Dans l'actualité :

Une journée pour Changer le système !

Alors que 700 millions de personnes dans le monde...

Est-il vraiment plus intéressant d’utiliser la biodiversité que de la préserver ?

il est économiquement plus intéressant d’utiliser la biodiversité que...

La réappropriation citoyenne de l’énergie est essentielle à la transition énergétique  

La réappropriation citoyenne de l'énergie est indispensable pour répondre...

Stratégie énergie de la Banque mondiale : les belles déclarations cachent de méga projets fossiles

Une copie fuitée de la première version de la nouvelle Stratégie Energie de la Banque mondiale révèle que malgré de belles déclarations, la Banque mondiale s’engage dans un modèle de « business as usual », centré sur les projets de très grande échelle, incluant le financement des énergies fossiles et de grands barrages. La Stratégie, une fois votée, guidera les investissements de la Banque pour les dix prochaines années. En l’état, elle conduirait au financement de projets aux conséquences dramatiques pour le climat et les populations les plus pauvres. Alors que le Comité pour l’efficacité du développement (CODE) de la Banque mondiale se réunit aujourd’hui pour examiner cette Stratégie Energie, les Amis de la Terre demandent que celle-ci soit profondément revue afin que le texte final permette réellement d’améliorer l’accès à l’énergie des plus pauvres et la transition vers des modèles énergétiques basés sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Depuis juillet 2009, la Banque mondiale a lancé un processus de révision de sa Stratégie Energie, qui devrait aboutir cet été. Cette Stratégie est cruciale alors que les investissements massifs de la Banque dans les énergies fossiles sont vivement critiqués en raison de leurs impacts climatiques et sociaux très lourds.

Anne-Sophie Simpere, des Amis de la Terre, commente : « La Banque mondiale a bien identifié les priorités : améliorer l’accès à l’énergie des plus pauvres, et soutenir la transition vers des modèles énergétiques soutenables et sobres en carbone. Pourtant, la Stratégie actuelle est globalement incohérente avec ces deux objectifs : alors qu’il serait nécessaire de développer les petits projets décentralisés d’énergie renouvelable, elle favorise au contraire les grands projets centralisés, dans les énergies fossiles et les grands barrages, alors même que leurs impacts environnementaux et sociaux très négatifs sont bien connus. »

Le Parlement européen[[Résolution sur la stratégie énergétique de la Banque mondiale pour les pays en développement]], les ONG[[Voir Journée internationale d’action]] et le gouvernement néerlandais[[Netherlands Ministry of Foreign Affairs, « Position paper : Promoting World Bank investments in Renewable Energy« ,mars 2010]] avaient demandé à la Banque d’arrêter ses soutiens aux énergies fossiles, incompatibles avec les exigences de la lutte contre les changements climatiques et contre la pauvreté. Mais la Banque ne prévoit aucun moratoire sur le pétrole ou le gaz, et se contente d’annoncer la fin de ses financements au charbon dans les pays à moyens revenus. Engagement minimisé par des failles qui permettront de contourner cette limitation.

« La Banque envisage de continuer à investir dans des projets charbon dans les pays les plus pauvres, en leur en faisant supporter toutes les conséquences environnementales dramatiques, mais en plus, elle décrédibilise son engagement d’arrêter les projets charbon dans les pays émergents en se laissant la possibilité de financer des centrales dès lors qu’elles font appel à des technologies innovantes, telles que le captage et stockage du carbone. La faiblesse de ces engagements démontre que la Banque n’a aucune intention de changer de logique de développement, et reste indifférente aux crises climatiques et sociales actuelles » explique Anne-Sophie Simpere.

La Banque mondiale pourrait prochainement financer deux nouvelles centrales à charbon au Kosovo, et investir de millions de dollars pour prolonger la durée de vie de la centrale à charbon de Koradi, en Inde.

Les Amis de la Terre seront présents aux Assemblées de Printemps de la Banque mondiale les 16 et 17 avril prochains pour continuer à demander que la Banque réoriente ses financements vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique au profit des populations les plus pauvres.

1er Mars 2011 : Journée internationale d’action contre la Banque mondiale : « Libérez-nous des fossiles ! »

A lire

Une journée pour Changer le système !

Alors que 700 millions de personnes dans le monde...

Action Justice Climat pour une écologie populaire et émancipatrice

Alternatiba devient Action Justice Climat. Les groupes locaux de Paris,...

Face aux menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, la communauté scientifique dénonce l’inaction climatique du pouvoir politique

« Une défiance grandissante s’installe dans notre communauté scientifique vis-à-vis...

Jeux Olympiques : un accélérateur de la transition écologique ?

La France a l’ambition de faire des Jeux Olympiques...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Le vélo, une solution pour développer localement une mobilité inclusive et durable

20% de la population française est en situation de...

Agir pour le vivant et construire une écologie politique inclusive

Agir pour le vivant est un festival citoyen ouvert...

A quand l’indicateur du Bonheur National Brut ?

« Le bonheur de tous ». C’est par ces mots...

Zéro Artificialisation Nette pour réduire le mal-logement

Comment créer 400 000 nouveaux logements chaque année pendant...

Mode : comment passer du jetable au durable ?

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de...

Une journée pour Changer le système !

Alors que 700 millions de personnes dans le monde sont encore dans l’extrême pauvreté, la mesure d’impact envisage l’entreprise à travers son rôle social...

Est-il vraiment plus intéressant d’utiliser la biodiversité que de la préserver ?

il est économiquement plus intéressant d’utiliser la biodiversité que de la préserver Une croyance fondée sur des analyses locales de court terme selon Helene Soubelet...

La réappropriation citoyenne de l’énergie est essentielle à la transition énergétique  

La réappropriation citoyenne de l'énergie est indispensable pour répondre à la crise climatique et assurer la transition énergétique des territoires. L'implication citoyenne dans la...