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Lettre Infos 21 du Comité 21 : Réseau des acteurs du développement durable

Spécial Changement climatique

L'exemple des adhérents du Comité 21 : Associations, Collectivités et Entreprises face au changement climatique

Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple de La Poste, du Finistère, de l’Hérault, Besançon et Télécom Bretagne pour les STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE, d’Egis, de Veolia, Verteego, l’Essonne, Ayen, l’ADEME, l’AFD et du Cirad, du GERES et de la Fondation GoodPlanet pour OUTILS, SOLUTIONS ET INNOVATIONS, de l’Auvergne et Nice Côte d’Azur pour les PROJETS DE RECHERCHE SUR LE CLIMAT, de EpE, des Pays de la Loire, de l’ARPE Midi-Pyrénées, la Seine-Saint-Denis, la Somme, les Vosges, le WWF France, 4D et la Ligue de l’enseignement et de l’UVED pour SENSIBILISATION, FORMATION. Des exemples à retrouver juste après l’édito de Gilles Berhault, Président du Comité 21, sur le thème « Le Comité 21, climato-actif ! avec le Club France Développement durable et Solutions COP21« 

FOCUS

Le Comité 21, climato-actif ! avec le Club France Développement durable et Solutions COP21
Gilles Berhault Président du Comité 21
Gilles Berhault Président du Comité 21
L’énergie et le climat sont au centre de l’actualité en France comme à l’international. En France, nous sommes en plein débat sur la transition énergétique à l’Assemblée nationale. Nous mettons beaucoup d’attente dans la loi à venir, parce que nous savons que de nombreux aspects de notre vie au quotidien en dépendent : l’emploi, le bien-être, la lutte contre les précarités, etc. La rencontre nationale sur les PCAET-Plans climat-air-énergie territoriaux, de Strasbourg du 30 septembre-1er octobre, organisée par l’ADEME, donnera une vision nouvelle en intégrant la question de la qualité de l’air donc de la santé. Il y a quelques jours, le Sommet des chefs d’État à New York sur le climat, à l’invitation de Ban Ki-Moon, a contribué à la préparation de la Conférence mondiale de décembre 2014 à Lima, et de celle de Paris en 2015, dite COP21. La France en tant que pays d’accueil de la COP21 y a envoyé un signal fort, annonçant une contribution d’un milliard de dollars pour le Fonds vert, qui s’ajoute à celles très importantes de l’Allemagne, de la Norvège et de quelques autres pays. Le compte n’y est pas encore mais c’est un point de départ. Les Chinois ont par ailleurs annoncé un plan chiffré pour 2015 ; les Américains semblent aussi en mesure d’agir à grande échelle. Des entreprises ont pris des engagements nouveaux. Le rôle des villes a été affirmé. Le C40 a ainsi mandaté la maire de Paris, Anne Hidalgo, comme ambassadeur des grandes villes pour le climat. Ce sont des points de rendez-vous importants, sachant que cette étape du multilatéralisme climatique doit réussir. A l’occasion d’une rencontre le 20 septembre avec des responsables associatifs du développement durable, du développement et des droits de l’homme, le Comité 21 a remis une lettre ouverte au Président de la République qui a annoncé que la « conférence de Paris sur le climat sera la dernière si c’est un échec ». Toutefois, si la COP21 de Paris en 2015 est une réussite, ce ne sera pas uniquement celle des États mais bien aussi celle de l’action multi-acteurs que nous défendons depuis 20 ans au Comité 21. C’est parce que chaque territoire saura mettre en oeuvre une politique locale très ambitieuse de réduction des gaz à effet de serre, placer l’efficacité énergétique comme priorité, développer les énergies renouvelables, transformer son économie… tout cela dans une démarche de dialogue et de contribution de l’ensemble des parties prenantes, que nous pourrons dire que nous avons réussi ! Nous avons donc besoin de la participation active de tous : chaque membre du Comité 21, et plus largement chaque citoyen a un rôle à jouer ! Cette conférence internationale, c’est aussi une opportunité de mobiliser plus largement nos réseaux, et de faire connaître leurs initiatives. Depuis quelques mois, à travers le Club France Développement durable, que nous animons et qui regroupe les principaux réseaux d’entreprises, de collectivités, de chercheurs, d’ONG expertes et généralistes, nous nous sommes engagés dans l’agenda positif des solutions. Une opération de grande envergue a été lancée pour partager ces solutions et en généraliser les usages : SolutionsCOP21. Il s’agit d’un dispositif de valorisation d’initiatives pour le climat comportant dès aujourd’hui de nombreux événements, et prochainement une plateforme web dédiée aux solutions, des visites en région, un pavillon sur le site même de la conférence officielle au Bourget en décembre 2015, et surtout, pendant une semaine du 4 au 11 décembre 2015, la mise à disposition du Grand Palais à Paris. Je souhaitais en profiter pour remercier ceux qui soutiennent Solutions COP21 depuis le début comme l’ADEME, l’AFD, l’INPI, Haropa, de grandes entreprises et aussi la Mairie de Paris et la Région Pays de la Loire, qui ont confirmé très tôt leur qualité de partenaire fondateur. Je suis particulièrement attentif au rôle central que doit jouer le Comité 21 et le Club France Développement durable en tant que rassembleurs mais surtout en catalyseurs des idées et des projets. C’est tout le sens de notre action collective, à la fois mobilisatrice, pédagogique, et apporteuse de solutions. Gilles Berhault, Président du Comité 21 et président du Comité d’orientation du Club France Développement durable

STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

La Poste

La Poste maintient une politique forte de réduction de ses émissions de CO2 Conscient de la nécessité de contribuer à la préservation du climat, pour lui-même, pour ses clients comme pour la société, le Groupe La Poste a décidé dès 2004 de mettre en place une politique de réduction de ses émissions de CO2. Il s’est engagé dans des actions de fond : déploiement de véhicules électriques, éco-conception de ses offres, nouvelles offres comme la Lettre verte, gestion responsable des bâtiments, sensibilisation de ses clients, promotion des éco-gestes auprès des postiers, formation à l’éco-conduite, etc. En complément de cette politique, le Groupe La Poste souhaite aller plus loin en 2012 en assurant la neutralité carbone intégrale de ses offres Courrier, Colis et Express par la compensation de ses émissions de CO2 résiduelles. Le Groupe finance donc volontairement chaque année des projets de réduction des émissions de CO2 contrôlés et validés par les meilleurs standards internationaux (VCS et Gold Standard) : facilitation de l’accès à l’eau potable au Kenya, reforestation sur l’île de Bornéo, reforestation en Colombie, valorisation du méthane au Cambodge… autant d’exemples de projets permis par l’implication de La Poste en faveur de la lutte contre le changement climatique. Enfin, depuis avril 2014, l’entreprise a réussi à impliquer avec lui 8 autres postes du Monde dans le cadre de l’Union Postale Universelle (UPU) pour co-financer un fond de compensation carbone dédié au secteur postal. – Pour en savoir plus – Pierre-Olivier Bernier – pierre-olivier.berniere@laposte.fr

Finistère

Le Conseil général du Finistère lance son 2ème PCET Parmi les premiers à avoir voté un Plan Climat Energie Territorial-PCET, le Conseil général du Finistère réitéré l’exercice avec un deuxième, adopté en juin dernier. Ce nouveau PCET inclut plusieurs volets : des mesures d’atténuation dans toutes les interventions du Conseil général qui s’y prête, des mesures d’adaptation au changement climatique, de renforcement des connaissances sur les vulnérabilités, des actions d’information et de sensibilisation à destination de divers publics et la réalisation d’un bilan des émissions de gaz à effet de serre de la collectivité. Les mesures d’atténuation concernent autant la collectivité que la politique d’aide au logement ou les transports, mais aussi la production d’énergie renouvelable et l’émergence des énergies marines. Ce 2ème PCET est en cohérence avec le Schéma régional climat air énergie de la région Bretagne. Le document stratégique opérationnel regroupe 32 actions majeures. L’ensemble des actions menées font l’objet d’un suivi-évaluation permettant de mesurer les effets concrets. Ainsi le 1er PCET a permis de réduire les consommations d’énergie 235 GWh par an et de mettre en place une production annuelle de 87 GWh d’énergies renouvelables. Au total, ce sont plus de 47 000 tonnes équivalent CO2 qui ne seront plus produites chaque année grâce aux actions menées. – Pour en savoir plus – Hélène Vente – helene.vente@cg29.fr

Hérault

L’Hérault s’adapte au changement climatique avec « le contrat de progrès » Le Département de l’Hérault est un territoire méditerranéen soumis à un fort afflux démographique et touristique. Il conduit, depuis plus de 30 ans, des politiques affirmées de protection des ressources en eau et a mis ainsi en place des contrats de progrès. Ce dispositif d’accompagnement technique et financier des collectivités locales permet de faire jouer une réelle solidarité envers les collectivités tout en faisant appel à leur responsabilité. Il répond à un défi majeur inscrit au PCET (Plan Climat Energie Territorial), celui de 20 % d’économies d’eau sur le bassin Rhône-Méditerranée-Corse, en visant plusieurs objectifs : sensibiliser les décideurs et les usagers aux enjeux liés à la vétusté croissante des réseaux, à la nécessité d’agir et aux perspectives d’adaptation du prix de l’eau pour ne pas laisser aux générations futures un réseau dégradé et fuyard ; inciter les collectivités à adopter une démarche globale d’économies d’eau (réduction des pertes dans les réseaux, maîtrise des consommations publiques et de celles des ménages) ; améliorer les approches actuelles en matière de planification des investissements en complétant les actions curatives de recherches de fuites par des actions pérennes et préventives de renouvellement de réseaux. Pour exemple, les schémas directeurs actuels d’alimentation en eau potable n’intègrent le plus souvent ni inventaire patrimonial, ni audit des consommations, ni état des lieux financier détaillé. – Pour en savoir plus – Michel Pieyre – mpieyre@cg34.fr

Besançon

Besançon est labellisée Cit’ergie EEA Gold, label européen Dans le cadre de sa politique de développement des énergies renouvelables, la ville de Besançon a choisi de déployer sur son patrimoine et son territoire le mix énergétique. La Ville a mis en place un plan bois-énergie pour le remplacement des anciennes chaudières au gaz par des chaufferies bois dans les bâtiments propices à les recevoir ; un plan solaire thermique sur les sites forts consommateurs d’eau chaude sanitaire avec la mise en place de panneaux (gymnases et des crèches), et un plan solaire photovoltaïque sur les bâtiments dont les toitures ont une exposition solaire optimale. Avec ces actions, Besançon a atteint cette année un taux d’énergie renouvelable sur la consommation d’énergie de son patrimoine de 27 %. Aujourd’hui de nouvelles pistes sont étudiées : la récupération de chaleur sur les réseaux d’eaux usées, la géothermie. De plus, afin d’accélérer les actions en faveur d’économies d’énergie, un nouveau dispositif de financement a été expérimenté en 2010 avec la souscription d’un emprunt dont les annuités sont remboursées par les économies d’énergie générées pour permettre la modernisation de l’éclairage public ou bien encore l’isolation des toitures de bâtiments. Enfin, la Ville mène également des actions en direction du public avec, par exemple, la mise en place d’un service de prêt de matériels de mesure pour permettre un autodiagnostic de la performance énergétique de l’habitat. Grâce à ces démarches, Besançon est la première ville française à avoir obtenu en 2012 le label Cit’ergie EEA Gold (label européen qui récompense les collectivités pour leur politique énergétique). – Pour en savoir plus – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.fr

Télécom Bretagne

Télécom Bretagne réduit l’empreinte écologique de ses activités Consciente des enjeux climatiques et énergétiques, Télécom Bretagne s’est engagée à réduire l’empreinte écologique de ses activités. Pour ce faire, une série d’actions a été mise en place : suivi des consommations d’énergie et des émissions de CO2, plan pluriannuel de rénovation du bâti, constructions neuves économes en énergie et plus respectueuses de l’environnement (labels BBC et THPE), Plans de déplacements interentreprises (enquêtes sur les usages, 20 salles de visioconférence, dont une salle immersive, site de covoiturage dédié, participation à la Semaine européenne de la mobilité, etc….), actions de sensibilisation et de communication interne régulières (mur d’information dédié au développement durable, campagnes d’affichage, articles réguliers dans la lettre d’information, animation par des étudiants de The Big Conf…), achats de véhicules hybrides et électriques, achats de matériel informatique labellisé Energy Star, etc. Sur le plan de la recherche, l’établissement participe à des travaux visant à réduire les consommations énergétiques des TIC, notamment avec l’inauguration du Centre de compétence Smart Grid). – Pour en savoir plus – Cendrine Le Locat – cendrine.lelocat@telecom-bretagne.eu

OUTILS, SOLUTIONS ET INNOVATIONS

Egis

Egis évalue les risques liés au changement climatique dans les territoires La prise en compte des problématiques climatiques dans les missions de maîtrise d’oeuvre et de conseil constitue l’un des défis majeurs qu’Egis a décidé de relever, en proposant à ses partenaires et clients des outils d’analyse et de dialogue. Tout récemment dans le cadre de l’Alliance Mondiale pour le Changement Climatique (AMCC), Egis, en groupement avec Safège, a été choisi pour une mission d’assistance technique de 4 ans auprès du Ministère de l’environnement Tchadien pour améliorer la gouvernance climatique en intégrant le changement climatique dans les politiques sectorielles clés (agriculture, élevage, énergie). Classé au 163ème rang mondial sur 169 en matière de développement humain, le pays est en plus confronté à une aggravation des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses et inondations de plus en plus dévastatrices). Par ailleurs, Egis contribue à la formation qui se déroulera à Delft les 20 et 21 octobre prochains pour présenter les outils développés dans le cadre du projet ROADAPT (Road for today, adapted for tomorow; projet mené en partenariat avec Deltares, KNMI, SGI). L’objectif est de fournir aux concessionnaires et exploitants d’autoroutes une méthode leur permettant d’estimer les risques climatiques auxquels leurs infrastructures sont exposés. Et pour partager son savoir-faire avec le plus grand nombre, Egis apporte son concours au lancement de projet Solutions COP21, développée par le Comité 21 et le Club France Développement durable, à l’occasion de la COP21. – Pour plus d’information (et inscription) – Martial Chevreuil – martial.chevreuil@egis.fr

Veolia

Veolia au côté de Pecs, une ville 100% biomasse Acteur engagé contre le dérèglement climatique, Veolia propose à ses clients, collectivités et industries, des solutions contribuant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, comme à Pécs, en Hongrie, ville chauffée grâce à 100% d’énergie renouvelable. Pecs dispose ainsi de la plus grande centrale thermique européenne de cogénération alimentée par deux carburants, le bois et la paille : 450 agriculteurs fournissent les 240.000 tonnes de paille nécessaires pour produire 60 % de l’énergie ; 450.000 tonnes de bois (résidus de bois impropres à d’autres usages) produisent les 40 % d’énergie restants. La biomasse offre le très grand avantage d’être une énergie du territoire à usage local, permettant ainsi l’indépendance énergétique du territoire. Plus de 170 emplois ont ainsi été créés localement pour gérer l’ensemble de la filière d’approvisionnement de la centrale. Grâce à cette chaleur « verte » 100 % biomasse, 150.000 tonnes de CO2 ne partent pas dans l’atmosphère chaque année. Une vidéo a été réalisée par l’AFP (2 minutes) à ce sujet : Hongrie: la ville de Pécs se chauffe à la paille Pour en savoir plus – Nathalie de Lataillade – nathalie.de-lataillade@veolia.com

Verteego

Verteego accompagne ses clients dans la lutte contre le changement climatique Verteego, éditeur de logiciels dans le cloud spécialisé dans le Big Data appliqué à la performance en matière de RSE, accompagne deux de ses clients dans la lutte contre le changement climatique et dans la transition énergétique. Dans le secteur privé tout d’abord, le groupe Rabot Dutilleul, entreprise familiale européenne multi-métiers du secteur construction et immobilier, a mis en place une démarche de reporting carbone depuis 2011 en s’appuyant sur la plateforme cloud Verteego. L’objectif est de s’aligner sur le facteur 4, soit -5% des émissions totales du groupe Rabot Dutilleul en 2025, par rapport à 2011. Dans le secteur public ensuite, la Communauté d’agglomération Sarreguemines-Confluences met en oeuvre une comptabilité de son empreinte carbone en utilisant Verteego comme logiciel dédié depuis 2008, ainsi qu’un Plan Climat Energie Territorial d’atténuation et d’adaptation au changement climatique tant pour les émissions du patrimoine et des services opérés par la collectivité pour ses administrés que pour les émissions de l’ensemble du territoire. – Pour en savoir plus – Jeremy Fain – jeremy.fain@verteego.com

Essonne

Le Conseil général de l’Essonne développe des outils de réduction des GES Parmi les outils produits par le projet européen CLIMATE au Conseil général de l’Essonne figure Alliance Carbone, un logiciel de suivi des émissions de GES et des coûts associés induits par le patrimoine et les services de la Collectivité. Ce logiciel innovant, conçu avec Eco Act et Ivalua, est progressivement déployé sur les sites du Département depuis 2013, comprenant 18 indicateurs du Bilan Carbone interne. Grâce à des correspondants « Carbone » chargés de coordonner les campagnes semestrielles et d’animer les équipes pour la mise en oeuvre de mesures correctives à l’échelle d’un bâtiment, il permet de stimuler la démarche d’éco responsabilité de la collectivité (repérage et valorisation des bonnes pratiques) et d’évaluer l’efficience de l’action publique en matière de lutte contre le changement climatique. Par ailleurs en externe, afin de valoriser et faciliter l’essaimage d’opérations exemplaires auprès de tous les acteurs du territoire en matière de construction ou de mobilité durable, le Conseil général a mis en ligne la vitrine des énergies en Essonne qui présente les initiatives locales innovantes en matière d’efficacité énergétique ou d’énergies renouvelables. Un compteur estime les gains carbones générés annuellement par ces opérations. – Pour en savoir plus – Laurence Caille – LCaille@CG91.FR

Ayen

Ayen a lancé « ECOSYST’M », covoiturage de proximité et monnaie locale Depuis mai 2014, un système de covoiturage de proximité pour les trajets de petites ou moyennes distances, adossé à une monnaie locale, a été mis en service sur la commune d’Ayen, en partenariat avec la SNCF. Covoitureurs (conducteurs) et covoiturés (passagers) sont mis en relation par l’intermédiaire de l’animatrice du Relais Services Publics, qui réceptionne les offres et demandes de trajets et les communique aux membres du réseau. Les passagers « rémunèrent » les covoitureurs par le biais de fichets kilométriques (0,05€/km), qui sont par la suite échangés contre des Y’ACA, la monnaie locale, qui permettent de régler les achats dans les commerces et services partenaires. Cette initiative promeut l’entraide et solidarité sur le territoire, une mobilité partagée à moindre frais, et incite à se rendre dans les commerces et services de proximité partenaires. Une stratégie gagnant-gagnant qui séduit de plus en plus d’habitants. – Pour en savoir plus – Marylène Vales – agenda21.mairieayen@orange.fr

ADEME

L’ADEME actualise sa démarche de diagnostic « Impact’Climat » La démarche de diagnostic « Impact’Climat », développée par l’ADEME en 2012, permet d’identifier les principales conséquences du changement climatique sur les activités socio-économiques et les milieux d’un territoire. A la demande des utilisateurs, l’ADEME a fait évoluer le guide et le tableur Impact’Climat en 2014 pour y intégrer davantage de préconisations sur comment communiquer à propos des impacts du changement climatique. Ainsi, il s’agit de mobiliser les décideurs et démarrer la réflexion stratégique autour des actions d’adaptation nécessaires. Les nouveaux guides et tableur intègrent aussi davantage d’éléments relatifs à l’Outre-mer. Ils sont disponibles auprès des Directions régionales de l’ADEME. – Pour en savoir plus – Céline Phillips – celine.phillips@ademe.fr

AFD

L’AFD et le Cirad lancent un concours international d’innovations face au dérèglement climatique L’Agence Française de Développement-AFD et le Cirad ont officiellement lancé lors du Forum Mondial Convergences Challenge Climat Agriculture et Forêts, un concours international d’innovations face au changement climatique. Ce concours d’innovations, qui a lieu du 9 septembre au 1er décembre 2014 (date limite de dépôt des candidatures), a pour objectif de soutenir et d’encourager les innovateurs à concrétiser des idées et techniques pour relever les défis auxquels les secteurs de l’agriculture et de la forêt doivent faire face en raison du dérèglement climatique, et soutenir le développement durable. Le challenge distinguera 12 personnalités porteuses d’innovations dans le domaine de l’agriculture et de la forêt face au dérèglement climatique qui seront invités pour 10 jours à Paris dans le cadre du Salon International de l’Agriculture (21 février – 1er mars 2015) afin de mettre en avant et de médiatiser leur innovation au sein de l’un des principaux événements agricoles mondiaux. – http://challenge-climat.com/challengeclimat@gmail.com

GERES

Le GERES propose des solutions bioclimatiques dans l’habitat domestique urbain en Afghanistan Cinq des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement dépendent directement de la question de l’énergie et de son accès. Dès lors, comment accompagner ce développement tout en veillant à ne pas augmenter la pression sur la biomasse et en limitant les émissions de gaz à effet de serre ? Le GERES conduit en Asie Centrale des projets bioclimatiques qui permettent d’améliorer les conditions de vie des populations, notamment en hiver, tout en préservant l’environnement et en limitant les impacts sur le climat. Fin 2013, l’association comptabilisait par exemple 1 000 maisons solaires passives diffusées à Kaboul, 200 logements isolés au Tadjikistan et 164 serres bioclimatiques construites en Mongolie. Plus de 1 000 artisans ont été formés aux techniques du bioclimatisme à travers les régions froides de l’Asie centrale et plus de 5 000 familles ont bénéficié de ces mesures d’amélioration de l’habitat, jusque dans les hauteurs de l’Himalaya indien. Aujourd’hui, ce sont de véritables filières artisanales locales et économiquement viables qui sont en train de voir le jour, permettant la mise en place d’un développement sobre en carbone dans la région. Habitat bioclimatique en Afghanistan – Mathieu Grapeloup – m.grapeloup@geres.eu

Fondation GoodPlanet

La Fondation GoodPlanet inaugure son projet de construction de classes bioclimatiques en Inde En juillet 2014, la Fondation GoodPlanet a terminé la construction de deux nouvelles salles de classe bioclimatiques dans l’école de Shey Lamdon au Ladakh, en Inde. A 3 600 mètres d’altitude, dans cette région aride où le climat est continental (jusqu’à -30°C en hiver et +35°C en été), l’école de Shey Lamdon accueille aujourd’hui 225 élèves âgés de 4 à 14 ans, pour la plupart pensionnaires. En effet, certains d’entre eux, originaires de villages à plus de 12 heures de trajet de l’école, ne rentrent chez eux qu’une fois par an. Cet endroit est donc bien plus qu’une école, c’est un espace de vie où les enfants mangent, dorment, étudient et ont des loisirs. Ce bâtiment a été construit à partir de matériaux naturels et locaux (terre crue, pierres et bois). Sa conception fait appel à des savoir-faire traditionnels du Ladakh, complétés par des méthodes d’isolation thermique et des techniques de renforcements parasismiques (essentielles dans cette région à risque). Les températures attendues dans ce bâtiment sont situées entre 10°C et 15°C, en hiver et sans chauffage. Lors de la construction, toutes les fenêtres ont été posées avec du double vitrage artisanal. Les murs, les sols et les plafonds ont été isolés avec de la sciure de bois. Des chauffe-eaux solaires thermiques ont également été installés pour améliorer le confort des enfants et remplacer le chauffage de l’eau sur un brûleur à gaz par des techniques plus économiques et durables, très adaptées à l’ensoleillement record (300 jours par an) ! Construction de l’école bioclimatique de Shey Lamdon au Ladakh, dans l’Himalaya indien en 2014 Pour en savoir plus – Claire Sellier – claire@goodplanet.org

PROJETS DE RECHERCHE SUR LE CLIMAT

Auvergne

La région Auvergne soutient un projet de recherche-innovation Vul’Clim Le Conseil régional de l’Auvergne soutient le projet de recherche-innovation « Vul’Clim », qui vise à développer des procédures de régionalisation de ces scénarios et à donner des méthodes pour progresser sur l’estimation des capacités d’adaptation du territoire auvergnat au changement climatique. Son objectif est ainsi de proposer une analyse plus fiable de la vulnérabilité des territoires, pour accompagner les collectivités et les professionnels dans l’élaboration de stratégies régionales permettant de réduire leur vulnérabilité vis-à-vis des incidences du changement climatique. Les retombées attendues sont de trois ordres : des bases scientifiques pour comprendre l’impact sur le fonctionnement des systèmes physiques et biologiques en développant une démarche générique de régionalisation des scénarii climatiques globaux ; une ouverture sur de nouveaux marchés autour de la question de l’adaptation et de l’atténuation aux changements climatiques et une connaissance accrue des ressources, de leur vulnérabilité ainsi que des pressions qui s’exercent sur elles à l’échelle régionale. Cette offre de service pourrait devenir un nouvel outil pour les collectivités locales, les organisations professionnelles et les entreprises individuelles, que ce soit dans le cadre d’un travail sur leurs responsabilités sociétales ou dans la définition d’une analyse stratégique de positionnement. – Sandrine Theillard – s.theillard@cr-auvergne.fr

Nice Côte d’Azur

La Métropole Nice Côte d’Azur partenaire du projet « Republic Med » Le projet Republic Med (REtrofitting PUBLic spaces in Intelligent MEDiterranean Cities) vise à développer et promouvoir, dans le contexte spécifique du climat méditerranéen, une nouvelle méthodologie pour améliorer les études techniques et économiques de rénovation des bâtiments et des espaces publics ouverts en milieu urbain. Ce projet est conforme à l’objectif « zéro énergie » visé par l’Union européenne pour fin 2018. D’un budget de 1,9M€, il est financé par l’Union européenne à hauteur de 75% dans le cadre d’un appel à projets du Programme de coopération transnationale en Méditerranée (INTERREG IV B MED) et s’inscrit dans la mise en oeuvre de la nouvelle directive européenne sur la performance énergétique (Energy Performance of Buildings Directive EPBD). Republic Med est développé par un réseau de collectivités et d’instituts techniques provenant de 5 pays : France, Italie, Grèce, Croatie et Espagne. Le développement de cette nouvelle méthodologie s’appuie sur une série d’expérimentations réalisées sur des sites pilotes, représentatifs de différentes typologies d’espaces publics, et menées simultanément dans ces 5 pays. L’approche intègre notamment le phénomène des ilots de chaleur urbain (urban heat island UHI), ainsi que les enjeux liées au changement climatique. Ce projet a démarré en avril 2013, et s’achèvera en mai 2015, lors d’une conférence finale prévue à Nice. – Pour en savoir plus – Yves Prufer – yves.prufer@nicecotedazur.org

SENSIBILISATION, FORMATION, EDUCATION

EpE

EpE et le Global Compact organisent le Business & Climate Summit Les entreprises sont des acteurs clés dans la lutte contre le changement climatique. Elles développent de nombreuses solutions techniques, financières et organisationnelles pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais elles dépendent des politiques publiques pour les déployer à grande échelle. Convaincus qu’une croissance décarbonée ne peut s’envisager sans dialogue entre les gouvernements internationaux et les entreprises, EpE et le Global Compact France, avec le soutien du WBCSD et du Global Compact des Nations Unies, organisent le Business & Climate Summit, les 20 et 21 mai 2015, au siège de l’UNESCO à Paris. L’objectif est de donner l’occasion aux entreprises d’adresser un message positif aux négociateurs 200 jours avant le début de la COP21 : les entreprises ont des solutions et attendent des gouvernements les leviers qui permettront de les déployer de façon accélérée pour tenir les objectifs mondiaux de réchauffement global. – Inscription à la newsletterPour en savoir plus – Annabelle Prin-Cojan – aprincojan@epe-asso.org

Pays de la Loire

Les jeunes des Pays de la Loire au coeur du projet régional sur la COP21 En décembre 2015, la France accueillera la Cop21, étape décisive de la négociation internationale sur le changement climatique. Dans le cadre de la démarche liée aux établissements éco-responsables, la Région des Pays de la Loire a souhaité s’engager dans une sensibilisation des apprenants aux enjeux du changement climatique. Pour ce faire, elle a lancé un programme intitulé « les jeunes et la Cop21 ». Parmi les éléments marquants, on trouve les « ambassadeurs » : des étudiants bénévoles et formés se rendront dans les établissements pour sensibiliser le plus grand nombre. L’objectif est d’amener les établissements à travailler, tout au long de l’année scolaire, sur des projets concrets liés à l’énergie et au climat. De même, les lycéens et les apprentis s’attelleront, dès 2014, à la rédaction d’un plaidoyer qu’ils iront présenter sur place. Enfin, 12 jeunes reporters issus des Pays de la Loire auront pour mission de couvrir l’événement sur un plan journalistique. – Pour en savoir plus – Maryse Tricot – maryse.tricot@paysdelaloire.fr

ARPE Midi-Pyrénées

L’ARPE Midi-Pyrénées organise un colloque sur le Carbone Local A un an de la Conférence des Parties (COP21) de Paris Climat 2015 et de son dispositif Carbone Local, solution durable et territoriale de compensation carbone volontaire, l’ARPE Midi-Pyrénées organise le 28 octobre prochain au Sénat, un colloque national carbone en collaboration avec le sénateur de Loire-Atlantique, Ronan Dantec. Ce colloque, composé de deux tables rondes, sera l’occasion d’établir le rôle de la France à la veille de Paris Climat 2015, mais aussi de présenter le dispositif Carbone Local. Il aura lieu en présence de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, Laurence Tubiana, ambassadrice, représentante spéciale pour la conférence Paris Climat 2015, Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, Gérard Poujade, président de l’ARPE Midi-Pyrénées, Fabrice Charpentier, président du CEMEX Granulats Sud-Ouest et Karine Cottin, directrice Marketing stratégie développement d’ADERMA. – InscriptionPour en savoir plus – Julien Lavaud – lavaud.j@arpe-mip.com

Seine-Saint-Denis

Un parcours climat expérimental pour sensibiliser les jeunes en Seine-Saint-Denis Depuis 2013, le Conseil général de Seine-Saint-Denis a mis en place un parcours éducatif expérimental autour du climat. Ce parcours permet aux jeunes de : mieux appréhender les interactions entre le climat et différentes composantes environnementales (eau, air, biodiversité, ressources énergétiques), ainsi que le rôle de l’action humaine ; visiter des équipements et rencontrer des acteurs de l’environnement de la Seine-Saint-Denis ; mettre en oeuvre une démarche de projet global intégrant l’expérimentation et l’investigation pour être acteur des politiques environnementales. Ce parcours pédagogique est mis en place par Planète Sciences, une association partenaire du Département, qui mobilise des jeunes autour de projets d’équipe visant, au-delà d’une meilleure compréhension des sciences et techniques, la mise en pratique par une participation active. Cette méthodologie s’inspire directement des pratiques des laboratoires de recherche et d’industrie. Le parcours a été étendu à de nouveaux collèges dans la perspective de la COP21 : 4 classes de 5ème/ 4ème seront ainsi concernées sur l’année scolaire 2014/2015. – Pour en savoir plus – Jeanne Chaboche – jchaboche@cg93.fr

Somme

Le Conseil général de la Somme agit auprès des acteurs locaux avec le Club Climat Depuis octobre 2012, le Conseil général de la Somme a mis en place le Club Climat qui regroupe des partenaires souhaitant maîtriser leurs consommations énergétiques et les émissions de carbone associées. Ce réseau, aujourd’hui fort de plus de 140 adhérents, rassemble de nombreux acteurs locaux (collectivités, entreprises, associations…) qui ont décidé de passer à l’action. Pour les accompagner, le Conseil général met à leur disposition des outils clés en main comme le Bilan énergie-effet de serre simplifié, qui permet d’évaluer rapidement les consommations énergétiques, première étape avant le passage à l’action… ou encore le kit de sensibilisation qui vise à informer et expliquer concrètement aux Samariens les enjeux spécifiques du changement climatique dans le Département. Enfin, les assemblées organisées tout au long de l’année abordent des problématiques plus spécifiques (éducation au développement durable, mobilité durable…) et permettent aux adhérents d’échanger et de partager leurs expériences et réussites. – Pour en savoir plus – Sophie Filhol – s.fihol@somme.fr

Vosges

Le Conseil général des Vosges lance un appel à projets Climat pour les primaires Le Conseil général des Vosges propose, dans le cadre de la plateforme EEDD-Education à l’Environnement et au Développement Durable des Vosges et pour cette rentrée scolaire, un inédit appel à projets scolaires Climat. Ouvert aux classes du CE2 jusqu’aux lycées (généraux et agricoles), il propose, avec la région Lorraine, une aide financière conséquente et des appuis pédagogiques d’associations locales d’EEDD. Il s’insère également dans une dynamique plus vaste de sensibilisation de l’ensemble du Grand public. Ce programme s’appuiera sur des événements médiatiques existants ou spécifiques et aura pour point d’orgue le déplacement d’une délégation de vosgiens au village de la conférence « Paris Climat 2015 ». – Télécharger l’appel à projets – Jean-François Coulon – jfcoulon@cg88.fr

WWF France

Le WWF France lance les Creative Adwards By Saxoprint Dans le cadre de la préparation de la 21ème conférence de l’ONU sur le climat qu’accueillera Paris-Le Bourget du 30 novembre 2015 au 11 décembre 2015, le WWF France et SAXOPRINT, imprimeur en ligne, ont décidé de challenger les jeunes créatifs publicitaires français en donnant le coup d’envoi de la première édition des « Creative Adwards by SAXOPRINT ». Ouvert à tous, ce concours a pour objectif de concevoir la prochaine campagne de sensibilisation du WWF France dédiée aux 18-25 ans autour du dérèglement climatique. Trois catégories sont identifiées : le Grand prix du jury, le Prix jeune créatif, parrainé par le Moovjee, et le Prix du public, parrainé par Act Responsable, chacun récompensant : la qualité de la campagne, l’originalité et le respect du brief d’une façon différente. A la clé pour le lauréat du Grand prix du jury, 7000 euros et la chance de voir sa création diffusée dans une campagne multimédia (affichage, presse, web) en amont de la COP21, incluant les médias partenaires et plusieurs stations du métro Parisien. – InscriptionPour en savoir plus – Magali Faget – mf@precision.fr

4D et la Ligue de l’enseignement

4D et la Ligue de l’enseignement mettent le climat en mouvement 4D, la Ligue de l’enseignement et d’autres partenaires ont initié le programme Our Life 21. Ce dernier a pour ambition de mobiliser le plus grand nombre autour de l’enjeu climatique, en explicitant les pratiques et les initiatives existant partout dans le monde, à différentes échelles et dans différents secteurs, afin de construire des passerelles entre les négociations internationales et les aspirations citoyennes. Our Life 21 soutient ainsi la mise en place d’animations de sensibilisation et d’ateliers prospectifs à destination de tous les publics, visant à alimenter la vision de ce que serait une vie réussie en 2050. C’est dans ce contexte qu’aura lieu le jeudi 2 octobre, à l’Agence parisienne du Climat à Paris, un débat sur « le climat en mouvement ». Il abordera les enjeux globaux et individuels en passant par les territoires, afin d’ouvrir la réflexion sur les modes de vie sobres en carbone et désirables : pour se loger, se déplacer, travailler, se nourrir… selon des principes de soutenabilité, mais également dans la perspective d’un mieux vivre pour tous. Cette rencontre sera suivie d’une présentation participative du programme Our Life 21. – InscriptionPour en savoir plus – Marie Cheron – mcheron@association4d.orghguinot@laligue.org

UVED

L’UVED met en place de nouveaux contenus pédagogiques sur le changement climatique L’Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED) publie des appels à projets et finance la production de contenus pédagogiques nouveaux répondant à des besoins clairement identifiés dans tous les champs et pour toutes les approches du développement durable (ressources labellisées). L’Université recense, référence et valorise également des ressources existantes, produites par ses établissements membres, hors appel à projets UVED (ressources mutualisées). Dans ce cadre, elle propose de découvrir une sélection de ressources autour de la thématique « Le changement climatique » sur son site internet. Par ailleurs, UVED va coordonner et réaliser un MOOC sur les causes et enjeux du changement climatique, qui sera piloté scientifiquement par Hervé Le Treut, directeur de l’Institut-Pierre-Simon-Laplace et professeur à l’UPMC et à l’Ecole Polytechnique. Ce MOOC, qui devrait être lancé au printemps 2015, s’adressera à un public large, ayant ou non une formation scientifique et visera à tracer un tableau général du problème du changement climatique, en donnant aux apprenants des éléments suffisants pour être capable d’opposer une réflexion personnelle aux polémiques multiples qui ont entouré cet enjeu. – Pour en savoir plus – Delphine Pommeray – delphine.pommeray@fondation-uved.fr

 

Comité 21, le réseau des acteurs du développement durable

Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable. Il a pour mission de créer les conditions d’échange et de partenariat entre ses adhérents issus de tous secteurs afin qu’ils s’approprient et mettent en œuvre, ensemble, le développement durable à l’échelle d’un territoire. Composé de quatre collèges, il réunit les parties prenantes concernées en France : entreprises (multinationales et PME), collectivités (des communes aux régions), associations (d’environnement, de développement, de solidarité locale, de défense des droits humains …), institutions, établissements d’enseignement supérieur et médias. Ce réseau de plus de 400 adhérents fonde son action sur le partenariat pluri-acteurs et sur l’action concrète. Le PNUE et le PNUD en sont membres de droit.

Trois objectifs :

  • Réseau par excellence : en animant une plateforme d’échanges et d’innovation au service du développement durable, alimentée par l’expertise et la diversité de ses adhérents ;
  • Conduite du changement : en offrant des outils pratiques et des services pour aider ses adhérents dans la mise en œuvre du développement durable ;
  • Innovation et prospective : en s’efforçant d’être un élément moteur des réflexions prospectives sur le développement durable. A ce titre, le Conseil d’administration a décidé de constituer un Comité de prospective, présidé par Bettina Laville, composé d’experts, d’économistes et de philosophes, lui permettant de nourrir ses travaux.

Trois axes de travail :

  • Accompagner l’éducation au développement durable ;
  • Ancrer le développement durable dans les territoires ;
  • Promouvoir un développement économique responsable et un tourisme durable.


132 rue de Rivoli – 75001 Paris
tél.: 01 55 34 75 21 – fax : 01 55 34 75 20
comite21@comite21.org

agenda21france.org
comite21.org

Rechercher toute l’info du Comité 21 disponible sur CDURABLE.info

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