Retrouvez l’essentiel de l’actualité du développement durable avec une sélection d’articles issus des principaux médias français. Cette semaine, Courrier International consacre un dossier spécial à la décroissance tandis que Marianne passe au crible les nouvelles promesses de McDonald’s, emblème de la malbouffe et symbole de la mondialisation.
Alimentation : Des McDonald’s plus digestes ?
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Nature & Découvertes mise sur sa traqueuse de carbone
La chaîne de magasins a créé un poste de «comptable» chargé de réduire ses émissions. Guillaume Launay dans Libération (édition du 7 janvier 2008) raconte : « Sur sa carte de visite, il est écrit «responsable comptabilité environnementale». Comme c’est un métier qui n’existe pas encore vraiment, elle aurait très bien pu mettre «inspectrice générale du CO2», voire «traductrice français-carbone», vu qu’aujourd’hui au siège de Nature & Découvertes, à Toussus-le-Noble (Yvelines), «tout le monde parle CO2», dit Emmanuelle Paillat. Cette Parisienne de 30 ans a été embauchée en mars pour évaluer la consommation carbone de la chaîne de magasins (siège, entrepôts, boutiques) spécialisée dans les produits liés à la nature. A coups de «notes de frais CO2» et de budget carbone, elle défriche le secteur prometteur de la gestion carbone appliquée à l’entreprise. «Elle incarne l’idée qu’on peut réconcilier économie et écologie, le contrôle de gestion et le Bilan Carbone», s’enthousiasme Etienne Ruth, le responsable du développement durable de la société. » […] – Lire la suite de l’article sur le site de LibérationEconomie : Le développement durable, facteur de compétitivité
Le souci du développement durable doit être partagé par les PME. Patrick Widloecher, directeur du développement durable du groupe La Poste, souligne dans La Tribune (édition du 4 janvier 2008) que c’est au final un véritable levier pour renforcer l’efficacité économique de l’entreprise. Extrait : « Aujourd’hui, la plupart des entreprises du CAC 40 et les grandes entreprises publiques se sont dotées d’une direction du développement durable, et d’une stratégie et d’un plan d’actions afférents. Mais qu’en est-il des PME et PMI ? Que faire pour les convaincre d’entrer dans le mouvement du développement durable ? D’abord leur montrer que le développement durable est facteur de réduction des coûts. Lorsque l’on réduit ses consommations d’énergie ou de carburant pour diminuer le volume de ses émissions de CO2, on diminue aussi ses charges. » – Lire la tribune de Patrick Widloecher sur le site de La TribuneBiodiversité : La pauvreté, terreau de la déforestation
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Des céréales et du purin pour s’éclairer durablement
Marc Mennessier, envoyé spécial à Penkun (Allemagne) pour Le Figaro (édition du 7 janvier 2008) a visité une centrale de biogaz installée près de la frontière germano-polonaise qui peut fournir 40 000 habitants en électricité, avec une puissance record de 20 mégawatts. Sa spécificité ? La centrale fonctionne avec un mélange contenant 75% de maïs récolté plante entière puis ensilé et 20% de lisier. Extrait : « De l’autoroute qui relie Berlin à la frontière polonaise toute proche, l’usine installée à la sortie du petit village de Penkun, à l’extrême est de l’Allemagne, ressemble à s’y méprendre à un dépôt d’hydrocarbures, l’odeur nauséeuse en moins. Seules de vagues effluves d’herbes fermentées ou de choucroute trahissent les processus microbiologiques à l’œuvre dans les quarante « digesteurs » que la société Doric Asset Finance, basée à Offenbach, est parvenue à sortir de terre en un peu plus de dix-huit mois. Des centaines de tonnes de maïs, de blé et de purin fermentent quotidiennement dans ces cuves de béton circulaires, d’une capacité de 2 500 m³, où elles dégagent du méthane (50 à 55% du biogaz produit) qui est ensuite transformé en chaleur et en électricité grâce aux moteurs de cogénération installés sur chacun des modules. » – Lire la suite de l’article sur le site du FigaroDiversité culturelle : Amazonie, une tribu à l’âge du bio
Annie Gasnier revient d’Amazonie pour le quotidien Le Monde (édition du 3 janvier 2008). Elle s’est rendue particulièrement dans la réserve Mekragnotire, un territoire de 50 000 km2 aux confins de l’Etat du Para où vivent neuf cents Indiens Kubenkokre. L’électricité, l’eau courante, le portable et Internet ne sont pas encore arrivés, la tribu vit au rythme du soleil. Mais, la civilisation se rapproche et l’incompréhension domine les échanges entre ces deux mondes. Extrait : Les Indiens ne comprennent pas l’interdiction qui frappe leur artisanat orné de plumes. Brasilia a signé la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), qui interdit ce commerce, en ignorant les populations indigènes. Les oiseaux aux magnifiques plumages, toucans et perroquets, sont capturés au moment des fêtes rituelles pour confectionner les coiffes traditionnelles, les cocars. Ils ne sont pas toujours tués, ils peuvent vivre les ailes coupées. « On nous accuse de tuer les animaux sauvages, mais nous ne sommes pas des prédateurs, explique Kadjy-re, le chef charismatique des Kubenkokre. C’est pour nous alimenter et pour nos rituels, alors que les Kuben (les Blancs) détruisent et polluent la forêt. Sans la forêt, nous ne pourrions plus chasser pour organiser nos fêtes. La forêt, c’est notre maison. » […] Annie Gasnier raconte comment les indiens ont imaginé des activités qui leur assureraient une certaine autonomie, en respectant la nature. – Lire le reportage d’Annie Gasnier dans Le MondeA Morila, l’argent ne sort pas de la mine d’or
Le Mali est le troisième producteur d’or d’Afrique et pourtant l’un des pays les plus pauvres au monde (classé 173e sur 177 en termes de développement humain par l’ONU). A Morila, village isolé du sud du pays, le paradoxe est criant : les 250 habitants côtoient la mine la plus rentable du Mali. Du site ultrasécurisé de l’exploitation, on n’aperçoit que le gigantesque bassin, dans lequel est rejeté le cyanure utilisé pour traiter le métal, et les montagnes de terre dégagées pour creuser les puits. Le cratère, d’un kilomètre de long sur 820 mètres de large, atteindrait plus de 200 mètres de profondeur. Enquête de Célian Macé à découvrir dans Libération (édition du 5 janvier 200_). – Lire l’article sur le site de LibérationDécroissance : Travailler moins pour gagner moins et vivre mieux
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