Notre édition spéciale sur les rapports de développement durable intervient cette année dans un contexte mouvementé. A la situation de crise économique s’ajoutent les soubresauts de l’actualité réglementaire quant à la mise en application de la loi Grenelle 2, qui laissent aujourd’hui dans l’incompréhension la plupart des acteurs ayant contribué à son élaboration.
En effet, alors que la parution du décret d’application de l’article 225 – relatif aux obligations en matière de reporting environnemental et social pour les entreprises – se fait attendre depuis plus d’un an, l’examen par le Parlement de la proposition de loi Warsman sur la simplification administrative a été l’occasion de dénaturer l’esprit de la loi via deux amendements déposés par M. Huygues (UMP) :
– le premier repousse à 2013 l’entrée en vigueur de l’article 225 prévue initialement à 2011,
– le second réintroduit la distinction entre entreprises cotées et non cotées dans l’application de l’article 225. Cet amendement ignore par là même l’avis du Conseil d’Etat qui avait estimé, en mai 2011, que cette distinction n’était pourtant pas recevable ! Nous déplorons évidemment cette situation qui apparait quasiment inextricable à la veille des rendez-vous électoraux de 2012.
Pour les collectivités, les perspectives sont plus claires car la nouvelle réglementation oblige les communes et EPCI à fiscalité propre de plus de 50 000 habitants ainsi que les départements et régions à publier un rapport de développement durable à partir de 2012.
Pour informer sur ces évolutions réglementaires et sur les pratiques, le Comité 21 a publié une Note 21 Evaluer et rendre compte de sa stratégie de développement durable diffusée lors de la journée d’échanges qui a réuni plus de 150 participants le 20 octobre 2011 à l’ESCP Europe. Cette note vient renforcer le travail d’analyse réalisé depuis 2002 sur les rapports annuels des entreprises adhérentes du Comité 21, enrichi cette année par huit rapports de collectivités territoriales[1]. Plusieurs tendances sont à noter cette année pour les entreprises :
– Un accent particulier est mis sur les politiques visant à promouvoir l’égalité hommes/femmes avec, par exemple, le développement de parrainage (Eiffage, Total), la fixation d’objectifs ambitieux (Coca-Cola Entreprise, PSA Peugeot Citroën), la création d’observatoires (Caisse de dépôts et consignations).
– La maturité de la thématique environnementale se traduit par le déploiement de projets de R&D innovants : Egis et les écocavaliers, Orange et la recherche sur les datacenters verts, Veolia Innovation accelerator pour aider les starts up sur l’innovation environnementale, Bouygues Construction et le développement de béton bas carbone, Saur et l’Institut Lavoisier sur la valorisation de l’indium présent dans les écrans LCD.
– Enfin, de nombreux partenariats se développent entre les entreprises et les collectivités territoriales, les milieux universitaires ou associatifs : Bouygues Construction a monté une chaire « bati durable » avec les Ponts, Centrale, Supélec et le CSTB ; Axa travaille avec l’ONG Care pour la prévention des risques liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles pour les populations les plus vulnérables ; Séché environnement et son Projet Biocomba vise à produire du bioplastique compostable (financement Région Bretagne et CG Morbihan).
Il n’a jamais été aussi nécessaire de poursuivre et d’accentuer les efforts engagés en matière de développement durable. Le Comité 21 a pris des engagements dans ce sens et invite tous ses adhérents, notamment les entreprises, à s’engager à leur tour :
Le Comité 21 a adressé une lettre au Premier ministre, François Fillon, exprimant sa vive inquiétude et lui demandant de faire aboutir la publication du décret d’application de l’article 225 de la loi Grenelle 2.
A la veille des prochaines réunions du G20 et du B20 à Paris, le Comité 21 a signé l’Appel de Paris de la RSE, initié par le député Bertrand Pancher, pour que la RSE devienne un axe de régulation publique des marchés,
Enfin, le Comité 21 invite ses adhérents à signer la lettre d’engagement du Forum Citoyen pour la RSE, par laquelle les acteurs privés encouragent l’Union européenne à être proactive en matière de RSE, afin de créer les conditions favorables aux entreprises européennes pour contribuer véritablement et significativement à une économie globale durable.
Karine Viel, responsable du programme RSE – viel@comite21.org
[1], Régions Aquitaine, Nord-Pas de Calais, Centre, Rhône-Alpes ; Conseil général Haute-Vienne ; Saint-Etienne Métropole et villes de Cannes et d’Orléans.
ENTREPRISES
Aéroports de Paris
Aéroports de Paris conserve son ambition de constituer le groupe aéroportuaire de référence en matière de RSE, de satisfaction client et de performance économique.
Avec 83,4 millions de passagers (en hausse de 0,4% par rapport à l’an passé), l’entreprise effectue annuellement une notation extra-financière de ses activités et a élargi cet exercice, depuis deux ans, à ses filiales.
C’est ainsi le seul groupe aéroportuaire européen à effectuer annuellement ce travail.
En termes de projets environnementaux, l’installation d’une chaudière bois est prévue pour 2011 à l’aéroport Charles de Gaulle.
Avec la mise en fonctionnement de la centrale géothermique d’Orly, entre autres, ADP vise l’objectif français de 23% d’énergies renouvelables pour 2020.
L’entreprise a également obtenu le niveau 2 (sur 4) de l’Airport Carbon Accreditation, programme d’accréditation en matière de gestion carbone mis en place en 2009 par la branche européenne de l’association mondiale des aéroports.
En termes sociaux, plusieurs accords ont été signés : sur le maintien de l’emploi des séniors, sur la pénibilité du travail, la mixité et le handicap.
Le groupe se dotera d’une politique diversité en 2011 et vise le label Diversité en 2012.
– Consulter l’intégralité du rapport Environnement Responsabilité Sociétale d’ADP
– Contact : Didier Hamon – didier.hamon@adp.fr
Air France-KLM
Dans un contexte économique difficile, Air France-KLM réaffirme ses engagements en matière de développement durable.
Conscient de sa responsabilité sociétale d’entreprise, Air France-KLM s’est engagé depuis de nombreuses années à réduire ses impacts environnementaux, à proposer à ses clients un service de qualité et des produits innovants, à mettre en ½uvre une politique sociale responsable et à apporter sa contribution au développement des territoires.
Parmi les actions soutenues en 2010-11, la poursuite des engagements du Plan Climat, lancé en 2008, pour réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 : modernisation de la flotte, optimisation des vols, réduction de la masse embarquée comme par exemple le poids allégé des nouveaux fauteuils, prise en compte des principes de l’éco-conception pour certains produits, mise en oeuvre du recyclage des uniformes et des coffrets-repas servis à bord, ou encore le soutien actif au développement de biocarburants à faible empreinte carbone.
Sur le plan social, on peut noter la signature de plusieurs accords, comme l’accord pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou l’accord de prévention sur les risques psycho-sociaux.
Air France-KLM a également contribué à une centaine de projets humanitaires et de développement.
– Contact : Sophie Virapin – svirapin@airfrance.fr
AREVA
AREVA, fournisseur de solutions pour produire de l’électricité avec moins de CO2 (nucléaire et renouvelables), a l’objectif de devenir, d’ici à 2012, l’un des trois leaders mondiaux du secteur des énergies renouvelables.
Dans la biomasse, le groupe dispose d’une base installée ou en construction de plus de 3 000 MW.
En 2010, l’entreprise a d’ailleurs acquis la société Ausra, spécialisée dans la production d’électricité et de vapeur par concentration de l’énergie solaire.
L’accident de Fukushima, consécutif à deux catastrophes naturelles exceptionnelles, rappelle l’exigence absolue en matière de sûreté et de sécurité, principes érigés en priorité par AREVA depuis sa création il y a dix ans tout comme la transparence et le dialogue, dans une logique de progrès continu.
AREVA poursuit également sa démarche de concertation initiée depuis 2004 avec le Comité 21 et a réuni en 2010 un panel international.
Avec pour objectif de renforcer l’adéquation de sa stratégie avec les attentes et préoccupations de la société civile, ces échanges sont aussi l’occasion de rendre compte des actions menées.
Une seconde session s’est tenue aux Etats-Unis avec Business for Social Responsibility.
En 2010, AREVA a par ailleurs obtenu le label Diversité et « Top Employeurs France », avec un prix spécial formation et développement professionnel.
Le groupe place en effet le dialogue social et la qualité de vie au travail au coeur de sa politique de ressources humaines.
- Rapport de croissance responsable 2011 d’AREVA : – Télécharger la version PDF – Consulter la version interactive
AXA
En 2010, année de célébration des 25 ans du Groupe AXA, la responsabilité d’entreprise s’est traduite par son intégration formelle dans les plans stratégiques locaux et Groupe et par la création d’un réseau international au niveau du top management de Chief Corporate Responsibility Officers.
La définition d’un indicateur clé de performance en matière de responsabilité d’entreprise permet de suivre précisément la maturité des différentes entités.
L’entreprise a également lancé le programme « Recherche et éducation pour la prévention des risques » comme thème-phare de la stratégie responsabilité d’entreprise.
La création d’un partenariat avec l’ONG Care, qui participe de ce programme, permet la prévention des risques liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles pour les populations les plus vulnérables.
Le groupe a également lancé plusieurs services responsables dont une application téléchargeable gratuitement ayant pour objectif d’inciter les jeunes conducteurs à tester leur aptitude à prendre le volant après une soirée festive, toujours dans un objectif de prévention des risques.
AXA a aussi mis en oeuvre un programme Green IT qui comprend -entre autres- l’installation récente d’un logiciel qui éteint automatiquement les ordinateurs le soir et les allume le matin.
Enfin, 10 000 collaborateurs se sont engagés dans un forum en ligne sur la responsabilité d’entreprise.
– Télécharger le rapport au format pdf
– Consulter le Rapport interactif sur le mini site dédié au rapport
– Contact : Estelle Becuwe – estelle.becuwe@axa.fr
Bouygues Construction
Afin de marquer l’intégration croissante de la démarche RSE de Bouygues Construction à la stratégie globale de l’entreprise, le rapport développement durable a été fusionné avec le rapport d’activité, en 2010.
La construction durable, la recherche et l’innovation ont d’ailleurs, depuis 2009, été réunis sous la même direction et 50% des dépenses de R&D sont consacrés à cette thématique.
Parmi les programmes de recherche, on peut noter une méthodologie d’évaluation de la biodiversité urbaine ou le développement de béton bas carbone.
Plusieurs partenariats ont, par ailleurs, vu le jour : un accord avec le WWF a été signé sur l’approvisionnement des chantiers en bois issus de forêts gérées durablement et une chaire Bâti durable a été montée avec les écoles des Ponts, Centrale, Supélec et le CSTB.
Un Pack riverains a été mis à disposition des équipes de travaux pour faciliter la concertation locale.
Il contient une trame de réunion, un modèle de lettre d’informations et un exemple d’enquête de satisfaction à mener auprès des habitants.
Une série de portraits est également présentée pour lutter contre les idées reçues sur la place des femmes ou encore le travail illégal dans le BTP.
– Contact : Christine Grezes – c.grezes@bouygues-construction.com
BPCE
BPCE est le deuxième groupe bancaire en France, détenu par les deux réseaux coopératifs Banque Populaire et Caisse d’Epargne.
Il est structuré autour d’un réseau de 8 000 agences locales, 8 millions de sociétaires et de 125 000 collaborateurs.
Il est engagé dans une responsabilité sociale d’entreprise avec des actions structurantes : porter le taux de femmes directrices d’agence de 29 à 35% ou le programme PHARE (Politique handicap et achats responsables) pour accroître le recours au secteur adapté et protégé dans les achats.
La base coopérative de BPCE permet l’accompagnement financier des projets sociétaux, sociaux et environnementaux des clients.
2010 a conforté la position de leader de BPCE dans plusieurs champs : premier acteur du microcrédit particulier et professionnel en France et de l’épargne salariale solidaire en France (source Finansol), un des leaders du financement des énergies renouvelables avec 25% des financements des projets de taille moyenne (de 1 à 50 millions d’euros) portés par Natixis et un tiers des projets soutenus par les fonds d’investissement gérés par Natixis Environnement et Infrastructure.
BPCE est très actif sur le marché de la rénovation immobilière durable des particuliers avec 18 055 ecoPTZ distribués en neuf mois soit 25% des ecoPTZ enregistrés en France et plus de 445,6 millions d’euros d’eco-prêts rénovation distribués sur Livret de Développement durable (LDD).
– Contact : Arnaud Berger – arnaud.berger@bpce.fr
Caisse des Dépôts
La Caisse des Dépôts renforce en 2010 ses investissements dans la finance carbone, la biodiversité, les énergies renouvelables et l’économie durable avec la création du Fonds Ginkgo pour la dépollution des friches industrielles urbaines.
La CDC soutient la création et la transmission de très petites entreprises ainsi que les initiatives locales créatrices d’emplois dans le domaine de l’économie sociale avec un fonds de 100 millions d’euros.
La gestion d’une enveloppe de prêts de 7 milliards d’euros contribue au développement des infrastructures peu intensives en carbone et à l’aménagement durable.
L’Etat a par ailleurs confié à la CDC la gestion de l’action Ville de demain du programme d’investissement (1 milliards d’euros pour 2010-2017).
En 2010, la CDC a financé pour 400 millions d’euros de contrats de prêts BBC* et accordé un éco-prêt à 65 000 logements.
Grâce à CDC Générations, la CDC renforce ses offres de financement destinées aux établissements d’hébergements pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).
A Laval, un EHPAD a été financé près d’une crèche interentreprise, favorisant ainsi les mixités intergénérationnelles et fonctionnelles.
En interne, la création d’un Observatoire de la promotion des femmes devrait renforcer leur présence dans l’entreprise.
Dix postes ont, par ailleurs, été ouverts dans le cadre de l’expérimentation du CV anonyme.
– Contact : Nicolas Blanc – nicolas.blanc@caissedesdepots.fr
*BBC : Bâtiment basse consommation
*BBC : Bâtiment basse consommation
Carrefour
En 2011, le groupe Carrefour propose un Rapport mixte d’activité et de Développement durable, ainsi qu’un Rapport Expert Développement durable.
A travers des points de vue d’experts externes et des témoignages de collaborateurs, le Groupe affiche son ambition de « devenir le commerçant préféré » en pratiquant un commerce plus responsable, respectueux des hommes et de l’environnement.
Pour cela, Carrefour poursuit le déploiement d’initiatives et d’objectifs ambitieux tels que : le développement de sa gamme de produits de la mer labellisés MSC et l’opération « Jours bleus » menée depuis 2010.
Les magasins ont ainsi contribué à la promotion de la pêche responsable.
Carrefour est également le seul distributeur à proposer une ligne de bijoux « Or tracé de Guyane» développée avec le WWF et la Région Guyane.
En se fixant pour objectif d’aller vers « Zéro déforestation » à l’horizon 2020, Carrefour renforce sa politique d’approvisionnement responsable (utilisation de 100 % d’huile de palme certifiée responsable dans les produits à marques propres d’ici à 2015, par exemple).
Le Groupe privilégie en outre les modes de transports alternatifs (rail, fluvial) et optimise le remplissage de sa flotte de camions, notamment grâce aux camions à poutre.
Ce sont ainsi 16 600 tonnes de CO2 qui ont été économisées en 2010, soit l’équivalent de 51 000 camions en moins sur les routes de France.
– Lien vers le Rapport Expert Développement Durable 2010 Carrefour
– Contact : Sevda Latapie-Bayro – sevda_latapie@carrefour.com
Coca-Cola Entreprise
Coca-Cola Entreprise prend un engagement fort, celui d’être reconnu à terme comme un acteur leader en termes de RSE au sein de l’industrie agroalimentaire en Europe.
Cela se traduit par sept engagements : lutte contre le changement climatique, actions sur les emballages et le recyclage, gestion responsable de l’eau, amélioration de la vie au travail ou encore engagement sociétal.
Parmi les objectifs définis, le groupe souhaite réduire son empreinte carbone de 15% d’ici à 2020, intégrer 25% de PET recyclé dans la production des bouteilles au plan européen et atteindre 50% de femmes à des postes de direction d’ici à 2015.
Parmi les initiatives de 2010, l’entreprise vient de sortir la Plant bottle (à 22,5% d’origine végétale dérivé de canne à sucre), elle s’est engagée depuis plusieurs années à ne pas cibler dans sa publicité Internet les moins de 12 ans et souhaite développer le ferroviaire pour les échanges intersites.
Coca-Cola participe à la vie locale et nationale : 14% des recrutements ces trois dernières années ont été réalisés dans le cadre du Plan Espoir Banlieue, l’entreprise participe à l’expérimentation de l’affichage environnemental et développe des programmes pour encourager le tri sélectif de manière ludique (actions dans les festivals de musique, zones de recyclage hors domicile dans les parcs de loisirs, mise en scène de sapins de noël en bouteilles plastiques, etc.
– Consulter le rapport RSE de Coca-Cola Entreprise
– Contact : Arnaud Rolland – arolland@cokecce.com
COPACEL
L’actualité du syndicat professionnel des entreprises papetières françaises, COPACEL, est marquée par la création de la Maison des Industries des Papiers et Cartons réunissant 14 organismes professionnels représentatifs des activités de production de pâtes, papiers et cartons, de transformation, de distribution et de formation.
Son objectif est d’accroître la visibilité de la filière auprès des pouvoirs publics, des leaders d’opinion et des medias et d’améliorer l’efficacité de l’action professionnelle, y compris concernant la thématique développement durable. Neuf projets ont par ailleurs été retenus par l’ADEME dans la filière papier-carton suite à l’appel à projets chaleur.
Ils représentent une économie de 200 000 tep*/ an. En termes statistiques, 74% de la pâte à papier achetée est certifiée provenant de bois issus de forêts gérées durablement pour l’année 2010.
La filière a également réduit ses rejets organiques dans l’eau de plus de 20% en dix ans.
Enfin, 79% des sites industriels sont actuellement certifiés ISO 140001 ou EMAS.
Des travaux sur la chimie du végétal ont par ailleurs été présentés dans le cadre d’un colloque : « Le carbone vert au service d’une nouvelle croissance » afin de développer la création de bio-produits et de nouvelles formes d’énergies.
– Contact : Anaïs Robert – anais.robert@copacel.fr *Tep : tonne équivalent pétrole
Crédit Coopératif
Banque de référence du réseau des banques populaires pour le secteur de l’économie sociale et solidaire, le Crédit Coopératif a une volonté de pédagogie et de transparence qu’appelle la relation spécifique d’une banque coopérative vis-à-vis de ses clients et sociétaires.
Il présente sous forme de schéma le circuit que suit l’argent dans son activité : d’où viennent ses ressources et à quoi servent-elles.
Ainsi 60% des crédits sont-ils réalisés auprès des services d’intérêt général ou de l’économie sociale et ses placements de trésorerie ne sont pas réalisés dans des paradis fiscaux et judiciaires.
Il développe des pratiques responsables pour ses appels d’offres : vérification des certifications, enquête sur la démarche en matière de maîtrise de l’énergie, égalité hommes/femmes, sécurité des salariés.
Sur deux sites, le ménage est fait en présence des collaborateurs dans une logique d’insertion ou pour que les prestataires puissent bénéficier des transports en commun.
Le Crédit Coopératif a par ailleurs un stand éco-conçu et compense, avec Geres-CO2 Solidaire, les émissions liées à sa participation à des événements.
Il a développé en 2011 une contribution volontaire sur ses transactions de change (CVTC- Change solidaire) afin de trouver de nouveaux financements pour le développement.
– Consulter et télécharger la brochure de présentation RSE en ligne
– Contact : Christophe Vernier – christophe.vernier@credit-cooperatif.coop
Crédit Mutuel
Avec un résultat net en progression de 61%, le Crédit Mutuel apparaît comme la banque préférée des Français dans le dernier baromètre image Posternak-Ipsos.
100 000 éco-prêts à 0% ont pu être distribués aux particuliers en 2010.
Le microcrédit social maintient une place importante avec une prise en charge à 50% du risque par le Crédit Mutuel.
1,3 milliard de prêts sociaux réglementés pour le financement de la construction de logements sociaux et de maisons de retraite ont été accordés en 2010.
L’entreprise reste la première banque des associations et soutient, entre autres, la Coorace dont l’objet est de favoriser l’intégration dans le monde du travail de personnes en difficulté temporaire.
L’association Ark’ensol rassemble, par ailleurs, les initiatives solidaires du Crédit Mutuel : aide à la création d’entreprises et aide aux familles en difficulté.
En interne, un accord cadre a été signé pour gérer les incivilités.
La formation (5% de la masse salariale investie) et la féminisation des postes à responsabilité sont valorisés.
Le groupe renforce son activité de financement dans le secteur public local les encours destinés aux collectivités locales passant de 3,7 à 5,4 milliards d’euros en 2010.
– Contact : Gérard Leseul – gerard.leseul@creditmutuel3d.com
Dexia
En 2010, Dexia a adopté un nouveau cadre directeur en termes de développement durable : comment accompagner ses clients dans leurs démarches de développement durable dans l’exercice de son métier de banquier ? L’ambition affichée est d’apporter une valeur ajoutée à l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise autour de quatre principes fondamentaux : essence, pertinence, communication et évaluation.
La priorité 2011-2012 est donnée à la performance énergétique des bâtiments en participant notamment au comité stratégique du Plan Bâtiment Grenelle, en accompagnant les projets de rénovation énergétique du bâti grâce à des prêts à taux préférentiels, en développant les énergies renouvelables (assurance photovoltaïque par exemple) ou en maîtrisant les consommations énergétiques de ses propres bâtiments.
En nouant un partenariat avec Vivalib, Dexia s’engage également dans le maintien des seniors à domicile grâce à un nouveau concept d’habitat résidentiel pour personnes agées.
Signataire des Equator Principles depuis 2003, la banque veille à minimiser les impacts environnementaux et sociaux des projets qu’elle finance.
En 2010, 56 projets Equator Principles ont ainsi été aidés dont deux en catégorie A (projets avec des impacts potentiels significatifs) : la construction d’un gazoduc et un projet d’usine de traitement des déchets.
– Contact : Moniek Delvou – moniek.delvou@dexia.com
Eco-Emballages
2010 est marquée pour Eco-Emballages par la négociation d’un nouvel agrément pour la période 2011-2016, le premier à répondre aux exigences de la loi Grenelle.
Il s’agit d’atteindre 75% de recyclage et de couvrir 80% des coûts de collecte et de tri.
Pour remplir ces objectifs, les contributions des entreprises adhérentes devraient permettre de couvrir 640 millions d’euros de coûts (pour un objectif de taux de recyclage de 75%).
Cet effort financier est nécessaire, car chaque tonne recyclée est financée.
En parallèle, l’ensemble du dispositif a été revu pour en renforcer l’efficacité.
Un nouveau contrat est proposé aux collectivités, le Contrat pour l’action et la performance qui rémunère la performance des collectivités et leur offre une plus grande liberté d’actions.
Cet agrément permet également à Eco-Emballages de renforcer les liens avec les mairies, les bailleurs ou les associations.
Il lui donne aussi les moyens d’expérimenter en propre sur le terrain de nouveaux projets liés, par exemple, à la modernisation des équipements, aux refus de tri, aux conditions de travail.
L’éco-organisme a conduit une campagne de communication nationale autour du geste de tri qui a été vue par 44 millions de personnes : diffusion d’un spot TV, mise en place d’un numéro vert et d’une application iPhone sur les consignes de tri locales.
Un plan national de tri et de recyclage a par ailleurs été lancé en 2010 avec la formation, entre autres, de 1400 gardiens en habitat collectif et la réalisation de 53 diagnostics sur la collecte de verre en apport volontaire.
– Contact : Marie Rappenne – marie.rappenne@ecoemballages.fr
EDF
Pour la seconde année consécutive, le groupe EDF propose un rapport de développement durable exclusivement en ligne intégrant vidéos et infographies (impacts environnementaux et sociétaux des ouvrages hydrauliques, enjeux des réseaux intelligents).
Le groupe fait de la sûreté nucléaire et de ses programmes d’investissements dans le développement de ses capacités de production les maîtres mots de l’année 2010.
Suite à l’accident de Fukushima, il participe au déploiement des audits de sécurité en Europe.
EDF Energy participe également au programme gouvernemental britannique de baisse des émissions de carbone et consacre 400 millions de livres à des travaux d’isolation chez ses clients à faible revenu.
Le groupe a développé une application Iphone permettant d’obtenir une estimation de la consommation d’énergie, en euros, kWh et émissions de CO2 d’un appareil électrique, en photographiant son étiquette énergie.
Le compteur intelligent LINKY augmentera la fiabilité et l’exactitude de la facture pour le client, par un suivi en temps réel de sa consommation.
Face à la précarité énergétique, EDF a engagé en France des actions pour simplifier l’accès au Tarif de première nécessité (TPN) et va au-delà de ses obligations légales en développant un réseau de conseillers spécialisés.
En termes sociaux, l’entreprise réduit l’écart salarial hommes/femmes à 0,6% et s’engage dans l’accompagnement de ses séniors, pour dynamiser les secondes parties de carrière.
– Le site du rapport : http://rapport-dd-2010.edf.com/fr/accueil
– Contact : Jean-Christophe Mollaret – jean-christophe.mollaret@edf.fr
Egis
L’actualité d’Egis a été marquée cette année par le regroupement de ce leader de l’ingénierie des infrastructures avec Iosis, leader du bâtiment et du génie civil industriel.
25% du capital a été ouvert aux salariés, l’actionnaire principal demeurant la Caisse des Dépôts.
Parmi les axes de développement de la nouvelle entité, on note la création d’Egis Waste Management dédié à l’ingénierie des déchets et des sites et sols pollués.
Les valeurs fondamentales du groupe se concentrent autour d’une entreprise responsable, créative et humaine.
Egis a en outre obtenu le premier prix « Biodiversité et entreprises » en 2010 pour l’innovation des éco-cavaliers qui permettent de minimiser l’impact des canalisations en milieu naturel et qui résultent d’une démarche d’éco-conception. Egis développe de nombreux éco-comparateurs permettant d’évaluer, par exemple, des variantes d’infrastructures routières au regard des critères carbone et énergie.
L’entreprise s’implique également en matière d’urbanisme durable ; elle est, à titre d’exemple, intervenue sur l’éco-stade à énergie positive de Nice composé d’un système de récupérateur d’eau de pluie pour l’arrosage de la pelouse, de panneaux photovoltaïques et de géothermie.
– Consulter et télécharger le rapport annuel d’Egis en Français
– Contact : Martine Jauroyon – martine.jauroyon@egis.fr
Eiffage
Eiffage souhaite, par le développement durable, ajouter sens et responsabilité à son impératif de performance.
L’entreprise s’engage ainsi dans un nouveau référentiel, HQVie, intégrant plus que les enjeux environnementaux dans le bâti.
Celui-ci s’articule autour de trois dimensions : des principes (prévention des risques, santé, mobilité, etc.), des champs d’analyse (matière, eau, énergie, développement humain, etc.), des échelles d’action (bâtiment, quartier, ville).
En outre, en créant une entrée spécifique « secteur adapté et protégé » sur Agora – l’intranet métier achats du Groupe – Eiffage souhaite partager un maximum d’expériences sur l’insertion entre les différentes entreprises du groupe.
Afin de répondre au manque d’initiatives concrètes sur l’égalité homme/femme, le groupe a mis en oeuvre une expérience pilote de mentorat permettant de créer du lien entre des salariées qui ont moins de cinq ans d’ancienneté et des mentors plus expérimentés.
L’enjeu étant d’identifier des freins ou incompréhension sur la place des femmes ingénieures dans l’entreprise.
Cette problématique, comme d’autres (explication sur la comptabilisation des émissions de GES, prise en compte du handicap dans le quotidien, transparence) a été soulevée lors d’une des sessions de concertation organisée par le Comité 21 en 2010.
– Contact : Valérie David, developpement.durable@eiffage.com
Elior
Troisième opérateur en Europe de la restauration sous contrat et des services associés, Elior met en place une politique de développement durable organisée autour de trois priorités : concevoir une offre responsable, agir en employeur engagé et être un partenaire à l’écoute.
Avec trois millions d’équivalent repas bio servis et premier opérateur du métier à avoir réalisé un Bilan Carbone®, Elior marque sa volonté de progrès continu en termes de responsabilité sociétale.
L’entreprise développe une politique de préservation des ressources halieutiques grâce à laquelle six espèces de poissons menacées ont déjà pu être retirées des approvisionnements depuis 2006.
Afin de favoriser le lien entre les jeunes et les personnes âgées, Elior s’est également investi dans des rencontres culinaires intergénérationnelles.
600 personnes y ont participé sur la période 2009-2010.
Le groupe est également signataire de la Charte de la diversité depuis 2005 et du Plan Espoir Banlieues depuis 2010.
Il a lancé un programme de perfectionnement à la lecture et l’écriture pour ses collaborateurs.
Le Groupe encourage par ailleurs une démarche d’achats responsables, articulée autour de trois axes : choix des fournisseurs, choix des produits et relations avec les fournisseurs.
Pour donner une impulsion à cette politique, la direction des achats a créé un poste de responsable du développement durable ainsi qu’un Comité de pilotage.
– Contact : Elisabeth Derancourt – elisabeth.derancourt@elior.com
Federec
Federec, Fédération professionnelle des entreprises du recyclage, réalise un rapport d’activités depuis trois ans marqué, entre autres, cette année par la révision de la nomenclature des Installations classées pour l’environnement (ICPE) et la mise en place d’un nouveau dispositif de recyclage pour les Véhicules hors d’usage (VHU).
Avec 2% de création nette d’emplois par an et une production de matières recyclées de 17% en 2010, le secteur des entreprises du recyclage est en plein essor.
Un Contrat d’études prospectives a d’ailleurs été réalisé en 2010 avec la Direction générale Emploi et formation professionnelle.
Il permettra, sur la période 2011-2013, de faire bénéficier aux entreprises de recyclage de financements pour la formation de leurs salariés et de gestion prévisionnelle des compétences.
L’intégration au Conseil d’administration de Federec d’une Commission nationale des jeunes a par ailleurs permis d’apporter un regard neuf sur les problématiques de la profession, de faire connaître les métiers du recyclage aux jeunes par l’organisation de visites de site par exemple et de préparer la relève de vocations fédérales.
En termes de Responsabilité élargie du producteur (REP), les prochains enjeux à venir concernent la filière du bois puisqu’à partir de janvier 2012 la loi imposera que les metteurs en marché de meubles en assurent la récupération.
– Contact : Clémence Musa – clemence.musa@federec.com
France Télécom-Orange
France Télécom-Orange lance un nouveau projet d’entreprise intitulé Conquêtes 2015 qui vise à reconnaître et accompagner les collaborateurs, premiers bâtisseurs du lien social ; assurer transparence, qualité et sécurité aux clients ; rendre accessible les bénéfices du monde numérique au plus grand nombre et innover au service d’une nouvelle éco-citoyenneté.
Parmi les nombreuses initiatives en matière sociale, on peut ainsi noter la création de 180 postes de RH de proximité, la mise en place d’un nouveau baromètre social et d’un indicateur de performance sociale impactant la part variable de rémunération des 800 cadres dirigeants en France.
Le groupe a par ailleurs participé au premier fonds de dotation pour l’égalité professionnelle en Europe intitulé ARBORUS.
Un état des lieux des actions de protection des enfants dans toutes les filiales et la publication d’une Charte de la protection des enfants ont été réalisés.
En termes environnementaux, l’entreprise se fixe un objectif de réduction des émissions de GES de 20% à 2020 et de 15% de ses consommations énergétiques par rapport à celles de 2006.
Un travail de recherche et développement est ainsi mis en oeuvre sur les datacenters verts : amélioration technique, rationalisation des systèmes d’information, consolidation de la virtualisation des serveurs.
– Contact : Alain Liberge – alain.liberge@orange-ftgroup.com
GDF SUEZ
Avec l’ambition d’une croissance responsable qui s’appuie sur les atouts et les métiers du Groupe, GDF SUEZ souhaite devenir une référence en matière de développement durable.
Celui-ci s’inscrit au c½ur même du business model du Groupe, en enrichissant son positionnement et en modifiant ses modes de production pour, in fine, contribuer à la création de valeur globale de l’entreprise.
Parmi ses dix objectifs quantifiés et datés, l’entreprise veut augmenter de 50% la capacité installée en ENR d’ici à 2015, élever à 90% les projets comprenant des critères de développement durable d’investissement (coopération avec les parties prenantes, gestion environnementale, santé et sécurité des travailleurs, etc.) et renforcer la présence féminine au sein du groupe (objectif de 25% de cadres).
L’entreprise a d’ailleurs signé en 2010 un partenariat avec l’association Elles bougent qui a pour but d’inciter les lycéennes et étudiantes à s’orienter vers des études ou des secteurs techniques encore peu féminisés.
Le programme sociétal « Rassembleurs d’énergie » permettra de soutenir, quant à lui, des entrepreneurs sociaux, de développer le mécénat de compétences et de créer un fonds solidaire pour financer des projets innovants.
Parmi les axes environnementaux, GDF SUEZ souhaite engager sa recherche sur le captage et stockage de CO2.
Un projet est d’ailleurs en cours au Pays-Bas.
Il inclut la mise en oeuvre d’un démonstrateur de captage pour une taille équivalente à 250MWe (MegaWattelectrique).
– Contact : Malia Belkacem – malia.belkacem@gdfsuez.com
IKEA
IKEA salue l’arrivée d’un nouveau directeur développement durable en 2010, Steve Howard.
Parmi les initiatives engagées, l’entreprise lance en 2011 le IKEA sustainability product score card qui vise à intégrer des critères de développement durable dans le développement de produit, afin d’en diminuer l’impact tout au long du cycle de vie.
Parmi les onze critères sélectionnés, on peut compter : l’utilisation de matériaux recyclés, l’économie de matières premières et la rationalisation des transports.
IKEA fête, en 2010, les dix ans du code de conduite destiné aux fournisseurs IWAY qui comprend la formation du personnel aux questions de sécurité et de santé ou encore l’autorisation d’activités de négociation collective pour les salariés.
Tous les fournisseurs de produits d’ameublement devront respecter ce code pour 2012.
En Chine, où la semaine de travail de 80 heures est courante, l’enjeu est de diminuer progressivement cette durée en visant 60 heures pour 2012.
La politique déchets est également ambitieuse puisqu’à 2015, l’entreprise souhaite ne plus produire aucun déchet devant finir en décharge.
En termes de logistique, tous les fournisseurs devront avoir supprimé les palettes en bois à 2011 (remplacées par des palettes en carton ou en plastique recyclé).
– Consulter le rapport développement durable
– Télécharger le rapport DD pour le groupe IKEA
– Contact : Caroline Gastaud – caroline.gastaud@ikea.com
Keolis
De nombreux mouvements ont eu lieu en 2010 dans les transports publics : prise de participation majoritaire de la SNCF chez Keolis, doublement de taille de RATP Développement et rapprochement de Veolia Transport et Transdev.
Pour Keolis, le succès est au rendez-vous avec un chiffre d’affaires en croissance de 20% et le rapprochement avec Effia qui permet à l’opérateur d’être présent sur l’ensemble de la chaîne de déplacements, y compris le stationnement.
Premier transporteur de personnes à mobilité réduite, Keolis développe l’information aux voyageurs en temps réel et vise à faire du transport en commun un levier du désenclavement socio-économique des territoires.
En termes environnementaux, le métro de Rennes récupère, par exemple, l’énergie de freinage d’une rame pour en faire accélérer une autre.
Ce système permet une économie de la consommation électrique de traction de 10%.
Le développement de l’offre Flexo permet de proposer un service de transport en commun très souple pour les collectivités territoriales : les points d’arrivée et de départ sont connus mais les arrêts intermédiaires varient en fonction de la demande des passagers.
En termes sociaux, Keolis est le premier opérateur de transport public à avoir reçu en 2010 le Label Egalité professionnelle.
– Contact : Lucille Chevallard – lchevallard@keolis.com
La Poste
En 2011, 100% des activités du Groupe La Poste passent en libre concurrence avec la libération du courrier de moins de 50g.
Cet enjeu de taille ne fait que renforcer la volonté du groupe en matière de développement durable.
Avec l’UNCCAS*, le groupe identifie localement et en amont les clients en difficulté financière et peut ainsi les orienter vers les acteurs du secteur social.
Grâce au programme « Bonjour facteur », La Poste maintient le lien social en assurant des visites deux à six fois par semaine à des personnes identifiées comme fragiles par des donneurs d’ordres (collectivités, associations, assureurs).
Le Groupe propose également une offre de portage de médicaments pour simplifier la vie des clients malades, à mobilité réduite ou non véhiculés.
158 bureaux de poste ont par aileurs été rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite.
En interne, La Poste a développé un référentiel marketing via internet : il permet aux chefs de produit d’évaluer la maturité en termes de performance environnementale, sociale et sociétale des offres proposées.
Le parc électrique du groupe passera de 8 310 véhicules à 10 530 en 2011, 73% des acheteurs ont été formés aux achats responsables et plus de 60 000 collaborateurs à l’éco-conduite.
– Contact : Pierre-Olivier Bernière – pierre-olivier.berniere@laposte.fr
*UNCCAS : Union nationale des centres communaux d’action sociale
LEEM
Le LEEM représente les entreprises du médicament en France et poursuit cette année son dialogue avec les parties prenantes du secteur.
Le Comité de parties prenantes des Entreprises du Médicament (Coppem) travaille notamment sur la transparence des produits et de la recherche et sur la transparence des relations financières des entreprises du médicament.
Au regard de l’actualité, des réunions d’informations spécifiques ont également été organisées sur la grippe H1N1 et le Mediator.
Une des actions communes avec les parties prenantes aboutira, avant la fin 2011, à la mise en place d’une communication sur la déclaration des effets indésirables des médicaments par les patients.
La lutte contre les médicaments contrefaits a également occupé le Leem : accord de coopération avec les Douanes, partenariat avec Price Minister, programme d’éducation à la santé au Burkina Faso pour sensibiliser aux dangers de la contrefaçon.
Un outil Carbon EM a par ailleurs été réalisé pour mesurer les émissions carbones du secteur pharmaceutique.
Des formations à l’éco-conception ainsi que la poursuite du travail pour l’insertion des personnes handicapées ont été poursuivis en 2011.
En 2012, la mise en place de l’éco-organisme chargé de collecter et détruire les déchets d’activité de soins à risques infectieux des patients en auto-traitement devrait être opérationnelle.
– Contact : Delphine Caroff – dcaroff@leem.org
McDonald’s France
L’organisation de concertations agricoles débutées en 2009 et terminées en octobre 2010 constitue un des faits marquants de McDonald’s France pour cette année.
Ces réunions ont rassemblé l’ensemble des acteurs impliqués dans les filières pomme de terre, blé, salade et poulet : les agriculteurs-éleveurs, les fournisseurs transformateurs, les équipes de McDonald’s, les experts de la recherche, les consommateurs, les associations de protection de l’environnement, les ministères et services déconcentrés de l’Etat.
Résultat : la réalisation d’un programme d’actions pour la dizaine d’années à venir ainsi que la mise en ½uvre d’opérations concrètes comme un état des lieux précis des bâtiments d’élevage de poulet.
Côté environnement, l’entreprise vise une réduction de 20% de ses émissions de GES entre 2005 et 2020.
Pour ce faire, elle déploie l’installation de pompes à chaleur dans ses restaurants et souhaite un passage à 100% d’électricité verte.
Le programme Ecoprogress® permet en interne de partager ses bonnes pratiques entre franchisés mais aussi, grâce à un compteur, de visualiser en permanence ses émissions de GES.
L’offre responsable a également été développée avec une réflexion autour des jouets proposés dans les Happy Meal : recyclage, collecte pour dons à des associations, distribution de graines à planter à la place des jouets classiques.
– Contact : Delphine Smagghe – delphine.smagghe@fr.mcd.com
Monoprix
En 2010, Monoprix a fêté ses vingt ans d’engagement en matière de développement durable.
Pour nourrir sa démarche de progrès, les équipes s’investissent et se mobilisent dans tous les domaines d’activité.
Pionnier du bio en circuit généraliste, Monoprix poursuit le développement de sa marque Monoprix Bio (alimentaire et cosmétique) avec 95 références supplémentaires par rapport à 2009.
Pour accompagner cette croissance, le Groupe s’est engagé auprès d’agriculteurs qui souhaitent convertir leurs cultures au bio, en achetant leur production pendant les trois années nécessaires à l’obtention de la certification.
Parmi les projets environnementaux, Samada, filiale logistique de Monoprix, a mis en place un dispositif de « reverse logistique » permettant une collecte des balles cartons dans 53 magasins du Sud-Est de la France (soit 275 tonnes de cartons collectées par mois), en utilisant les camions en retour de livraison.
Le déploiement se poursuit à l’ensemble des magasins du Groupe sur 2011.
En termes sociaux, Monoprix a créé un service dédié aux conditions de travail et à l’innovation sociale afin de renforcer l’ensemble de la politique de l’entreprise, notamment sur les volets diversité et prévention des risques.
Par ailleurs, un système de tutorat a été mis en oeuvre permettant aux collaborateurs expérimentés de transmettre leurs savoir-faire.
– Consulter le rapport d’activité et de Développement Durable 2010
– Contact : Frédérique Delville – fdelville@monoprix.fr
Nestlé Waters France
En 2010, Nestlé Waters France via sa marque Vittel a remporté la mention spéciale « Meilleure démarche de gestion de site en matière de biodiversité» du Prix Entreprises & Environnement mené par l’ADEME et le ministère en charge du développement durable.
Cela concrétise son engagement en faveur de la protection des ressources en eau et de la biodiversité.
Par ailleurs, dans la région Alsace Lorraine, un pôle de compétitivité sur l’eau a vu le jour et vise à soutenir et valoriser le patrimoine aquatique des deux régions et à créer de l’emploi direct.
A Plancoët, un partenariat public-privé a été mené autour de la source pour la valorisation de la biodiversité et du patrimoine naturel avec la mairie de la ville, l’université Rennes 1, l’association Coeur Emeraude et l’Ecole des Mines Paris Tech.
Sur le site de Perrier, un partenariat avec EDF Energies nouvelles a été monté pour l’installation d’une centrale solaire de cinq ha produisant l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de plus de 1 000 habitants.
Finalement, en 2012, une usine de bio méthanisation devrait être mise en oeuvre pour recycler les 600 000 tonnes de biomasse (fumier et déchets verts) produites sur les terres de Vittel, Contrex et Hépar.
– Contact : Fabio Brusa – fabio.brusa@waters.nestle.com
Plastic Omnium
Avec l’acquisition d’INERGY Automotive Systems, Plastic Omnium donne une nouvelle dimension au pôle automobile qui travaille désormais aussi bien sur les systèmes de carburant et de dépollution que sur les pièces de carrosserie et de structures thermoplastiques.
L’entreprise a signé en 2010 un partenariat avec Orange qui permettra d’optimiser la gestion des déchets des collectivités territoriales.
Le bac à poubelles 100% green made, la pesée embarquée, la géolocalisation des camions de collecte sont quelques unes des autres offres proposées en matière de gestion des déchets par l’entreprise.
Le groupe travaille également avec PSA Peugeot Citroen à la mise au point d’un polymère issu de l’amidon.
Il a aussi lancé un projet permettant le marquage des polymères lors de leur formulation, facilitant ainsi leur séparation lors du tri et du broyage.
Un brevet a été déposé sur une solution de regénération des rebuts de broyage automobile en polypropylène.
La matière obtenue peut être utilisée pour la fabrication de pièces d’aspect peintes.
En termes sociaux, le groupe poursuit son plan HSE (Hygiène Sécurité Environnement) avec, entre autres, la formation aux principes d’ergonomie des postes de travail, la gestion des risques et la prévention des troubles musculo-squelettiques.
– Contact : Yves Bourquard – ybourquard@plasticomnium.com
PSA Peugeot Citroën
Les quatre ambitions principales du groupe PSA Peugeot Citroën sont réaffirmées dans ce rapport d’activité et de développement durable, à savoir : avoir un coup d’avance, être un groupe global, devenir une référence en termes d’efficacité opérationnelle et avoir l’exigence d’un développement responsable.
Le groupe place l’innovation au coeur de ses engagements.
Cette innovation se concrétise, entre autres, par la voiture électrique Ion – qui est en location pour 500 euros par mois et possède une autonomie de 150 km – ou encore la nouvelle offre de service Citroen Multicity lancée en mars 2011.
Cette offre regroupe un moteur de recherche d’itinéraires multimodal, un service de location de voitures, de réservation de billets d’avion, de train et d’hôtel.
Côté social, PSA s’engage à avoir 15% de femmes cadres supérieures en France en 2012 (contre 6,5% en 2009) et à réduire de 16% les taux d’accidents avec arrêt de travail.
A l’échelle internationnale, un chapitre environnement (respect des ressources naturelles, réduction des impacts liés à l’activité du groupe) a été ajouté à l’accord cadre mondial sur la responsabilité sociale rédigé en 2006.
Il concerne toutes les entités du groupe, filiales comprises.
– Contact : Patrice Henry Duchene – patricehenry.duchene@mpsa.com
Saur
En 2010, le groupe Saur a réaffirmé sa responsabilité sociétale autour de trois objectifs stratégiques, « moins d’impact sur l’environnement », « plus de nature » et « mieux pour l’homme », qui fédèrent son action au quotidien.
Face aux enjeux de demain en matière de santé et d’environnement, le Groupe a développé le procédé Carboplus® pour le traitement des micropolluants émergents, étudie avec l’Institut Lavoisier la valorisation de l’indium présent dans les écrans LCD et s’engage auprès des collectivités pour la mise en oeuvre de la redevance incitative pour les ordures ménagères.
Saur a initié, en partenariat avec la Ligue de protection des oiseaux, une démarche globale en faveur de la biodiversité sur les golfs de son réseau Blue Green et a été partenaire d’opérations de sensibilisation dans le cadre de l’année internationale de la biodiversité.
Dans le domaine social, Saur a conçu et diffusé en interne des clips vidéos sur le thème « Diversité : écoutez-vous parler, regardez-vous agir » et réalisé une démarche d’écoute des collaborateurs sur le thème de la qualité de vie au travail.
Enfin, Saur publie son rapport annuel Grandeur Nature 2010 sur le portail HandicapZéro.org entièrement accessible aux personnes non et malvoyantes.
– Contact : Anne Gresle – agresle@saur.fr
SANOFI
En 2010, Sanofi Aventis change de nom et devient SANOFI.
Une direction « Excellence en RSE » est créée, qui vient compléter les actions des Directions Accès au médicament et Diversité-Handicap.
Pôle d’expertise RSE, elle a pour mission de proposer au comité de direction la stratégie RSE du Groupe et de la déployer, de façon transverse, dans l’ensemble des unités opérationnelles.
Afin d’assurer un déploiement efficace, un réseau interne de 40 correspondants est créé.
Début 2011, la stratégie RSE est recentrée sur les 12 enjeux prioritaires identifiés à l’issu d’un travail de consultation d’une vingtaine de parties prenantes (test de matérialité).
SANOFI se dote également d’une Fondation, Sanofi Espoir, consacrée au soutien d’actions d’intérêt général dans le domaine de la santé.
Parmi les autres nouveautés de l’année figurent la définition d’une nouvelle politique HSE (Plan HSE 2015), un travail de réflexion sur les déchets d’emballages des produits relevant de la chaine du froid et la poursuite de la responsabilisation des Achats.
Sur le plan social, SANOFI a notamment réalisé un autodiagnostic de l’application effective de sa politique Droits de l’Homme, en s’appuyant sur la matrice BLIHR (Business Leaders Initiative on Human Rights), issue des travaux d’un regroupement d’entreprises multinationales.
– Consulter et télécharger le rapport RSE
– Contact : Didier Terrolle – didier.terrolle@sanofi-aventis.com
Schneider Electric
En 2009, Schneider Electric avait lancé son programme stratégique One visant un positionnement de leader dans les nouvelles économies et une simplification des fonctions support dans l’entreprise.
Ce programme a contribué à la forte croissance de l’entreprise en 2010 qui souhaite répondre au défi énergétique en développant l’efficacité énergétique et les smart grid, entre autres.
Les indicateurs et le Baromètre Planète et Société montrent cette année une réussite en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (économie de 110 000 tonnes en 2010) et sur l’accessibilité à l’énergie dans le cadre du projet BipBop (891 058 foyers raccordés en 2010 avec un objectif de 1 000 000 à 2011).
La formation des employés aux solutions de gestion de l’énergie reste encore faible (239 sur un objectif de 2000 personnes) tout comme la mise en place de filières de récupération du gaz SF6.
Autre spécificité, Schneider Electric renforce sa position dans les zones de la nouvelle économie, en particulier avec la Chine, où l’entreprise a participé à la dernière exposition universelle de Shanghai et s’engage pour le développement local de la gestion de l’énergie.
– Consulter et télécharger le rapport développement durable au format PDF
– Consulter le site dédié au rapport DD :
– Contact : Alban Jacquin – alban2.jacquin@schneider-electric.com
Séché environnement
Séché environnement souhaite inscrire son développement dans une optique citoyenne : traçabilité, écoute des parties prenantes, protection de la biodiversité et écologie industrielle sont quelques unes des actions traduisant cet engagement.
Concrètement, Séché environnement a été signataire de plusieurs chartes : une charte d’engagement de rinçage des citernes de collecte de déchets dangereux liquides, la charte CO2 qui concerne les transports ou encore une charte de bonnes pratiques régissant les relations entre donneurs d’ordres et PME (responsabilité territoriale des entreprises vis-à-vis de leur territoire d’implantation).
Le travail mené sur la biodiversité favorise également l’ancrage territorial de Séché environnement : tableaux de bord de suivi de plusieurs espèces à Changé (53) à proximité d’une zone de stockage des ordures ménagères résiduelles et assimilées, inventaire des chauves-souris, baguage des tourterelles, travail sur le respect des paysages dans le cadre de son activité de gestion des déchets.
Séché environnement investit également en termes de R&D avec, entre autres, le projet Biocomba (co-financé par la Région Bretagne et le Conseil général du Morbihan) qui vise à produire un bioplastique composable en fin de vie à base d’un bio-polymère obtenu par une synthèse de bactéries marines sur des substrats issus de déchets de l’industrie agroalimentaire.
– Consulter et télécharger le rapport RSE 2010
– Contact : Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.com
SFR
SFR poursuit son engagement pour un monde plus vert, plus sûr et plus solidaire.
Renforcer l’égalité des chances au sein de l’entreprise et plus largement, de la société, permettre au plus grand nombre d’accéder au numérique, réduire l’empreinte carbone de ses activités : la responsabilité sociale est au coeur de la stratégie de SFR.
Ainsi, à l’heure où la préservation de l’environnement est en passe de devenir un axe structurant de l’économie numérique, il s’agit pour SFR, d’une part, de stabiliser ses consommations d’énergie dans un contexte d’explosion des usages et, de l’autre, de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la société française, grâce à la diffusion massive des TIC*, dans les secteurs des transports, de la santé, de l’éducation, du bâtiment, de l’énergie.
C’est dans cette logique que l’entreprise s’attache à déployer des solutions pour les entreprises et les collectivités (télérelevés, téléinterventions, Cloud Computing, visio/ téléprésence, etc.).
Côté grand public, l’objectif visé est de permettre aux clients de devenir des éco-consommateurs grâce aux : offres sans mobile, à l’affichage environnemental, au dispositif de recyclage des mobiles usagés et à la nouvelle neufbox Evolution éco-conçue.
Cette dynamique s’appuie sur un Système de Management Environnemental certifié ISO 14001, qui garantit la maîtrise des processus et des impacts du groupe.
– Contact : Catherine MOULIN – catherine.moulin@sfr.com – http://www.sfr.com/nos-engagements/rapport-developpement-durable
* Technologies de l’information et de la communication
SNCF
La SNCF développe ses engagements en termes de RSE : un deuxième Bilan Carbone® a été réalisé et une comptabilité carbone sera intégrée dans l’évaluation des projets et affichée dans les offres de transport proposées.
En 2010, les trafics ont doublé sur l’autoroute ferroviaire : 450 000 tonnes de CO2 devraient ainsi être évitées d’ici à 2020.
La recherche est également accrue selon trois axes : les nuisances sonores, la fin de vie des matériels et infrastructures et les consommations énergétiques.
Un projet de site à vocation européenne est d’ailleurs en cours pour valoriser les matériaux en fin de vie.
En termes sociaux, la SNCF a réalisé 200 diagnostics d’équipe avec le CHSCT pour détecter les situations de stress et adopter des actions correctrices appropriées.
Un tour de France de la diversité a été engagé pour sensibiliser les managers à la problématique des risques liés aux discriminations au travail.
Au coeur du développement des territoires, l’entreprise se fixe un objectif de 80 gares équipées d’un dispositif de prise en charge de l’errance grâce au SAMU social d’ici à 2013. Depuis 2007, le groupe travaille en outre avec le réseau national des Chantiers école et a permis de remettre sur les rails plus de 1 500 personnes.
– Contact : Florence Cousin – florence.cousin@sncf.fr
SUEZ ENVIRONNEMENT
SUEZ ENVIRONNEMENT bénéficie cette année du retour de la croissance avec une variation brute de + 12, 8% par rapport à 2009.
2010 est marquée, pour le groupe, par la poursuite des douze engagements pris pour 2012 en matière de développement durable dont l’optimisation des taux de recyclage et de valorisation des déchets, la réduction des émissions de GES, l’amélioration de l’efficacité énergétique, le développement des savoir-faire professionnels ou encore la poursuite d’un dialogue actif avec les parties prenantes.
Parmi les faits marquants, on peut relever la création d’un programme en faveur de la diversité et du développement social pour 2010-2012 intitulé Egalité des chances, progrès social, engagement.
Il se décline en cinq axes : l’accès à l’emploi et à l’insertion, l’emploi des seniors, le recrutement et les carrières des femmes, les personnes handicapées ainsi que la qualité de vie au travail.
Concrètement, le nombre d’heures de formation par employé par an a déjà augmenté pour atteindre 14,5 h en moyenne en 2010 (contre 12,9 en 2009).
Côté dialogue parties prenantes, un site Internet et Intranet ainsi que plusieurs forums animés par Eric Orsenna et Luc Ferry ont été réalisés en 2010.
Ce projet intitulé Idées neuves sur l’eau a permis à 100 000 personnes – salariés ou grand public – de donner leur avis et de faire émerger des propositions concrètes sur la thématique de l’eau.
– Contact : Thomas Perianu – thomas.perianu@suez-env.com
Total
En conservant le même format que l’an passé pour son rapport RSE – Dix questions que vous nous posez– Total maintient sa volonté de dialogue : ses parties prenantes posent une question et, cette année, une réponse synthétique est apportée par ses salariés.
Rappelées en préambule, les explosions de la plateforme de forage BP au Mexique et de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon marquent un contexte où le dialogue est plus que jamais nécessaire.
L’entreprise s’est engagée dans le groupement d’experts Global Industry Response visant à améliorer la prévention, l’intervention et la lutte anti pollution des installations pétrolières.
Afin de répondre à la demande croissante d’approvisionnement durable des populations en énergie, l’entreprise élargit constamment son domaine d’exploration à travers des projets toujours plus ambitieux constituant les grands thèmes d’avenir (offshore profond avec Pazflor et Usan, gaz naturel liquéfié au Yémen et Qatar, hydrocarbures non conventionnels, etc.).
En matière de sécurité des transports, Total met un point d’honneur à mieux faire connaître ses standards à ses clients et aux autorités et organismes de régulation (via les GPS, la formation continue des chauffeurs, etc.).
En termes sociaux, Total s’engage dans une politique de diversité avec un équilibre hommes/femmes et internationaux (72% d’internationaux parmi ses cadres recrutés) et un programme de mentoring pour les femmes en début de carrière.
– Consulter et télécharger le Rapport RSE 2010 de Total
– Contact : Natalie Doat – natalie.doat@total.com
Veolia environnement
L’année 2010 est marquée par de nombreuses réussites commerciales pour Veolia environnement.
Le groupe gère désormais le traitement des boues des stations d’épuration d’Hong Kong et a obtenu la délégation du service d’eau potable pour l’Ile-de-France.
Il a également signé avec la Caisse des Dépôts et Consignations la naissance du premier acteur mondial privé de la mobilité durable : Veolia Transdev.
L’accent a également été mis, cette année, sur l’innovation avec la création de Veolia Innovation Accelerator : une plateforme mondiale de déploiement des meilleures technologies propres.
200 start up ont ainsi participé à cette plateforme en proposant des projets variés : optimisation d’écoanalyses de l’eau ou récupération des nutriments et des engrais.
Une nouvelle génération de biocarburants à partir d’huile alimentaire usagée est développée afin d’alimenter les bennes et les bus en Ile-de-France.
En termes sociaux, Veolia environnement a obtenu le Label Diversité et lancé une campagne d’évaluation de la performance sociétale de 101 de ses fournisseurs.
L’entreprise a également renforcé ses actions de solidarité.
Ainsi, 650 collaborateurs ont pu bénéficier d’une assistance dans le cadre du Plan Solidarité active afin de faire face à leurs difficultés financières.
– Pour en savoir plus : http://www.veolia.com/fr/groupe/rse/
– Contact : Hélène Lebedeff – helene.lebedeff@veolia.com
VINCI
2010 est marqué par le renforcement du pôle énergie du groupe VINCI avec l’acquisition de Cegelec et Faceo.
Le groupe maintient le partenariat avec Paris Tech et donne naissance à une chaire d’éco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures.
Le Paquet vert autoroutier est également poursuivi : il devrait créer 2 500 emplois pendant trois ans.
Ce plan comporte un axe sur les nuisances sonores : 1 000 logements identifiés comme points noirs seront traités entre 2010 et 2012.
L’ensemble des sociétés VINCI Autoroutes sont désormais engagées dans une démarche ISO 14001.
Sur l’activité construction, le Groupe a développé l’outil Oxygen qui assure la mise en oeuvre d’actions responsables depuis l’esquisse du projet jusqu’à son utilisation par le client final.
La mise à disposition de bungalows de chantier de nouvelle génération s’est par ailleurs traduite par une réduction de la consommation énergétique de 50%.
La part de matériaux valorisés ou recyclés à l’échelle du groupe représente 13% de la production totale de matériaux.
En termes sociaux, le programme de formation portant sur la diversité a été étendu aux chefs de chantier : 88% d’entre eux déclarent après la formation avoir pris conscience de leurs préjugés (contre 48% avant).
– Contact : Christian Caye – christian.caye@vinci.com
COLLECTIVITES
Région Aquitaine
La Région Aquitaine, qui a adopté son Agenda 21 en 2008, publie en 2010 un second rapport visant à évaluer ses performances de développement durable.
Il présente les engagements pris par le Conseil régional et les réalisations effectives autour de quatre thèmes : environnement et santé publique, transports et mobilité, solidarités et économie et emploi durable.
La transformation écologique de l’industrie est un axe fort de la politique menée, avec plus de 1 000 emplois créés en 2009 et 130 entreprises d’éco-innovation soutenues.
La collectivité est particulièrement engagée dans le développement des énergies renouvelables avec notamment l’émergence d’une filière industrielle autour du photovoltaïque.
Profondément affectée par la tempête Klaus (2009), la filière bois a subi des mutations majeures pour une gestion plus durable : reforestation via la Fondation Aquitaine carbone, création d’une plateforme bois-énergie, transport par bateau (15% du trafic du port de Bayonne est consacré au transport de bois), conception de logements sociaux passifs en pin maritime des Landes…
L’analyse budgétaire, structurée autour des sept objectifs de la Stratégie européenne de développement durable, conclut à la participation de 44% du budget régional au développement durable.
Les indicateurs sociaux et environnementaux relatifs au fonctionnement interne de l’institution régionale montrent par exemple une réduction significative du poids des déchets générés par la collectivité (57,72 tonnes en 2009 contre 84,71 tonnes en 2008).
– Contact : Julien Jimenez – julien.jimenez@aquitaine.fr
Région Centre
La Région Centre a impulsé une soixantaine de « chantiers pour l’avenir » dans le cadre de son Agenda 21 adopté en 2008.
L’année 2010 a été marquée par l’engagement dans l’élaboration du Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) et du Plan climat-énergie territorial (PCET), documents stratégiques et transversaux pensés en articulation avec l’Agenda 21.
Dans un contexte de mutations économiques, la Région a accompagné la création ou la reprise de plus de 1 000 entreprises en 2009 et a soutenu la naissance de deux nouveaux clusters, pôles de compétence techniques.
Action prioritaire, la lutte contre le décrochage scolaire s’est traduite par la mise en place du dispositif « Assure ta rentrée » qui a touché près de 3 000 jeunes potentiellement décrocheurs.
Afin d’améliorer l’intermodalité, une centrale de mobilité sur Internet regroupe les informations relatives à 18 réseaux de transport collectif.
Concernant l’exemplarité de la collectivité, la Région poursuit ses efforts pour la dématérialisation des documents (73 000 plis envoyés par voie électronique) et a permis à une centaine de demandeurs d’emploi de s’inscrire dans une dynamique de réinsertion professionnelle par l’intégration de clauses d’insertion sociale dans les marchés publics.
Par ailleurs, dix agents se sont portés volontaires pour effectuer un congé solidaire.
La Région poursuit un dispositif original de consultation des habitants, avec un panel de 1850 internautes qui a été invité à répondre à trois enquêtes en 2009 et 2010 (recherche et technologie ; formation professionnelle ; environnement et énergie).
En complément, 3 270 personnes ont participé à l’un des 24 forums territoriaux organisés en mars 2009.
– Contact : Marie-Laure Fort – marie-laure.fort@regioncentre.fr
Région Nord-Pas-de-Calais
Complémentaire aux notations extra-financières de 2006 et 2008, le Rapport développement durable de la Région Nord-Pas-de-Calais, présenté lors du débat budgétaire de la collectivité, s’attache tant à l’intégration du développement durable dans les politiques régionales que dans les pratiques de l’institution.
Particulièrement investie en matière de lutte contre le changement climatique, la Région poursuit son soutien aux particuliers pour l’isolation des toitures (572 prêts à taux zéro conclus en 2009) et pour les investissements solaires (3464 chèques solaires attribués).
Côté entreprises, le Fonds régional d’investissement pour le climat leur propose des financements pour mener des projets de maîtrise de l’énergie.
Afin de promouvoir et diffuser les pratiques de développement durable au sein des entreprises, le collectif « développement durable et entreprises », créé à l’initiative du Conseil régional et de la DREAL, met à la disposition des PME/PMI différents outils, par exemple le site InitiativesDD.com, qui recense 70 bonnes pratiques d’entreprises sur différentes thématiques (ressources humaines, process innovants, nouveaux marchés etc.).
A noter que 80 entreprises sont signataires de la charte d’engagement dans une démarche de développement durable.
La 6e Journée annuelle développement durable et entreprises (JADDE) a mobilisé plus d’un millier de participants.
Consacrant 1% de son budget au développement des relations Nord-Sud, la Région apporte son soutien aux projets de solidarité via les dispositifs « Devenons citoyens de la planète » (66 projets soutenus en 2009), les bourses de mobilité en solidarité internationale (108 bourses allouées à des jeunes) et le Dispositif régional d’accompagnement des porteurs de projets de solidarité internationale (22 porteurs de projets aidés).
– Contact : Yves Despeyroux – y.despeyroux@nordpasdecalais.fr
Région Rhône-Alpes
Le rapport d’étape développement durable 2009-2010 de la Région Rhône-Alpes, présenté en assemblée plénière du Conseil régional, fait le point sur les engagements de la Région en matière de développement durable.
La démarche des lycées éco-responsables se généralise, avec une centaine d’établissements engagés, et parallèlement 271 lycées publics ont mis en place un Plan Energie.
Autres actions déployées dans ces structures : les 170 projets lycéens « Objectif Terre », la formation de 500 agents aux économies d’énergie, la création de formations en apprentissage en lien avec le développement durable (2 140 places) et des expériences de compostage des déchets organiques.
La Région veille à l’ancrage des démarches de développement durable sur son territoire.
Ainsi, la mise en place de la plateforme régionale ISO 26 000 a permis d’initier acteurs publics et privés à la responsabilité sociétale des organisations.
De même, les neuf contrats territoriaux conclus en 2009 et 2010 avec les collectivités infra-territoriales revêtaient une approche développement durable.
La sensibilisation et la mobilisation des citoyens reste un engagement fort de la région rhône-alpine, avec 2 000 participants lors des 5èmes assises nationales du développement durable, 29 projets écocitoyens soutenus et 1 500 foyers modestes bénéficiaires d’une aide pour les énergies renouvelables.
Enfin, le futur siège de la Région se veut exemplaire (Haute Qualité Environnementale tertiaire, Très Haute Performance Energétique et Haute qualité d’usage).
– Contact : Lydiane Bonnet – lbonnet@rhonealpes.fr
Conseil général de Haute-Vienne
Deux ans après l’adoption de son Agenda 21, le Conseil général de Haute-Vienne a engagé ou finalisé plus de la moitié des 87 actions programmées jusqu’en 2014.
La collectivité introduit progressivement les bonnes pratiques au sein des collèges : réalisation d’audits thermiques dans 20 des 30 collèges que compte le département, travaux d’économies d’énergie, mise en place du tri sélectif et de récupérateurs de piles, réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, incitation financière pour l’utilisation de viande limousine certifiée et de produits issus de l’agriculture biologique dans la restauration, sensibilisation des collégiens au développement durable par l’association Artisans du monde, etc.
A noter que la labellisation éco-école d’un second collège est en cours.
Le plan « zéro pesticide en Haute-Vienne » se poursuit (89 conventions signées avec les communes) et une procédure de certification de gestion durable des forêts départementales est lancée.
Le territoire renouvelle également ses actions de coopération décentralisée par la signature d’un nouveau programme triennal avec Bama (Burkina Faso).
Enfin, le Conseil général se veut exemplaire en tant qu’institution, par exemple avec la mise en place du Plan de déplacements d’administration (PDA), l’adoption d’un référentiel Commande publique responsable (8 725 heures d’insertion par le biais de la commande publique) ou encore une gestion responsable des fournitures (produits éco-labellisés, envoloppes réutilisables pour le courrier interne).
– Contact : Franck Perrachon – fperrachon@cg87.fr
Saint-Etienne Métropole
En 2010, la Stratégie développement durable 2010-2014 de Saint-Etienne Métropole est venue prendre la relève de l’Agenda 21 (75% des actions réalisées), tandis qu’en janvier 2011 le Plan Climat énergie-territorial (PCET) a été adopté.
L’année écoulée a été marquée par un engagement fort pour la mobilité durable avec le lancement du système de location de vélos en libre-service VéliVerts exploité en régie directe (300 vélos répartis sur 30 stations et 410 en location longue durée dont 130 électriques), la mise en place du Plan de déplacements d’administration (prêt de vélos à assistance électrique, site Internet de co-voiturage).
Enfin, un soutien a été apporté à une dizaine de Plans de déplacements d’entreprise et d’administration, les structures investies dans cette démarche recevant un label pour leur démarche de qualité en faveur de la mobilité de leurs salariés.
En matière de biodiversité, l’identification de quatre corridors écologiques sur treize communes a donné lieu à l’élaboration d’un programme d’actions comportant des interventions en matière d’urbanisme, des études, des travaux et des actions d’animation et de communication.
La Communauté d’agglomération poursuit ses actions de sensibilisation et de mobilisation autour du développement durable, 6 500 enfants ayant ainsi bénéficié du programme sur l’écocitoyenneté et le développement durable dans les écoles primaires et 149 classes s’étant engagées dans une démarche « Education développement durable ».
Elle a également apporté son soutien à l’exposition itinérante « La Maison économe » de l’association HELIOSE qui présente les éco-gestes en faveur des économies d’énergie dans l’habitat.
– Contact : Claire Sorrentini – c.sorrentini@agglo-st-etienne.fr
Cannes
Deux ans après le lancement de Cannes 21, l’Agenda 21 de la Ville de Cannes, 48 % des projets ont été concrétisés et les deux tiers des mesures ont été engagés.
La Ville est particulièrement mobilisée sur le thème du handicap : par exemple, l’opération Handiplage a accueilli près de 7 000 personnes, 21 agents municipaux ont suivi une formation au langage des signes et les personnes aveugles ou malvoyantes peuvent désormais bénéficier d’un dispositif de sécurité pour se déplacer dans la ville.
Démarche innovante, les contrats famille associent de nombreux partenaires pour accompagner les enfants en difficulté et leurs familles : en 2009, 292 enfants ont bénéficié de ce dispositif.
Cinq écoles se sont lancées dans des Agenda 21 scolaires, l’une est labellisée éco-école.
La création de jardins potagers au sein de plusieurs écoles primaires est l’occasion de créer des liens entre les générations.
– Contact : Gérard Josse – gerard.josse@ville-cannes.fr
Orléans
Amorcée en 2003, la démarche de développement durable de la Ville d’Orléans fait l’objet en 2011 d’un premier rapport qui s’appuye sur le référentiel national du développement durable.
L’année 2010 a été riche en distinctions avec l’obtention des Rubans du développement durable pour la seconde fois, mais également celle des labels « Territoires du commerce équitable » et « Ville électro-mobile » (43% de la flotte globale de la collectivité est peu carbonée, grâce aux deux roues, aux véhicules électriques ou roulant au gaz ou bénéficiant du bonus écologique de classe B) ainsi qu’une récompense au concours national des Villes pour les actions en faveur de la solidarité intergénérationnelle.
La mairie s’est fixé un devoir d’exemplarité en matière de marchés publics (23% des marchés, soit 51% des montants, incluent une clause sociale ou environnementale) et de ressources humaines responsables (218 situations examinées par la Commission intégration handicap).
En termes d’engagements environnementaux, la Ville est signataire de la Charte zéro pesticide (avec un site pilote en 2010) et devrait dépasser l’objectif de réduction de 20% de ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2013-2014 grâce au passage à la biomasse des réseaux de chaleur.
Orléans incite ses partenaires à s’engager dans cette voie : 43% des subventions accordées aux clubs sportifs ont bénéficié d’un bonus développement durable et les entreprises impliquées dans les projets de renouvellement urbain sont signataires de la Charte locale d’insertion.
La Ville soutient également le pôle de compétitivité DREAM qui associe industrie et recherche autour de projets innovants sur la ressource en eau.
– Contact : Jonathan Morice – jmorice@ville-orleans.frb