La Semaine Européenne de Réduction des déchets (SERD) est l’occasion de sensibiliser à la prévention des déchets, selon le principe que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Organisée du 21 au 29 novembre, elle intervient dans un contexte marqué par l’apparition de nouveaux déchets, majoritairement en plastique, liés aux mesures de protection contre la Covid-19.L’association No Plastic In My Sea lance une campagne sur les réseaux sociaux pour inviter à privilégier les mesures de protection et les modes de consommation qui génèrent moins de déchets en plastique
Nature et volume des déchets liés à la COVID-19
Si la priorité est évidemment celle de la protection des personnes, le recours massif aux masques jetables génère un flux de déchets plastique extrêmement conséquent. Ces déchets en polypropylène ne sont par ailleurs pas recyclables, même si des filières émergent.
Cinq choses à savoir sur les masques jetables et la pollution plastiqueAu plan mondial la production de masques jetables a été multipliée par 200 en un an selon l’ONU. Et, si chaque Français utilise 2 à 3 masques jetables par jour, ces masques étant composés de plus de 5 g de plastique, 60 millions de Français pourraient générer en un an plus de 300 000 tonnes de déchets plastiques supplémentaires.
Au-delà des masques, le recours massif aux protections en plexiglass (non recyclables), le retour des bouteilles en plastique dans les cantines, le développement de la livraison de repas et de la commande en ligne sont autant de sources de déchets plastiques supplémentaires.
Des impacts sur l’environnement déjà constatés
Ces volumes soudains de déchets génèrent des difficultés de tri et de traitement, ainsi que des pollutions et des risques de contamination.
L’association Mers Propres avait alerté dès le mois de mai sur la présence de masques dans la mer et le bilan du World Clean Up Day France de septembre fait apparaitre une forte présence de masques.
Or, un masque met 450 ans à se dégrader dans l’environnement.
Aucune quantification précise n’existe en France mais l’ONU évoque un risque de 75% de masques qui finiront dans la nature au plan mondial. Si en France, notre système de collecte des déchets permettra d’éviter un tel niveau de fuite dans l’environnement, il n’existe pas de mesure précise de la pollution générée.
Or, si on fait l’hypothèse de 5% de fuite dans l’environnement sur les 300 000 tonnes de plastique estimées plus haut, cela engendrerait 15 000 tonnes de pollution plastique en un an pour la France.
S’appuyer sur les positions scientifiques en faveur du masque lavable et lever les freins
Dans l’esprit du #NoPlasticChallenge organisé tous les ans, l’association diffuse 4 visuels sur les réseaux sociaux accompagnés d’informations et de chiffres clés pour inviter les particuliers, les entreprises, les représentants du personnel à interroger leurs pratiques et à privilégier :
– les masques lavables,
– l’accès sécurisé à l’eau du robinet plutôt que la bouteille plastique,
– une consommation moins emballée,
– et à éviter de systématiser la commande en ligne, source de déchets importants.
noplasticinmysea.org
No Plastic In My Sea est une association loi 1901. Sa vocation est d’alerter sur la pollution plastique dans les océans et de proposer des alternatives à l’utilisation de ce matériau. Elle assure veille et plaidoyer, en relation avec d’autres organisations, afin de développer une prise de conscience sur ce sujet et d’initier des actions concrètes pour réduire l’impact environnemental du plastique. Elle est membre du mouvement international Break Free From Plastic.
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