Une écrasante majorité de Français (90% et 95%) souhaite plus de transparence et d’information sur les risques sanitaires et environnementaux des produits qu’ils achètent. C’est ce que révèle notamment le sondage réalisé en exclusivité par le WWF et National Géographic et que publie le magazine dans son numéro de janvier.
2/3 des personnes interrogées affirment tenir systématiquement compte des risques que peuvent comporter les biens de consommation lors de leurs achats. Des chiffres qui démontrent la grande préoccupation des Français pour les questions d’environnement et de santé. En effet, si la chimie moderne empêche les insectes de détruire les récoltes, élimine les taches des moquettes et sauve des vies, les composés absorbés par le corps humain, eux, y restent des années et leur impact sur la santé suscite une inquiétude croissante. Par exemple, dans les années 1970 et 1980 les pesticides utilisés dans les bananeraies d’Amérique centrale ont eu sur les employés des conséquences dramatiques, beaucoup sont devenus stériles.
« National Geographic réalise rarement de sondage. Si nous avons fait une exception, c’est qu’il nous semblait important d’ouvrir le débat et de participer à une meilleure information du public à travers notre enquête» explique François Marot, rédacteur en chef du magazine.
A lire dans ce numéro de janvier : Allergies, cancers : Apocalypse now ?
La France, grosse consommatrice de produits chimiques, voit le nombre des cancers progresser. Mais le manque de chercheurs, de moyens et de volonté politique empêche le plus souvent de prouver le lien entre pollution et maladie. Geneviève De Lacour a mené l’enquête sur le niveau de surveillance et de connaissances en matière de risques sanitaires et environnementaux liés aux produits toxiques. Elle a également interrogé les habitants de Bourg Fidèle, un petit village des Ardennes contaminé et traumatisé par la pollution aux métaux lourds d’une usine de recyclage de batteries automobile, survenue il y a une dizaine d’années.
Le journaliste américain David Ewing Duncan est parti, quant à lui, à la recherche des traces de pollution chimique de son corps en se prêtant à une série d’analyses. Son bilan sanguin révèle un taux anormalement élevé de certaines substances chimiques. Une révélation inquiétante, car, Ewing Duncan est représentatif de chacun d’entre nous. En 2005, une campagne d’analyse de sang réalisée par le WWF au sein de trois générations d’une même famille mettait en évidence la présence d’un véritable cocktail chimique dans les bilans sanguins.
« Le dossier du National Geographic corrobore les études et les constats que fait le WWF depuis plusieurs années. On en arrive à la même question : combien de temps et de malades faudra t-il encore attendre pour que l’impact des produits chimiques sur notre santé soit enfin pris en compte ? » commente Serge Orru, Directeur du WWF.
Au lendemain de l’adoption par le parlement européen de la réglementation REACH sur les produits toxiques, le dossier complet réalisé par National Geographic et le WWF tombe à pic.
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