et les produits chimiques – qui conduisent les expériences en vue d’obtenir les autorisations de mise sur le marché de leurs produits. Des expériences abusivement classées confidentielles et qui, le plus souvent, sont menées à court terme et de façon partielle afin de pouvoir conclure à l’innocuité. Mais comment et pourquoi les autorités demeurent-elles aveugles ? Comment l’interprétation des résultats en arrive-t-elle à être à ce point déformée ? Quel est le jeu des industriels ? celui des experts scientifiques, bizarrement laxistes ? Comment les anges de la médecine réglementaire sont-ils devenus des démons ? Gilles-Éric Séralini répond à toutes ces questions et propose la mise en place d’un nouveau système : transparence des évaluations scientifiques ; double évaluation (ou évaluation contradictoire) pour sortir du mythe de l’expertise indépendante ; tests à long terme (2 ans ; soit la durée de vie d’un animal de laboratoire) puisqu’on sait aujourd’hui que la répétition, même à très faibles doses, peut induire des maladies ; tests sur le produit intégral… Et sur le plan thérapeutique, il propose le recours aux gènes de détoxification. – Pour en savoir plus, cliquez ici.DOSSIER SPECIAL
– Tous cobayes ! Les effets toxiques graves d’un OGM et de l’herbicide le plus vendu au monde. –
TOUS COBAYES ? Le nouveau film de Jean-Paul JAUD dénonce les OGM et le nucléaire
Nous ne vous remercierons jamais assez, Mr Seralini, toute votre équipe, celle du CRIIGEN, Mme Lepage, Mr J-P Jaud, tous les acteurs de la mise en lumière de ce futur scandale, tant qu’il en est peut-être encore temps !
TOUS COBAYES ? Le nouveau film de Jean-Paul JAUD dénonce les OGM et le nucléaire
Merci à vous tous qui vous êtes organisés pour entrer dans la Résistance à cette puissance financière qui ne recule devant aucun mensonge et attaque les peuples sous tous les angles. L’Histoire se répète mais les moyens pour mener les guerres changent. Encore une fois, il est difficile de concevoir des êtres dits humains qui ne voient dans les peuples que des pions.
Pour ma part, je peux témoigner d’expériences en élevage bovins remontant à 60 ans qui démontraient combien la bonne santé est NORMALE en milieu non pollué et non vacciné avec suppression absolue de recours à la chimie sur les sols et rétablissement des conditions naturelles de vie des animaux. Expérience étalée sur une dizaine d’années. Avec cessation immédiate et brutale de la bonne santé suite à la loi et la contrainte physique de faire vacciner les animaux après 10 ans de refus.
TOUS COBAYES ? Le nouveau film de Jean-Paul JAUD dénonce les OGM et le nucléaire
C’est extraordinaire car on y fait le tour de la planète pour honorer la vie comme valeur importante.
Je m’interroge sur la pertinence de 2 séquences des gens qui trinquent et un grand verre de champagne plein écran.
Ce n’est pas, pour moi, un appel à la vie car cela cause trop de morts.
Aussi lorsqu’on dit : « on choisit de boire un verre, mais pas les OGM », je pense qu’avec un seul verre une mère peu entraîner des séquelles pour l’enfant ou le résultat d’un chauffard alcoolique qui percute une autre voiture sans aller vers les effets neurologique de l’alcool… Ses verres sont là que pour mettre en avant un patrimoine pourquoi ?
Cela dit, bravos pour ce film que j’ai bien apprécié.
Nous ne sommes pas des rats de 70 kgs
Très bien le film « Tous cobayes », seul bémol le massacre de rats qui ne prouvent que le maîs de monsanto est dangereux que pour les rats, car aucune espèce animale ne peut être le modèle d’une autre espèce. Dommage que le professeur Gilles Eric Séralini ne connaisse pas de méthodes plus modernes, plus fiables et plus éthiques comme la toxicogénomique.
Allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c’est fermer la porte à la transition énergétique selon le Réseau Action Climat de France
Selon le Journal du Dimanche, le gouvernement s’apprêterait à acter l’allongement de la durée de vie des centrales nucléaires françaises jusqu’à 50 ans. Fermant les yeux sur les risques liés au vieillissement des installations, risques que l’ASN n’a même pas encore étudiés, le gouvernement ferait ainsi un pari périlleux et fermerait la porte pour longtemps aux vraies solutions durables de la transition énergétique.
Prolonger à 50 ans la durée d’amortissement des centrales nucléaires, ce qui peut passer pour un exercice comptable sans autres conséquences que financières, reviendrait en fait à valider implicitement que la durée de fonctionnement des centrales pourrait être portée à 50 ans. Alors que plusieurs ont déjà atteint 30 ans, durée de fonctionnement pour laquelle elles avaient été conçues, certaines parties des réacteurs (cuves, enceintes de confinement, câbles inaccessibles…) vieillissent et ne peuvent pas être remplacées. Nous sommes donc confrontés à l’augmentation exponentielle des risques d’accidents génériques liés au vieillissement, mettant en danger les populations sans même les avoir consultées, et à des coûts opérationnels qui augmentent pour des centrales de plus en plus vieilles.
Une fois de plus, on constate que le politique peut se permettre d’allonger la durée de vie des centrales les plus vieilles, mais qu’il est toujours incapable d’en arrêter une seule. Il ne nous a toujours pas expliqué comment il allait réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2025. Après l’attaque des gaziers demandant d’arrêter le soutien aux énergies renouvelables, on commence à cerner la réponse des énergéticiens à la transition énergétique : On arrête les énergies renouvelables, on freine la maitrise des consommations, on prolonge le nucléaire et vive les fossiles !
Centrales autorisées pour 50 ans : préférons Eole à Damocles pour France Nature Environnement
Selon un article paru le dimanche 13 octobre dans le Journal du Dimanche, le gouvernement s’apprêterait à autoriser l’allongement de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires, la portant de 40 à 50 ans.
Les raisons invoquées pour justifier de ce choix laissent perplexe mis en regard du risque qu’il nous ferait courir : des rentrées d’argents supplémentaires pour l’Etat, principal actionnaire, un amortissement des charges d’EDF allongé, et plus de temps pour provisionner le fonds pour le démantèlement dont les caisses sont encore vides.
Cette décision serait fatale à la transition énergétique, l’argent nécessaire à la prolongation de la durée de vie des centrales ne pourra être utilisé au développement des énergies renouvelables ou à l’efficacité énergétique. Le nucléaire devra déjà savoir financer son démantèlement inéluctable avant que de pouvoir financer quoi que ce soit d’autre et le gouvernement nous dire comment il compte passer de 75% à 50%.
Pour Benoit Hartmann, porte-parole de FNE « Le calcul du gouvernement est très risqué et pourrait s’avérer dramatique au regard de la fréquence croissante des accidents qui surviennent dans les centrales vieillissantes. L’ASN elle-même se montre sceptique sur le prolongement. Au-delà de 40 ans c’est terra incognita. Il y a d’autres façons bien moins dangereuses de produire de l’électricité. Sortons du nucléaire tant qu’il est encore temps, avant l’accident majeur. »