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Lettre Infos 21 du Réseau des acteurs du développement durable

Spécial Objectifs du développement durable

Exemples des adhérents du Comité 21, associations, entreprises et collectivités

Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de Egis pour l’ODD 1 Eradiquer la pauvreté, d’Elior, du Conseil départemental des Hauts-de-Seine et de la Région PACA pour l’ODD 2 Assurer la sécurité alimentaire, de Veolia pour l’ODD 3 Assurer une vie saine, de L’Université virtuelle environnement et développement durable pour l’ODD4 Assurer l’accès à une éducation de qualité, du Conseil régional de Rhône-Alpes pour l’ODD5 Garantir l’égalité des genres, l’autonomie des femmes, de TK’Blue pour l’ODD9 Bâtir une infrastructure résiliente, du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis pour l’ODD11 Rendre les villes résilientes et durables, d’Écofolio et Familles Rurales d’Ormes pour l’ODD12 Etablir des modes de consommation et de production durables, de SNCF Réseau et l’Agence Française de Développement pour l’ODD13 Agir pour la lutte contre le réchauffement climatique, du Conseil régional de Bretagne pour l’ODD15 Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, de SUEZ et du Département de la Girondepour l’ODD16 Promotion de la paix, de la justice et des institutions efficaces, de l’Assemblée des Départements de France pour l’ODD17 Renforcer les partenariats pour la réalisation des ODD. Des exemples à retrouver juste après l’édito de Bettina Laville, fondatrice du Comité 21, présidente du Comité d’orientation scientifique du Club France DD et Conseiller d’Etat, intitulé « 17 ODD pour 8 milliards d’habitants de la planète en 2030« 

Focus

17 ODD pour 8 milliards d’habitants de la planète en 2030
Bettina Laville, fondatrice du Comité 21, présidente du Comité d'orientation scientifique du Club France DD et Conseiller d'Etat
Bettina Laville, fondatrice du Comité 21, présidente du Comité d’orientation scientifique du Club France DD et Conseiller d’Etat
Entérinés au Sommet d’Addis Abeba, les 17 Objectifs de développement durable (ODD), déclinés en 169 cibles que les 193 Etats membres des Nations unies, ont été adoptés les 26 et 27 septembre à New York. Ils succèdent aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) que, en 2000, les Nations unies s’étaient engagées à atteindre en 2015. Ces OMD ont été à peu près réalisés en ce qui concerne la pauvreté, la santé, l’éducation, l’alimentation et l’accès aux services essentiels. Mais ces bons résultats doivent beaucoup à la croissance chinoise, et les 15 dernières années ont été marquées par la montée des inégalités et le maintien d’une situation grave dans le continent africain (cf. le rapport d’analyse des Objectifs du Millénaire pour le développement).

C’est le Sommet de RIO+20 qui a décidé de la lancée des ODD. La négociation a duré trois ans et 70 pays y ont participé. Il faut saluer la démarche consultative de l’ONU, qui a réalisé une enquête sur 8 millions de personnes, rassemblant les Etats, et leurs parties prenantes. L’ONU souhaite d’abord achever l’agenda du Millénaire, assurer pour les individus des « planchers individuels » (droits et de services auxquels doivent avoir accès à terme tous les individus sans exclusive), définir des « plafonds collectifs » qui reprennent l’idée de « limites » qu’impose le respect de la durabilité, installer une gouvernance efficace et juste, sauvegarder l’environnement et combattre les causes du dérèglement climatique. Les ODD s’organisant en quatre catégories : une première qui reprend les OMD (pauvreté, faim, éducation, femmes), une deuxième sur des Objectifs relatifs à l’eau, l’assainissement et l’énergie, la troisième sur la gestion durable des territoires et, enfin, la dernière sur la gouvernance et la justice. Le 13ème ODD concerne exclusivement le climat « Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions ».

Le mot «durable», accolé à tous les Objectifs, marque un tournant, lequel correspond malheureusement au mauvais état de la planète. Auparavant, seul l’Objectif du Millénaire 7 employait le mot et concernait la planète, sous l’appellation «assurer un environnement humain durable». C’est aussi une étape qui montre le renforcement du « pilier social » du développement durable, puisque tous les Objectifs, même ceux concernant la pauvreté, sont marqués par l’exigence de durabilité. Cette bonne évolution, en tout cas pour une organisation comme la nôtre, qui plonge ses racines dans le développement durable, est aussi source d’inquiétudes : les ODD veulent tout embrasser, et 169 cibles, c’est certainement trop et cela risque de renforcer les critiques faites à l’ONU de s’occuper de tout sans priorités. Le suivi et l’évaluation, avec des indicateurs qui devront être présentés en 2016, seront primordiaux. Et bien sûr, le financement, le Sommet d’Addis Abeba a été décevant en la matière. Les estimations du financement de l’agenda 2030 se chiffrent à plus de 2 trillons de dollars. Or l’aide publique au développement (APD) n’atteint qu’environ 140 milliard de dollars, soit 0,3% du PIB des pays de l’OCDE et augmentera peut être pour les questions climatiques, à la faveur de l’impulsion de la COP21, mais pas forcément pour le reste. Le secteur privé a été appelé à la rescousse (cf. L’ONU appelle le secteur privé à contribuer à la mise en oeuvre des ODD), ainsi que les partenariats publics/privés et les financements innovants.

Le Secrétaire général de l’ONU, après le Pape, a eu de très fortes parole, en disant que la souffrance des populations du monde a atteint des sommets «Au moins 100 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire et 60 millions de personnes ont été forcées de fuir leurs maisons ou leurs pays», précisant que les Nations Unies ont demandé près de 20 milliards de dollars pour répondre aux besoins humanitaires en 2015, soit six fois plus qu’il y a 10 ans, et en donnant rendez-vous au Sommet humanitaire mondial de mai 2016.
Car on ne peut s’empêcher de remarquer que la question des réfugiés ne figure pas dans les 17 Objectifs… Ainsi va notre 21ème siècle : un problème nouveau occupe l’agenda mondial, quand on croit que l’on a tout traité.

Bettina Laville, fondatrice du Comité 21, présidente du Comité d’orientation scientifique du Club France DD et Conseiller d’Etat
ODDD : le Comité 21 au côté de ses adhérents

Les 17 Objectifs de Développement Durable

– 1. Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde.
– 2. Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable. – 3. Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges. – 4. Veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. – 5. Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. – 6. Garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau. – 7. Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. – 8. Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. – 9. Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation. – 10. Réduire les inégalités entre les pays et en leur sein. – 11. Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables. – 12. Instaurer des modes de consommation et de production durables. – 13. Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions. – 14. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines. – 15. Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité́. – 16. Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes. – 17. Revitaliser le partenariat mondial au service du développement durable.
2015 - L'Année de L'Action Mondiale pour les Peuples et la Planete
2015 – L’Année de L’Action Mondiale pour les Peuples et la Planete

ODD 1 Eradiquer la pauvreté

Egis

Soutien d’Egis à la Croix Rouge pour l’aide apportée aux victimes de Boko Haram Dans la région de l’extrême Nord du Cameroun, déjà défavorisée par des conditions climatiques drastiques, la filiale camerounaise d’Egis a réalisé de nombreux projets parmi lesquels la maîtrise d’oeuvre complète du projet de construction de l’École normale supérieure de Maroua ainsi que l’étude d’impact environnemental et social des tronçons routiers Maroua – Mora et Dabanga – Kousseri. Pour venir en aide à ces populations, gravement affectées par les conflits armés, Egis a décidé de venir en aide à la Croix Rouge en organisant une collecte de produits de première nécessité. Plus de 250 familles, soit environ 1 500 personnes ont pu bénéficier des dons collectés auprès du personnel Egis (plus de vingt sacs de riz, des sacs de sel, des cartons de savon Nasa, des cartons de vêtements , des bidons d’huile, etc.). La journée mondiale de l’aide humanitaire qui se tient chaque 19 août a été l’occasion pour la Croix Rouge Camerounaise de rendre hommage à Egis ainsi qu’à tous les autres donateurs. Un diplôme du mérite humanitaire a été remis aux équipes. Cette distinction honorifique fait d’Egis Cameroun un partenaire privilégié de la Croix Rouge Camerounaise dans ses actions d’assistance, et vient renforcer l’engouement d’Egis dans ses actions responsables. – Pour en savoir plus – Emmanuelle Gotkovsky – Emmanuelle.GOTKOVSKY@egis.fr

ODD 2 Assurer la sécurité alimentaire

Elior

Une alimentation responsable à la COP 21, garantie par Elior Lors de la conférence sur le climat de Paris qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015, le groupe Elior assurera entièrement la restauration tout en proposant une alimentation responsable. En plus de restaurer près de 45 000 participants quotidiens à la conférence, le groupe Elior répond aux exigences-clés d’une alimentation responsable : des approvisionnements locaux ainsi que des produits sans OGM, bio, labellisés ou issus du commerce équitable. En ce qui concerne les emballages et les couverts, Elior va mettre en place un dispositif de tri de déchets, réduire au maximum la quantité d’emballages et garantir des contenants biodégradables. Ainsi, les couverts et les gobelets jetables seront exclus de la conférence, l’objectif étant « zéro plastique ». Quant aux invendus, ils seront redistribués aux associations de la Région via le Chaînon manquant afin de réduire au maximum le gaspillage alimentaire. Les employés d’Elior sont eux même sensibilisés à ces éco-gestes. L’ensemble de ces mesures correspondent aux engagements de responsabilité sociale et environnementale du groupe, signataire de la charte du Global Compact des Nations Unies depuis 2004. – Pour en savoir plus – Judith Laloupo – judith.laloupo@elior.com

Conseil départemental des Hauts-de-Seine

Les Hauts de Seine engagés pour lutter contre l’insécurité alimentaire Dans le cadre de sa politique de coopération internationale, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine a souhaité doter son action d’un périmètre clair et lisible, et d’en faire une aide au développement mieux encadrée et mieux ciblée. Son programme de coopération s’intéresse désormais aux enjeux de sécurité alimentaire et vise notamment à soutenir l’agriculture familiale qui nourrit plus de 70% de la population mondiale. Pour recentrer son action sur cette thématique de développement, le Département s’est attaché à répondre aux besoins locaux et à s’y adapter en travaillant avec les opérateurs professionnels bien implantés. Ce sont donc Haïti, le Cambodge et l’Arménie qui bénéficient de la coopération décentralisée des Hauts-de-Seine, pour soutenir la production d’un cacao de qualité, améliorer les techniques agricoles ou encore relancer l’économie locale. – Pour en savoir plus – Anne De Gouzel – ade.gouzel@cg92.fr

Région PACA

Un « verger patrimonial » pour répondre aux enjeux modernes du développement durable Avec le soutien de la région PACA, du Parc naturel régional des Alpilles et de la commune de Boulbon, l’association Arts de Vivre a débutée en novembre 2015 la création d’un verger patrimonial éducatif. Au travers de modules pédagogiques centrées sur des animations adaptées aux programmes scolaires de la maternelle au lycée, le projet, qui touchera à terme plus de 2 000 personnes, initie le public à la préservation de la diversité agricole, du patrimoine génétique fruitier ainsi qu’à la recherche de variétés capables de s’adapter aux changements climatiques. Les problématiques environnementales actuelles au niveau régional telles que la situation des eaux du Rhône, sont abordées lors de formations, conférences ou chantiers participatifs. Par la promotion d’une agriculture durable favorisant les circuits courts, Arts de Vivre encourage l’agro-écologie et la transmission des savoirs faire paysans. Avec ce projet, Arts de Vivre inscrit sa démarche dans l’objectif d’élimination de la faim, d’assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et de promouvoir l’agriculture durable. – Télécharger la plaquette – Rachel Beret – a2v@voluance.org

ODD 3 Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être

Veolia

Veolia s’engage à contribuer aux Objectifs du développement durable Veolia a défini neuf engagements RSE pour le développement durable, intégrés dans la stratégie de l’entreprise et accompagnés d’objectifs cibles à horizon 2020. Un des engagements de Veolia porte sur la fourniture et le maintien des services essentiels à la santé et au développement humain, avec l’objectif de contribuer aux ODD définis par les Nations Unies. A l’instar de sa contribution aux OMD (accès à l’eau à 5 millions de personnes, 2 millions à l’assainissement et près de 2,5 millions à l’électricité), Veolia adossera à cet engagement un processus de reporting et de mesure des résultats. Cette contribution s’effectuera dans une volonté de co-construction, avec leurs parties prenantes, de nouveaux modèles innovants sur le plan sociétal, technologique et contractuel. – Pour en savoir plus – Jean Hugues Hermant – jean-hugues.hermant@veolia.com

ODD4 Assurer l’accès à une éducation de qualité

L’Université virtuelle environnement et développement durable

La contribution de l’UVED pour un accès à l’éducation de qualité tout au long de la vie L’Université virtuelle environnement et développement durable (UVED) produit et coordonne des MOOCs (Massive Open Onlines Courses, des cours en ligne réalisés par des Universitaires renommés) afin de sensibiliser l’ensemble des acteurs économiques, institutionnels ou citoyens aux thématiques environnementales et ainsi démocratiser l’ensemble des connaissances générales qui s’y rapportent. Liée aux Objectifs du développement durable (ODD) qui seront appliqués jusqu’en 2030, particulièrement pour l’accès à tous à une éducation de qualité tout au long de la vie, cette initiative amène les apprenants à mieux comprendre les grands enjeux du 21ème siècle en matière de transition énergétique, d’étudier notre impact sur la modification du système climatique ainsi que les moyens d’exploiter les différentes sources d’énergie renouvelables. Après avoir suivi gratuitement un ou plusieurs MOOCs de l’UVED (« Environnement et Développement Durable » ou encore « Causes et enjeux du changement climatique »), les citoyens pourront mieux comprendre et appréhender les problématiques, les enjeux de la COP21 et les défis à relever. – Delphine Pommeray – delphine.pommeray@fondation-uved.fr

ODD5 Garantir l’égalité des genres, l’autonomie des femmes

Conseil régional de Rhône-Alpes

La liberté au coeur de la Quinzaine de l’égalité 2015 en Rhône-Alpes Défendre les droits et l’égalité pour tous est une des composantes d’un développement humain durable. Du 3 au 17 octobre 2015, le Conseil régional de Rhône-Alpes portera haut cette ambition lors de la 5ème édition de la Quinzaine de l’égalité femmes-hommes. Cette année, le thème retenu « La liberté a-t-elle un sexe ? » permettra aux participants de partager et réfléchir sur cette question d’actualité à travers les 200 événements qui se dérouleront dans l’ensemble des départements de la région Rhône-Alpes. La programmation s’adresse à tous les publics, de grands débats autour de spécialistes intéresseront un public averti tandis que les pièces de théâtre ou les documentaires vidéos sensibilisera le grand public et notamment les plus jeunes. Le 5 octobre, Aravis et la région Rhône-Alpes organisent une table ronde des partenaires sociaux à Lyon sur le thème « Liberté de choisir un métier ? Liberté de choisir un parcours ? Le 6 octobre, en Isère, une conférence-débat est notamment prévue afin de fêter les 10 ans de la Maison pour l’égalité femmes-hommes à Grenoble. « Filles et garçons : libres et égaux ? », telle est la question que se posera le journaliste Yves Deloison. La conférence sera l’occasion de débattre avec des acteurs jeunesse du territoire, et sera ponctuée par un temps fort sur la Charte européenne pour l’égalité femmes-hommes dans la vie locale, un outil pour agir sur le territoire. – Quinzaine de l’égalité femmes-hommes en savoir Pour savoir plus sur la table ronde. – Nadège Riotte – nriotte@rhonealpes.fr

ODD9 Bâtir une infrastructure résiliente

TK’Blue

Une plateforme collaborative pour mesurer son impact environnemental Plateforme collaborative, TK’Blue permet aux clients et acteurs du transport de marchandises de mesurer et piloter leurs émissions GES, CO2 et autres externalités négatives (particules, congestion, bruit, accidents,..) et être accompagnés vers une démarche plus éco-responsable dans leurs choix de chaines de transport. L’objectif est d’orienter les acteurs du transport, prestataires et donneurs d’ordre, vers un comportement plus respectueux des enjeux vitaux de notre société et d’apprécier la réalité de la qualité de l’engagement de chaque entreprise. Les grands donneurs d’ordre sont de plus en plus nombreux à rejoindre cette dynamique vertueuse (Carrefour, Sanofi, Schneider Electric, Castorama, Leroy Merlin, Procter &Gamble, Galeries Lafayette, Presstalis, Samsung…). – Pour en savoir plus – Marcia Assuncao – marcia.assuncao@tkblueagency.eu

ODD11 Rendre les villes résilientes et durables

Conseil départemental de Seine-Saint-Denis

Le département de Seine-Saint-Denis soutient l’habitat durable Le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis lance un appel à projets « les clés de l’habitat durable » pour promouvoir un nouveau modèle urbain. Cette initiative, renouvelée pour la troisième fois, est inscrite dans le programme d’actions de l’Agenda 21 et doit notamment permettre de valoriser les opérations de logements sociaux exemplaires, en matière de performances environnementales et sociales mais également faire émerger les pratiques innovantes sur le territoire. Cette année, l’appel à projets vise à mettre en avant la qualité de vie des habitants, notamment en matière de santé, d’environnement et de lien entre les habitants. Les candidatures devront être transmises avant le 14 septembre 2015 et répondre à l’une des quatre catégories : opérations de construction réalisées, opérations d’acquisition/réhabilitation réalisées, nouveaux modes de production de logements sociaux et projets de construction. – Pour en savoir plus – Carole Stromboni – cstromboni@cg93.fr

ODD12 Etablir des modes de consommation et de production durables

Écofolio

Ecofolio et le cabinet Asteres réconcilient économie et écologie Convaincus qu’une politique respectueuse de l’environnement est synonyme de croissance, Écofolio et le Cabinet Asteres publient un manifeste proposant 10 actions concrètes, au service d’un projet industriel créateur de valeur pour l’économie française. À travers l’exemple de la filière papier, ils constatent que l’économie circulaire serait un levier de sortie de crise pour celle-ci, tout en impulsant une dynamique d’innovation. Néanmoins, les propositions du manifeste, « 0 déchets, 100% croissance » de 120 pages, n’ont pas vocation à apporter des réponses définitives : elles ouvrent le débat et invitent à la réflexion et à l’action concertées. « Notre souhait est de poser la réflexion sur des bases économiques et que les acteurs s’en emparent: il s’agit de notre contribution à un débat qui est fondamental pour l’avenir de la filière » affirme Géraldine Poivert. – Pour en savoir plus – Fabrice Van Kote – vankote@ecofolio.fr

Familles Rurales d’Ormes

Familles rurales propose aux familles un Agenda 21 ! L’association Familles Rurales d’Ormes (45) propose « Agir en famille », un atelier de réflexion, d’analyse et de partage d’expérience, autour de l’écologie au sein du foyer. 10 familles se sont réunies afin de d’échanger les bonnes pratiques, et changer les comportements, les modes de consommation, sans se priver pour autant. Transports, chauffage, eau, consommation, jardin, ce sont au total 8 thèmes qui sont traités par un outil « EcoSphèRES », destiné à réduire le gaspillage, faire des économies, préserver sa santé, et au final réduire les incidences de nos modes de vie sur l’environnement. Partis d’une volonté de « développement durable », nous avons constaté le potentiel d’économies réalisable dans la famille, mais le quotidien nous rappelle que nous dépassons les limites des ressources naturelles, et du seuil de tolérance pour notre santé, société de consommation oblige. L’avenir est dans la famille qui agit pour son Agenda 21 ! Pour en savoir plus – Pascal Haran – afr.ormes@free.fr

ODD13 Agir pour la lutte contre le réchauffement climatique

SNCF Réseau

COP21 : SNCF Réseau explique l’économie circulaire Alors que le secteur des transports est particulièrement concerné par l’élévation de la température de la planète, notamment en France, où il est responsable de 27% du total des émissions de gaz à effet de serre, SNCF Réseau s’engage dans la lutte contre le dérèglement climatique. Ainsi, à l’occasion du lancement de la COP21 par la ville de Paris, SNCF Réseau expose un démonstrateur d’économie circulaire sur les berges de Seine, du 12 septembre au 4 octobre 2015. Ce démonstrateur présente une maquette de voie animée et des vidéos expliquant de manière pédagogique le recyclage et la réutilisation des matériaux. Ainsi, en 2014, sur près de 1 500 chantiers menés et plus de 1 000 km de voies renouvelées, plus de 450 000 tonnes de ballast neuf ont été économisées grâce aux méthodes innovantes de recyclage, 65 km de rails ont été réemployés, plus de 20 000 appareils de signalisation ferroviaire ont été réparés et 150 tonnes d’attache de rails ont été récupérées et transformées. Si déjà 80% des matériaux sont valorisés en 2015, 95% le seront en 2030. – Pour en savoir plus – Bernard Torrin – bernard.torrin@sncf.fr

l’Agence Française de Développement

L’AFD concilie climat et développement Les Objectifs du développement durable sont universels : tous les pays, y compris les pays développés, s’engagent à mettre en oeuvre les politiques et les moyens nécessaires pour les atteindre. Les ODD s’imposent donc comme feuille de route aux agences d’aide internationale, telles que l’Agence Française de Développement (AFD). La diversité des ODD permet à l’AFD d’adapter ses programmes d’aide à la complexité des situations et de répondre au large spectre des demandes. De plus, les ODD consacrent la convergence, l’intégration des dimensions sociales, économiques et environnementales du développement, y compris le climat, ce qui est, déjà depuis plusieurs années, la marque de fabrique de nombreuses interventions de l’AFD. Ainsi, plus de la moitié des projets d’aide de l’AFD ont un « co-bénéfice climat » mesurable. Enfin, l’AFD s’engage dans les aspects les plus « nouveaux » des ODD, à savoir la lutte contre les inégalités, par exemple à travers le financement d’un plan d’action sociale en Colombie, et l’amélioration de la gouvernance des pays, au service de politiques de développement plus efficaces. L’AFD publie une cartographie ludique de tous ses projets financés dans le monde. – Pour en savoir plus – Géraldine Masuelle – massuelleg@afd.fr

ODD15 Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres

Protéger et restaurer la biodiversité pour lutter contre le changement climatique En amont de la COP21 à Paris, ORÉE a publié en juillet 2015 son nouvel ouvrage sur la thématique « Climat et Biodiversité ». Parce que les deux enjeux sont interdépendants, cette publication démontre que protéger et restaurer la biodiversité est un moyen d’action pour répondre aux objectifs de la lutte contre le changement climatique. En s’appuyant sur les travaux et l’expérience de ses membres, sont mises en évidence les opportunités et pistes de solutions pour concilier impératifs économiques et pratiques bénéfiques à la fois pour le climat et la biodiversité. – Lire le guide de la Biodiversité. Par ailleurs, les travaux d’ORÉE sur la priorité « Économie circulaire », répondent à l’objectif d’« établir des modes de consommation et de production durables ». – Pour en savoir plus – Camille Saint Jean – saint-jean@oree.org

Conseil régional de Bretagne

La Bretagne veut relancer l’exploitation durable de sa forêt Le Conseil régional de Bretagne s’engage dans un programme d’aide à l’investissement Breizh Foret Bois, présenté le 11 septembre dernier, pour relancer l’exploitation de sa forêt de façon durable. Breizh Forêt Bois est un programme d’aides financières à la plantation, lancé par la Bretagne pour la période 2015/2020. Unique en France, il a pour objectif de favoriser le boisement ou la transformation de 4 000 hectares sur le territoire régional afin de dynamiser la filière bois, notamment dans les secteurs du bâtiment, de la biomasse énergie et de l’emballage. Le programme, conçu avec les représentants des activités de la filière bretonne forêt ‐ bois et les partenaires publics, est financé à hauteur de 10 millions d’euros par l’Europe, l’État, la Région et quatre départements bretons, dans le cadre du plan de Développement rural de Bretagne 2014‐2020. Les candidatures éligibles doivent remplir deux conditions : être propriétaire foncier (public ou privé, individuel ou en groupement), et avoir un projet de transformation ou de boisement sur une surface cumulée de 3 ha minimum. – Pour en savoir plus – Marianne Paboeuf – marianne.paboeuf@region-bretagne.fr

ODD16 Promotion de la paix, de la justice et des institutions efficaces

SUEZ

L’engagement de SUEZ sur la gouvernance de l’eau L’engagement de SUEZ sur la gouvernance de l’eau Conformément à l’objectif 16 des Objectifs de développement durable, SUEZ considère la gouvernance comme un facteur clé de réussite. A l’origine de l’initiative sur la gouvernance de l’eau de l’OCDE et membre de son comité de pilotage, le groupe a activement contribué à l’adoption des 12 principes pour une meilleure gouvernance de l’eau en juin dernier par le Conseil des Ministres de l’OCDE. SUEZ s’engage à les promouvoir activement auprès de ses clients et partenaires en offrant des solutions partagées pour une meilleure gestion des ressources. Le groupe continuera à contribuer aux travaux de l’OCDE sur les indicateurs de mise en oeuvre de ces principes en lien avec la réalisation des ODD. – Pour en savoir plus – Pascale Guiffant – Pascale.GUIFFANT@suez-env.com

Département de la Gironde

La stratégie de coresponsabilité de la Gironde Le département de la Gironde construit actuellement son 5e rapport de développement durable en situant sa stratégie territoriale de développement durable au regard des 17 ODD. Afin de mener à bien ce projet, le Département se fonde sur le concept de coresponsabilté sociétale territoriale mobilisant tous les acteurs. En utilisant des indicateurs synthétiques territoriaux et différents outils tels qu’un calculateur de contributions, ils permettent aux parties concernées d’évaluer la part de chacun dans l’atteinte de leurs ambitions. La finalité de l’action n’est pas seulement d’être réalisée mais bien de contribuer à améliorer le bien-être de la population pour aujourd’hui et demain. Il ne s’agit plus seulement un programme d’actions mais surtout de contributions au regard des cinq finalités du développement durable et de la gouvernance. Cette stratégie de coresponsabilité s’appuie également sur une méthode participative ascendante de définition de l’ambition, le bien-être pour tous, par les populations et les acteurs (méthode SPIRAL) ce qui permet d’évaluer le projet territorial de développement durable à l’aune de nouvelles boussoles citoyennes. – Pour en savoir plus – Julie Chabaud – j.chabaud@cg33.fr

ODD17 Renforcer les partenariats pour la réalisation des ODD

l’Assemblée des Départements de France

Coopérer entre territoires pour un développement local durable et inclusif Pour contribuer à la démarche de renouvellement de la politique française de développement et de solidarité internationale et à la préparation de l’agenda Post 2015, une recherche-action sur la coopération internationale entre territoires et leurs acteurs dans le champ de l’inclusion économique et sociale est engagée, depuis 2013, sous la houlette de l’Assemblée des Départements de France (ADF). Le rapport Agir en coopération pour un développement local durable et inclusif propose une analyse des projets relatifs à ce champ portés ou soutenus par les collectivités françaises et des partenaires territoriaux du monde entier, ainsi que des enseignements et des préconisations méthodologiques pour favoriser le développement et la qualité des projets tissés dans ce cadre. Une deuxième phase, TERRINCLUS (pour Territoires Inclusifs), est à l’oeuvre avec la volonté de rendre opérationnelles les orientations et préconisations de l’étude, dans un cadre pluri-acteurs et multilatéral. Ce travail alimentera la boîte à outils en cours de construction par le PNUD pour accompagner la « Localisation » des Objectifs de développement durable de l’agenda mondial adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies. – Simon Letonturier – simon.letonturier@departements.fr

3 questions à …

Afsane Bassir-Pour, directrice du Centre régional d’Information des Nations Unies pour l’Europe occidentale Il y a 15 ans, en 2000, les Nations Unies adoptaient les Objectifs du millénaire pour le développement. Le 25 septembre 2015 à New York, l’Assemblée générale a adopté les Objectifs de développement durable. Quelle est la différence entre ces Objectifs ?
C’est un changement total de paradigme. Les OMD visaient, en résumé, la réduction de la pauvreté et des inégalités dans les pays en développement. Les pays « riches » s’engageaient à soutenir les efforts de ces pays dans 8 domaines, dont l’accès à la santé, à l’éducation la lutte contre la faim, accès à l’eau, à l’éducation etc. Or les ODD, appelés aussi « Agenda 2030 » sont universels et ils sont un pacte social entre les gouvernements et les citoyens. Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un Nord qui aiderait le Sud mais d’un mouvement mondial. Certes, ils ont toujours pour but la lutte contre la pauvreté et les inégalités mais partout et surtout en prenant en compte le facteur climatique. Ils nous indiquent des voies pour se développer, ensemble, en préservant la planète. En quoi ces Objectifs concernent l’Europe et la France?
Dans un monde globalisé comme le nôtre, nous avons besoin d’une vision commune. C’est cette vision que nous proposent les Nations Unies à travers ces 17 objectifs. Un monde plus juste, plus égalitaire, plus soucieux de l’avenir de l’homme sur la planète. L’Europe connait elle aussi des injustices, de plus en plus de pauvreté, des inégalités, elle est confrontée à des choix dans ses modes de production, de transports, dans ses politiques énergétiques ou dans son système social. Il n’y aura pas de développement sans préservation de notre environnement, sans changements importants et concertés, et vice et versa. Nous sommes à quelques mois de la Conférence Paris climat, quelle articulation devrait exister entre l’agenda des COP relatives au climat et l’avènement des ODD ? Quel est le rôle du Centre régional d’information des Nations Unies, qui vous dirigez, dans cette campagne ?
Il y a 17 Objectifs de développement durable, une bonne moitié ont un lien direct avec le climat, comme « Garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau », « garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable », « faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » ou « Instaurer des modes de consommation et de production durables ». Les engagements pour le climat et les ODD sont les deux faces d’une même pièce, ils sont indissociables. Notre mission est de diffuser le plus largement possible, auprès des institutions, des décideurs du secteur public ou privé, des chercheurs, des étudiants, du grand public en général, les valeurs et objectifs des Nations Unies. Les ODD en font partie. Nous utilisons plusieurs moyens, des contacts avec les médias, des colloques, conférences, les médias sociaux, pour les faire connaitre et engager tout le monde. Les ODD ne sont pas des Objectifs qui n’engagent que les Etats, ils ne seront atteignables que si le plus grand nombre se les approprie et les défend. Changer de mode de transport, gaspiller moins de nourriture ou d’énergie, se montrer solidaire, lutter contre les inégalités, c’est l’affaire de tous.www.unric.org/fr/

Pour en savoir plus

Adoption d’un programme ambitieux pour les 15 ans à venir ! Lors du Sommet de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, les 26,27 et 28 septembre, plus de 160 chefs d’État et de gouvernement et de ministres, ont adopté à l’unanimité un « Programme de développement durable à l’horizon 2030 », assorti de 17 objectifs « ambitieux » pour « transformer notre monde ». Ce programme, « universel, intégré et porteur de transformation qui nous conduira à un monde meilleur », est une « promesse faite par les dirigeants à tous les habitants de la planète », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, qui a appelé, pour le mettre en oeuvre, à un « partenariat mondial renouvelé ». Au nombre de 17, contre 8 pour les OMD, les objectifs de développement durable contenus dans ce programme mondial comptent au total 169 cibles. Convenus lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable de Rio+20, en juin 2012, ils sont le résultat d’un processus de négociation qui a impliqué les 193 États Membres des Nations Unies et engagé la participation sans précédent de la société civile et d’autres acteurs. À l’inverse, les OMD, eux, avaient été élaborés par un groupe d’experts à huis clos. Parallèlement, se sont déroulés au cours de la journée deux dialogues interactifs intitulés « Éliminer la pauvreté et la faim » et « Lutter contre les inégalités, autonomiser les femmes et les filles et ne laisser personne en marge ». – Pour en savoir plus L’ONU appelle le secteur privé à contribuer à la mise en oeuvre des ODD Le 25 septembre 2015, lors du sommet de l’ONU, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, a affirmé que si les nations devaient tenir les promesses inscrites au sein du programme qu’ils ont adopté, le secteur privé doit joueur un rôle d’autant plus important dans sa réussite. Dans ce contexte, le 26 septembre, 300 PDG, chefs de gouvernement et représentants de la société civile ont assisté au forum des Nations unies pour le secteur privé, pour réfléchir au rôle des entreprises dans la mise en oeuvre des ODD (objectifs de développement durable). Le Global Compact, la GRI et le WBCSD ont présenté leur outil SDG compass, destiné à traduire ces objectifs pour les entreprises. Ban ki Moon a appelé « à un partenariat renforcé, surtout sur les défis les plus urgents : la corruption, le climat… Atteindre l’objectif 13 sur le climat suffirait à atteindre tous les objectifs ». – Pour en savoir plus Rapport d’analyse des objectifs du Millénaire pour le développement Les données et les analyses figurant dans le Rapport 2015 sur les objectifs du Millénaire pour le développement montrent que même les pays les plus pauvres peuvent réaliser des progrès grâce à des actions ciblées, des stratégies adaptées, des ressources adéquates et une volonté politique forte. Des progrès ont été faits en vue de réaliser les OMD. La pauvreté dans le monde continue de reculer. Les enfants sont plus nombreux que jamais à être scolarisés dans l’enseignement primaire. Le taux de mortalité infantile a chuté de manière spectaculaire. L’accès à l’eau potable a été considérablement étendu. Des investissements ciblés dans la lutte contre le paludisme, le VIH/sida et la tuberculose ont contribué à sauver des millions de vies. Les OMD montrent que l’établissement d’objectifs a permis de sortir des millions de personnes de la pauvreté, d’accroître l’autonomie des femmes et des filles, d’améliorer la santé et le bien-être général, et d’offrir de vastes possibilités en vue d’accéder à une vie meilleure. Mais les changements climatiques et la dégradation de l’environnement compromettent les progrès déjà réalisés et ce sont les pauvres qui en souffrent le plus. Les conflits restent la menace la plus grave pour le développement humain et l’obstacle le plus important pour la réalisation des OMD. – 75 pages A télécharger Rapport de synthèse sur le programme de développement durable pour l’après-2015 En janvier 2015, Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a donné ses priorités pour l’année 2015 aux États et a déclaré que les dirigeants mondiaux avaient, cette année, une occasion historique d’opérer des changements économiques, environnementaux et sociaux transformateurs ayant un impact positif et significatif sur la vie des populations avec l’adoption des ODD. Le rapport de synthèse « « La dignité pour tous d’ici à 2030 : éliminer la pauvreté, transformer nos vies et protéger la planète » présente cette vision pour le programme de développement durable pour l’après-2015. Tirant profit de deux décennies d’expérience sur le thème du développement et des contributions réunies à travers un processus ouvert et inclusif, ce rapport trace une route pour une vie digne pour tous dans les 15 prochaines années. Six points clefs sont proposés et doivent structurer et consolider le programme : 1 dignité « en finir avec la pauvreté et lutter contre les inégalités » ; 2 êtres humains « garantir à tous l’accès à la santé et au savoir et donner toute leur place aux femmes et aux enfants » ; 3 prospérité « développer une économie forte qui profite à tous et favorise le changement » ; 4 planète « protéger les écosystèmes dans l’intérêt de toutes les sociétés et des générations futures » ; 5 justice « favoriser l’édification de sociétés sûres et pacifiques et la mise en place d’institutions solides » ; 6 partenariat « faire jouer la solidarité mondiale au service du développement durable ». – 39 pages A télécharger Contribuez à l’enquête My World pour un nouvel agenda de développement post-2015 Initiée par l’Organisation des Nations Unies, My World est une enquête mondiale pour connaitre vos priorités pour le futur agenda du développement post-2015, celui qui fixera pour les 15 prochaines années les Objectifs de Développement Durable (ODD). La liste des 16 priorités proposées pour l’enquête émane d’une démarche de consultation participative de la société civile à travers le monde et couvrent les Objectifs du Millénaires pour le Développement (OMD) existants ainsi que des thèmes nouveaux tels que la durabilité, le respect de l’environnement, la gouvernance, la transparence et la sécurité des peuples. L’enquête My World permet d’établir un classement des thèmes de développement considérés comme prioritaires pour l’après 2015 en fonction du genre, de l’âge et du niveau d’éducation des votants à l’échelle de la planète. Les résultats de l’enquête seront pris en compte dans les différents mécanismes de dialogue internationaux en cours devant aboutir aux nouveaux objectifs globaux de développement. N’hésitez pas à le diffuser largement dans vos réseaux ! Les résultats seront communiqués aux dirigeants du monde entier lors de la définition du prochain agenda mondial pour le développement. – Pour en savoir plusRépondre à l’enquête Campagne Actions 2015 pour un avenir meilleur pour la planète La coalition « Actions/2015 » rassemble plus de 1 500 organisations à travers le monde, qui se sont engagées à lutter pour un avenir meilleur. Ainsi, l’objectif de cette coalisation est de maximiser la pression exercée sur les dirigeants du monde et faire en sorte que 2015 soit véritablement une année d’action et de changement. En effet, les dirigeants du monde se réunissent cette année lors de sommets clés pour définir les objectifs et les cibles qui influenceront la façon dont nous aborderons des problèmes tels que la pauvreté, les inégalités et le changement climatique dans les années à venir. La campagne permet à chacun de se manifester à des moments clés afin de participer pour influer sur les résultats de ces débats mondiaux qui pourraient mener à : l’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes ; le respect des droits fondamentaux, la lutte contre l’inégalité et la discrimination ; une transition accélérée vers des énergies 100 % renouvelables, et un monde où tous peuvent participer et demander des comptes à leurs dirigeants. – Pour en savoir plus 26-28 octobre : Forum des Jeunes de l’UNESCO pour une planète durable Le 9e Forum des Jeunes de l’UNESCO se tiendra à Paris du 26 au 28 octobre 2015. Les discussions porteront sur la façon dont les jeunes qui s’engagent comme citoyens du monde contribuent à la création d’une planète durable. Le Forum se déroule juste après la finalisation des Objectifs de développement durable (ODD) par l’Assemblée générale de l’ONU et avant la 21e session de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Le thème de cette édition est « Jeunes citoyens du monde pour une planète durable », pour permettre d’examiner les défis du développement durable dans le contexte de l’après 2015, tout en maintenant l’accent sur le changement climatique et les débats autour de la 21e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21). – Pour en savoir plus

 


132 rue de Rivoli – 75001 Paris
tél.: 01 55 34 75 21 – fax : 01 55 34 75 20
Contact : Christine Delhaye

Site internet du Comité 21

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