Agir pour lutter contre le dépérissement du Massif forestier des Cévennes, augmenter la résilience, limiter les risques de catastrophe et assurer la pérennité de paysages vivants et diversifiés, tels sont les objectifs majeurs et ambitieux du Collectif « Construisons ensemble la forêt de demain », 1er projet du programme Nature 2050. Le programme NATURE 2050 doit permettre de reboiser 23 ha .
La sauvegarde des oiseaux migrateurs de la baie de l’Aiguillon est le deuxième projet territorial porté par le programme Nature 2050, dont l’originalité est de mobiliser des financements additionnels volontaires d’entreprises privées et publiques engagées pour l’adaptation de leurs territoires aux changements climatiques. Nature 2050 contribuera ainsi au programme d’actions porté par le Parc naturel régional du Marais poitevin, qui fait l’objet d’un financement européen « Life » depuis 2016.
Construisons ensemble la forêt de demain pour reboiser 23 ha en Cévennes
Suite au lancement du programme Nature 2050 par CDC Biodiversité, une première opération voit déjà le jour. Face à la baisse des aides publiques, il est urgent de trouver une solution pour financer l’adaptation des territoires au changement climatique et l’amélioration de leur biodiversité jusqu’à l’horizon 2050. Pour y parvenir CDC Biodiversité a lancé le programme Nature 2050. Un programme de financements volontaires d’entreprises privées et publiques. Le Collectif « Construisons ensemble la forêt de demain », constitué de propriétaires est – avec l’aide de ses partenaires – le premier projet à émerger. Son but ? Agir contre le dépérissement forestier et valoriser la richesse naturelle des Cévennes. « Construisons ensemble la forêt de demain » Agir pour lutter contre le dépérissement, augmenter la résilience, limiter les risques de catastrophe et assurer la pérennité de paysages vivants et diversifiés, tels sont les objectifs majeurs et ambitieux du Collectif « Construisons ensemble la forêt de demain ». Avec l’aide de ses partenaires, le CNPF, l’Institut du Développement Forestier, la Coopérative La Forêt Privée Lozérienne et Gardoise et Ohwood, le Collectif propose un projet de reboisement de 24 ha pour améliorer les connaissances sur l’adaptation du massif forestier cévenol et le développement de nouvelles méthodes de gestion des sols. Lutter contre le dépérissement du massif forestier cévenol La châtaigneraie cévenole qui s’étend sur plus de 30 000 ha est en grande partie dans un état de dépérissement très inquiétant. Ce territoire est devenu en partie très vulnérable à l’incendie à cause de l’embroussaillement (genêts) et de la colonisation anarchique des pins maritimes. Le programme NATURE 2050 doit permettre de reboiser 23 ha répartis par propriété dont 3 en Lozère et 2 dans le Gard avec des essences autochtones mais aussi introduites pour favoriser la biodiversité (mellifères, médicinales, feuillus précieux et nourriciers ainsi que des essences mychorisées) et développer d’autres ressources afin de redynamiser le territoire. Adapter le territoire cévenol au changement climatique. Grâce à l’accompagnement du programme Nature 2050, Le Collectif « Construisons ensemble la forêt de demain » va pouvoir faire émerger un outil de références sur les essences à introduire pour lutter contre le changement climatique, ainsi que les techniques de plantation adaptées aux pentes et à l’érosion dans un objectif d’adaptation et de résilience à plus grande échelle. Les enjeux sont donc à la fois scientifiques, économiques mais aussi culturels et pédagogiques puisque toutes ces actions bénéficieront d’une large communication au service de la sensibilisation du grand public et par ailleurs pour la recherche et l’éducation. Un projet innovant Toute l’innovation de ce projet consiste donc à trouver les essences de demain, celles qui seront adoptées socialement par les Cévenols et qui permettront à ce territoire de valoriser l’une de ses principales forces : le développement et le renouvellement d’une ressource naturelle abondante qu’est le bois.Sauvegarde des oiseaux migrateurs de la Baie de l’Aiguillon
Alors que la baie de l’Aiguillon, classée réserve naturelle nationale, accueille plus de 98 000 oiseaux migrateurs, de nombreuses menaces pèsent sur ce milieu exceptionnel : sédimentation des vasières, effet du changement climatique sur les zones côtières… Pour faire face à cette situation, CDC Biodiversité a signé une convention de partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux, opérateur de la réserve naturelle, pour restaurer des habitats favorables à l‘avifaune migratrice. La baie de l’Aiguillon est le deuxième projet territorial porté par le programme Nature 2050, dont l’originalité est de mobiliser des financements additionnels volontaires d’entreprises privées et publiques engagées pour l’adaptation de leurs territoires aux changements climatiques. Nature 2050 contribuera ainsi au programme d’actions porté par le Parc naturel régional du Marais poitevin, qui fait l’objet d’un financement européen « Life » depuis 2016.« Restaurer les habitats migratoires permet d’accroitre la résilience des écosystèmes et de favoriser leur adaptabilité au changement climatique » précise Laurent Piermont, Président de CDC Biodiversité.La baie de l’Aiguillon, un espace menacé. La baie de l’Aiguillon représente la façade maritime du Marais poitevin ; elle constitue un vaste ensemble naturel composé de nombreux habitats remarquables et accueillant une biodiversité exceptionnelle. Depuis plusieurs années, un grand nombre de concessions d’ostréiculture ont été abandonnées dans la baie, engendrant des gisements sauvages d’huîtres. Ces amas d’huîtres, les crassats, contribuent à la sédimentation de la baie et à la réduction de la surface des vasières, qui constituent l’habitat permettant le maintien de la voie migratoire des oiseaux qui s’y alimentent. Un partenariat de long terme jusqu’en 2050. Le parc naturel régional du Marais poitevin, les gestionnaires de la réserve, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et la Ligue de Protection des Oiseaux, bénéficient d’un financement européen d’une durée de 5 ans (2016 à 2020) : le programme Life « Baie de l’Aiguillon ». Dans le cadre de Nature 2050, CDC Biodiversité contribuera à ce programme d’actions par un financement additionnel jusqu’en 2050. L’action financée par CDC Biodiversité consistera à la destruction des crassats à titre expérimental, sur une surface de 144 hectares, afin de restaurer les habitats naturels (les vasières) et d’accroître les surfaces d’accueil des oiseaux dans une zone qui se situe sur leur trajet migratoire.
A propos de Nature 2050
Nature 2050, lancé le 18 octobre 2016, est un programme d’actions mené par CDC Biodiversité qui met en œuvre des solutions naturelles pour l’adaptation des territoires français aux changements climatiques. Ce programme est soutenu par le Muséum national d’Histoire Naturelle, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, France Nature Environnement et la Ligue de Protection des Oiseaux. Il s’adresse aux entreprises publiques et privées souhaitant agir volontairement pour la nature et leurs territoires en contribuant à son financement. Entreprises partenaires engagées pour financer les projets du programme Nature 2050 : AccorHotels, Alter Equity, Autocars Alizés, La Banque Postale Asset Management, BPI France, Caisse des Dépôts, Compagnie des Alpes, Habitat Réuni, Icade, Immobilière 3F, Ipsec, SNI, SILAB, Société des Transports de SaintEtienne (STAS), Transdev, Transports du Val d’Oise (TVO). – www.nature2050.comA propos de CDC Biodiversité
CDC Biodiversité est une filiale du groupe Caisse des Dépôts entièrement dédiée à l’action, établie dans la durée, en faveur de la biodiversité. Elle intervient pour le compte de maîtres d’ouvrage publics et privés, qui lui délèguent le pilotage de leurs actions, volontaires ou réglementaires (compensation), de restauration de la biodiversité et de gestion d’espaces naturels et paysagers. En proposant un service sur mesure, CDC Biodiversité construit des projets collectifs de territoire, favorisant la cohérence écologique, impliquant les acteurs clés locaux, dans une démarche de concertation et assurant un suivi sur le long terme. CDC Biodiversité conduit par ailleurs la Mission Economie de la Biodiversité de la Caisse des Dépôts qui contribue activement à innover, en France et à l’international, sur ces problématiques en menant des travaux de recherche qu’elle publie régulièrement dans la lettre d’information Biodiv’2050. – www.cdc-biodiversite.fr