Dans l'actualité :

Quel modèle économique pour les associations et entreprises d’utilité sociale ?

Une structure d’utilité sociale qui ne sait pas comment...

Abécédaire de l’action en faveur de la transition écologique pour les agents des collectivités

Ce guide d'Une Fonction Publique pour la Transition Ecologique...

Rapport IRENA-BAD : La transition énergétique au cœur de l’avenir économique de l’Afrique

vcsprasset_3571491_694386_edd595b9-066b-4116-a443-08c38fa8d2cc_0.jpg Le rapport démontre la nécessité de créer un cadre complet de mesures, vers un Pacte vert pour l’Afrique, pour supprimer les dépendances structurelles, faire grimper le PIB de 6,4 % et créer 26 millions d’emplois d’ici 2050 Un cadre politique intégré construit autour de la transition énergétique pourrait apporter une vague de nouveaux investissements dans l’énergie durable en Afrique, et ainsi générer une amélioration de l’économie de 6,4 % dans la région d’ici 2050, selon les résultats d’une analyse publiée aujourd’hui par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD). Le rapport Renewable Energy Market Analysis: Africa and Its Regions (Analyse du marché des énergies renouvelables : Afrique et ses régions) montre que l’Afrique prospère de manière significative grâce au développement permis par les énergies renouvelables, tout en améliorant considérablement l’accès à l’énergie et en offrant de puissants avantages sociaux et environnementaux aux personnes présentes sur le continent. Cette vision d’une transition énergétique en Afrique alignée sur les projets climatiques à l’échelle mondiale, montre que le continent créera 26 millions d’emplois de plus pour l’ensemble de l’économie d’ici 2050 que ne le prévoient les scénarios habituels. Le nombre d’emplois créés grâce à la transition énergétique en Afrique serait quatre fois supérieur à celui des pertes d’emploi liées aux combustibles fossiles, ce qui représenterait un profit net conséquent pour les économies régionales. Environ deux millions de personnes travaillent actuellement dans l’industrie des combustibles fossiles en Afrique.
« On demande trop souvent aux gouvernements et aux peuples africains de s’appuyer sur des combustibles fossiles non durables pour alimenter leur développement alors que les solutions d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique offrent d’intéressantes alternatives économiques socialement avantageuses », a déclaré Francesco La Camera. « La transition offre une opportunité unique à l’Afrique de respecter ses exigences en matière de développement. Grâce à des ensembles de politiques créées sur mesure, les pays africains peuvent exploiter leurs forces et leurs ressources pour surmonter les dépendances structurelles établies depuis longtemps. »
« L’Afrique a d’abondantes sources d’énergies renouvelables, sur lesquelles elle peut durablement fonder son ambitieux développement socio-économique. Toutefois, un engagement politique fort, un cadre de transition énergétique juste et équitable, et des investissements massifs sont nécessaires. La Banque africaine de développement s’engage à soutenir la transition énergétique du continent, en facilitant la hausse des investissements du secteur privé grâce à sa vaste gamme d’instruments de financement vert, notamment le Fonds pour l’énergie durable en Afrique », explique le Dr Kevin Kariuki, Banque africaine de développement, vice-président de l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.
Le charbon, le gaz naturel et le pétrole représentent ensemble actuellement environ 70 % de la production totale d’électricité en Afrique et l’énergie conventionnelle attire beaucoup plus de financement que les énergies renouvelables, en raison d’un processus établi qui favorise une production thermique à moins forte intensité de capital, note le rapport. Le financement de la transition énergétique doit devenir plus accessible. Des efforts coordonnés doivent être déployés pour garantir que les dépenses publiques, principale source de financement de la transition énergétique en Afrique, se concentrent clairement sur les énergies renouvelables. vcsprasset_3571491_694388_f802d736-2aa8-479a-b815-b729fb0d5857_0.jpg Sur les 2,8 milliards d’USD investis dans les énergies renouvelables dans le monde entre 2000 et 2020, seulement 2 % sont allés à l’Afrique, malgré l’énorme potentiel d’énergie renouvelable du continent et la nécessité d’apporter de l’énergie moderne à des milliards de citoyens qui n’y ont toujours pas accès. Alors que le taux d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne est passé de 33 % à 46 % au cours de la dernière décennie, dû à une croissance démographique rapide, 570 millions de personnes n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2019, soit 20 millions de plus qu’il y a 10 ans. Environ 160 millions de personnes de plus n’avaient pas accès à un mode de cuisson propre à cette même période.
« Il est impératif de permettre aux pays africains, qui ont peu contribué aux émissions historiques de gaz à effet de serre, de se développer, tout en reconnaissant la nécessité de faire face à l’urgence climatique », a déclaré le directeur général La Camera. « La coopération internationale, y compris la coopération Sud-Sud, sera essentielle pour mobiliser des ressources et un savoir-faire à une échelle et à une vitesse proportionnelles aux besoins des économies d’Afrique, de ses communautés et de sa population. »
Renewable Energy Market Analysis: Africa and its RegionsAccéder aux conclusions complètes du rapport

À propos de la Banque africaine de développement

capture_d_e_cran_2022-01-19_a_12.21_43.png Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement dédiée au développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : La Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Nigeria Trust Fund (NTF). Présente sur le terrain dans 41 pays africains avec un bureau extérieur au Japon, la BAD contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. – Plus d’informations sur www.afdb.org

À propos de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)

capture_d_e_cran_2022-01-19_a_12.22_04.png L’IRENA, principale agence intergouvernementale pour la transformation énergétique mondiale, accompagne les pays dans leur transition vers un futur propulsé par les énergies renouvelables, et constitue à la fois la plate-forme principale pour la coopération internationale, mais aussi un centre d’excellence, et un référentiel en matière de politiques, de technologies, de ressources et de connaissances financières au sujet des énergies renouvelables. Comptant 166 membres (165 États ainsi que l’Union européenne) et 18 pays supplémentaires engagés dans le processus d’adhésion, l’IRENA promeut la large adoption et l’utilisation durable de toutes les formes d’énergies renouvelables dans un objectif de développement durable, d’accès à l’énergie, de sécurité énergétique, de prospérité et de croissance économique à faible émission de carbone. – www.irena.org

 

Documents joints

A lire

Abécédaire de l’action en faveur de la transition écologique pour les agents des collectivités

Ce guide d'Une Fonction Publique pour la Transition Ecologique...

Comment surmonter le « statu quo » pour la survie de notre espèce et du vivant ?

Pourquoi ne fait-on rien (ou si peu ?) face à...

Réconcilier écologie et vie quotidienne : quel chemin pour une transition réussie ?

Pour réussir la transition écologique dans le contexte actuel,...

Comment évolue l’opinion des Français sur le changement climatique depuis 25 ans ?

La dernière édition du baromètre de l’ADEME révèle une...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Comment former les adultes au climat pour un passage à l’action ?

"Ce n'est pas parce qu'on formera les adultes au...

Scénario TRAMe2035 pour une Transition des Régimes Alimentaires des Ménages vers moins et mieux de viande

L’alimentation actuelle et la production alimentaire associée génèrent un...

Au-dessus du gouffre, face à l’extinction du vivant, quelle responsabilité politique pour contenir l’emballement bioclimatique ?

Trop peu d’entre nous sont en mesure d’expliciter les liens entre le climat, la biosphère et les sociétés. Trois ensembles imbriqués du système Terre dont...

Quel modèle économique pour les associations et entreprises d’utilité sociale ?

Une structure d’utilité sociale qui ne sait pas comment financer son impact doit affûter son modèle économique et aligner les ressources, la stratégie et...

Abécédaire de l’action en faveur de la transition écologique pour les agents des collectivités

Ce guide d'Une Fonction Publique pour la Transition Ecologique sous forme "abécédaire" a pour objectif d'aider les agents des collectivités à structurer et accélérer...